La Bible en 1 an 2025Sample

Si ça ne va pas, alors ce n'est pas la fin

Il y a une réplique dans le film *Bienvenue au Marigold Hotel* : « Tout ira bien à la fin... Si ça ne va pas bien, c’est que ce n'est pas encore la fin ». Bien au-delà de leur contexte dans le film, ces mots véhiculent une profonde vérité théologique.

Psaume 119,105-112

Courez jusqu'au bout

Soyez déterminés, comme le psalmiste, à rester fidèles au Seigneur jusqu'à la fin de votre vie. Dites : « J'incline mon cœur à pratiquer tes prescriptions, toujours, jusqu'à la fin » (v.112) (Colombe)

D'une certaine manière, votre vie est comparable à une course d'obstacles. Le long du chemin, il y a des pièges (v.110a). Il y a la tentation de s’éloigner (v.110b), et il y a la souffrance (v.107).

Comment éviter de trébucher ou de faire capoter sa vie ? Errer dans le noir est effrayant et dangereux. La réponse du psalmiste consiste à affirmer que, dans l'obscurité du monde qui nous entoure, la parole de Dieu pourvoit à :

1. L’orientation

La parole de Dieu éclaire les ténèbres : « Ta parole est une lampe qui éclaire mes pas, une lumière sur ma route » (v.105). Elle permet de voir les obstacles sur le chemin et, espérons-le, d'éviter de trébucher sur eux. Étudiez régulièrement la parole de Dieu et pas à pas, Dieu vous guidera : « Du fait de tes paroles, je vois où je vais ; elles projettent un rayon de lumière sur mon sombre chemin » (v.105) (MSG).

2. La nourriture

Vous avez besoin de nourriture spirituelle pour continuer et les paroles de Dieu sont « douces, plus douces que le miel » (v.103).

3. La sagesse

Lorsque vous êtes confrontés à des situations et des décisions stressantes, vous avez besoin de sagesse, et la parole de Dieu vous « permet de bien juger » (v.104).

4. L’encouragement

Ce n'est pas facile. Il écrit : « Je suis toujours en danger » (v.109), « Ma vie est continuellement exposée » (v.109) (Colombe). Vous avez besoin d'encouragement pour continuer et la parole de Dieu est « pour toujours mon héritage » et « la joie de mon cœur » (v.111) (Colombe).

Dieu est fidèle et il vous aidera. Le psalmiste écrit : « Accepte les prières que je te fais, Seigneur » (v.108). Il est déterminé, avec l'aide de Dieu, à persévérer « pour toujours » (v.112b).

Seigneur, il y a tant de raisons de te louer. Accepte les louanges volontaires de ma bouche. Tes paroles sont la « joie de mon cœur » (v.111). Je m'engage à les garder jusqu’au bout.

Tite 1,1-16

Passez le relais à la génération suivante

D'une certaine manière, le leadership, c'est comme être dans une course de relais. La succession est fondamentale. Passez le relais à la génération suivante, car votre rôle dans la course n'est pas le terme.

La vie de l'apôtre Paul a changé lorsqu'il a rencontré Jésus sur le chemin de Damas. Il a réalisé à ce moment que Dieu avait ressuscité Jésus d'entre les morts, et donc que la mort (la fin de cette vie) n’était pas la fin.

Il se considère comme « serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ pour amener les élus de Dieu à la foi » (v.1a) (TOB). Jésus l'a « chargé de leur faire connaître la vérité, pour qu'ils vivent en étant fidèles à Dieu » (v.1b).

Un jour, Jésus reviendra et ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons. Pourtant, même cela ne sera pas la fin. L'objectif de Paul est de susciter « l’espérance de la vie éternelle promise avant les temps éternels par le Dieu qui ne ment pas » (v.2) (TOB). C’est cette étonnante bonne nouvelle qui constitue le message et qui a inspiré et conduit le ministère de Paul.

C'est le fondement de votre foi. C'est la vérité. Vous pouvez être absolument sûrs de votre avenir grâce à cette espérance de vie éternelle. C'est une espérance qui a été promise par Dieu depuis le début des temps (v.2), et dont vous pouvez être sûrs parce que « Dieu ... ne brise pas les promesses ! » (v.2) (MSG) Dieu « ne ment pas » (v.2). C'est le message confié à Paul sur l’ordre de notre Sauveur (v.3).

Pour finir, vous avez l’espérance certaine de la vie éternelle. En attendant, votre tâche est “inachevée” (v.5). Paul donne des instructions à Tite qui, comme Timothée, semble avoir conduit les gens à Christ (v.4).

Paul arrive à la fin de sa partie de la course. Mais la fin de sa partie n'est pas la fin de la course. Il passe le relais à Tite, « pour que tu finisses de tout organiser » (v.5). En même temps, il exhorte Tite à passer le relais aux autres en désignant des anciens, des « chefs dans chaque ville » (v.5) (MSG).

La clé de la succession, c’est de trouver les bons dirigeants. Paul donne une liste de qualifications similaire à celles que nous avons déjà examinées dans Timothée (vv.5-9).

Il oppose ces dirigeants hautement qualifiés et pieux à ceux qui « affirment qu'ils connaissent Dieu, mais ce qu'ils font prouve le contraire » (v.16). Ces personnes, sous prétexte d'être des “enseignants religieux”, ruinent des foyers entiers. Ils le font pour des gains malhonnêtes. Ils ne sont pas condamnés par leur péché. Ils ne comprennent pas que ce qu'ils font est mal (vv.10-16).

La tâche d'un bon chef d'église n'est pas seulement « d'encourager les autres en leur donnant un enseignement juste », mais aussi de « montrer l'erreur de ceux qui sont contre son enseignement » (v.9). Cela ne doit pas être une excuse pour critiquer et juger d'autres chrétiens, ou des églises, qui sont légèrement différents de nous. Les versets 10 à 16 nous montrent plutôt les types de comportements que les responsables d'églises sont appelés à réfuter, par exemple ceux qui « bouleversent des familles entières [qui] enseignent ce qu'il ne faut pas, pour gagner de l'argent de façon malhonnête » (v.11).

Le but ultime de ce leadership fort est de protéger le peuple de Dieu contre les dérapages. La vision initiale de Paul de la vie éternelle devrait encore être présente à notre esprit ici, car elle nous montre pourquoi il est si important « qu’ils aient une foi saine » (v.13) (TOB). L'espoir de la vie éternelle est notre objectif, notre message et notre motivation.

Seigneur, merci de l’éternité au-delà de cette vie, à cause de tout ce que Jésus a accompli pour nous sur la croix et par la résurrection. Aide-moi à être un bon leader et à passer le relais à de bons dirigeants pour l'avenir.

Jérémie 52,1-34

Ne perdez jamais espoir

Les circonstances de notre vie peuvent parfois sembler très sombres. Tout a mal tourné. L'obscurité s'est installée. Et pourtant... Dieu ne nous laisse jamais sans un rayon d'espoir. Si ça ne va pas bien, alors ce n'est pas la fin.

Jérémie avait la tâche peu enviable de proclamer le jugement. Son nom est désormais établi dans la langue anglaise comme signifiant “une personne donnée à la lamentation ou à la plainte malheureuse, un dénonciateur des temps, un prophète lugubre”. Et pourtant... même le livre de Jérémie se termine par une pointe d'espoir.

Les paroles de Jérémie se sont accomplies lors de la chute de Jérusalem. Ce fut l'un des moments les plus terribles pour le peuple de Dieu. Leur roi, Sédécias, a été capturé, aveuglé et emprisonné (v.11).  Le meurtre sommaire de ses fils fut la dernière chose que Sédécias vit, car ils l'aveuglèrent... Le roi de Babylone le jeta en prison, où il resta jusqu'au jour de sa mort (vv.10-11). Le temple fut détruit par le feu, tout comme le palais royal et tous les bâtiments importants (vv.13-14). Beaucoup de gens partirent en exil.

Puis, en 562 av. J.-C., la trente-septième année de l'exil de Yoakin, roi de Juda, un nouveau roi s'est levé à Babylone qui a libéré Yoakin et l'a fait sortir de prison (v.31).

« Il [Le roi] lui a parlé avec bonté et lui a donné une place au-dessus des rois qui étaient avec lui à Babylone. Yoakin a pu enlever ses habits de prisonnier et il a pris ses repas avec le roi de Babylone, tous les jours, sans exception. Ainsi, chaque jour jusqu'à sa mort, Yoakin a reçu du roi de Babylone ce qui était nécessaire pour vivre » (vv.32-34).

C'est le léger soupçon d'espoir avec lequel le livre de Jérémie se termine. Tout n'est pas fini pour le peuple de Dieu. Cette restauration avait en fait été prophétisée par Jérémie (chapitre 24), ainsi qu'une prophétie selon laquelle les exilés reviendraient un jour au pays. Avec ce premier signe de restauration, le livre s'achève sur une note d'espoir. C'est un avant-goût du retour d'exil qui devait avoir lieu en 537 av. J.-C.

Cela n'était en soi qu’une préfiguration de la restauration et du renouveau qui allaient venir par le Royaume de Dieu, avec la venue de Jésus et l'effusion du Saint-Esprit.

Même en Jérémie, la fin (la chute de Jérusalem et l'exil) n'était pas la fin. Le peuple de Dieu survivra et retournera au pays natal. Il reconstruira le temple et restaurera la ville. Mais c'est aussi l'image de quelque chose de bien plus grand. Jésus a proclamé la fin de l'exil. En lui, nous avons un nouveau temple et une nouvelle Jérusalem. Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts. Vous avez un nouvel espoir par-delà la tombe.

Père, merci pour l'espoir du retour de Jésus et pour la vie éternelle. Merci pour l'espérance d'une nouvelle terre et d'un nouveau ciel. Merci parce que la fin n'est pas la fin.

Pippa Adds

Psaume 119,105

« Ta parole est une lampe qui éclaire mes pas, une lumière sur ma route »

Je dois lire davantage la Bible, je saurai peut-être alors où je vais !

References

*Bienvenue au Marigold Hotel* (20th Century Fox, 2012). Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.