Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa GumbelSample

Quatre sacrifices qui plaisent à Dieu
En regardant rétrospectivement ma vie, je réalise maintenant combien de sacrifices mes parents ont fait par amour pour ma sœur et moi. J'aurais aimé être en mesure de l'apprécier davantage à l'époque. Mes parents sont issus d'une génération qui connaissait bien l'idée de sacrifice. Beaucoup de leurs contemporains avaient sacrifié leur vie pour leurs semblables et pour leur pays. L'idée même de faire des sacrifices, grands ou petits, semble plus étrangère aux gens de notre génération. La grande majorité des références bibliques au “sacrifice“ se trouvent dans l'Ancien Testament. Ces passages préfigurent la mort sacrificielle de Jésus pour nous sur la croix. Dans le Nouveau Testament, quasiment toutes les références concernent le sacrifice de Jésus. Elles renvoient à la mort de Jésus comme le seul sacrifice parfait et complet accomplissant toute ce qui est préparé et prédit dans l'Ancien Testament. Nous n’avons besoin de ne faire aucun sacrifice en compensation de nos péchés. Cependant, le Nouveau Testament nous dit qu'il y a quatre sacrifices que l'on peut faire qui *plaisent à Dieu*.Psaume 89,31-38
Remerciez Dieu pour le sacrifice de Jésus
Dieu est saint (v.36) (Colombe) et aimant. Dieu a aimé David. Il a dit : « je ne lui retirerai pas ma bonté » (v.34) (NFC).
Dieu, dans son amour, a fait une alliance avec David et son peuple. C'était une alliance basée sur la grâce, mais elle exigeait une réponse d'obéissance à la loi. Mais que se passerait-il s'ils ne respectaient pas la loi ? Dans ce cas de figure – « Si ses enfants ne suivent plus ma loi, s'ils ne tiennent pas compte de mes décisions, s'ils désobéissent à mes ordres et ne respectent pas mes commandements » (vv.31-32) – une sanction serait requise (v.33).
Le Nouveau Testament nous dit que Dieu est venu en la personne de son fils Jésus-Christ pour prendre ce châtiment en s'offrant lui-même en sacrifice pour le péché. Grâce à ce sacrifice, l'amour et la sainteté de Dieu ont été tous deux pleinement exprimés et satisfaits et vous n’avez pas besoin de faire d’autres sacrifices pour le péché.
Merci beaucoup, Seigneur, pour le sacrifice de Jésus sur la croix pour moi. Je te remercie de ne pas avoir à faire d’autres sacrifices pour mes péchés.
Romains 11,33-12,21
Faîtes des sacrifices qui plaisent à Dieu
Dans ce passage, nous voyons quatre sacrifices que vous pouvez faire en réponse au sacrifice de Jésus pour vous :
1. Le sacrifice de vos *lèvres*
L'auteur de l'épître aux Hébreux dit : « Par Jésus, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire des chants qui le reconnaissent comme Seigneur… voilà les sacrifices qui plaisent à Dieu » (Hébreux 13,15-16).
La majeure partie des onze premiers chapitres de l’épitre aux Romains portent sur le sacrifice de Jésus pour nous. Paul, après avoir exposé tout ce que Dieu a fait pour nous, répond par un sacrifice de louange (Romains 11,33-36).
2. Le sacrifice de votre *vie*
Paul poursuit : « Je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu : ce sera là votre culte spirituel » (12,1) (TOB).
Dieu veut que vous offriez tout votre être et toute votre vie –votre temps, vos ambitions, vos biens, vos oreilles, votre bouche et votre sexualité – aussi bien que votre esprit, vos émotions et vos attitudes. La description que Paul fait d'un sacrifice vivant nous rappelle également que vous devez continuer à offrir votre vie en sacrifice à Dieu, en offrant toute votre vie, durant toute votre vie.
Comme Eugene Peterson le traduit dans la Message, « Prenez votre vie quotidienne, votre vie ordinaire – votre sommeil, vos temps de repas, vos trajets au travail et vos déplacements dans la vie – et placez-les devant Dieu comme une offrande. » (v.1) (MSG)
En se plaçant à l'époque de l'Ancien Testament, “sacrifice vivant“ serait une contradiction dans les termes. Tout l’intérêt du sacrifice était qu’il était mis à mort. Jago Wynne écrit : “Notre acte de louange ne consiste plus à apporter un sacrifice, mais à en être un nous-mêmes. Nous continuons à vivre, et c'est tout ce que nous sommes qui est offert. Mon culte, ma louange, c'est ce que j’énonce de ma bouche. Cela concerne ce que je regarde... ce que je pense... où je dirige mes pas.“
3. Le sacrifice de votre *trésor*
Le don généreux est un autre sacrifice du Nouveau Testament. Paul encourage le sacrifice de la générosité en contribuant aux besoins des autres (v.8). « Aidez les chrétiens qui en ont besoin, recevez bien ceux qui viennent chez vous. (v.13). C'est un autre sacrifice qui, selon l’auteur des Hébreux, plaît à Dieu : « partager ce que vous avez » avec les autres (Hébreux 13,16).
Nous devons même donner généreusement à nos ennemis : les Écritures nous disent : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire. Alors, si tu fais cela, c'est comme si tu mettais des charbons brûlants sur sa tête » (Romains 12,20).
4. Le sacrifice de votre *amour*
Dans ce passage, Paul donne de nombreux exemples du sacrifice du service de l'amour (vv.9-21).
L'auteur de l’épitre aux Hébreux dit : « N'oubliez pas de faire le bien et de partager ce que vous avez, voilà les sacrifices qui plaisent à Dieu » (Hébreux 13,16).
“Faire le bien“ signifie renoncer aux choses qui ne sont pas bonnes. « Ne suivez pas les coutumes du monde où nous vivons, mais laissez Dieu vous transformer en vous donnant une intelligence nouvelle. » (Romains 12,2a). Bien que Dieu nous demande seulement d'abandonner les mauvaises choses de notre vie, cela peut nous sembler être coûteux parce que ces choses sont superficiellement attrayantes. La repentance est un mot très positif mais, à ce moment-là, il peut sembler avoir une dimension de sacrifice.
L'amour sacrificiel consiste à permettre à Dieu de nous transformer par un changement complet. Notre amour doit être sincère (v.9) (TOB). Le mot grec pour « sincère » signifie “sans hypocrisie“ ou littéralement “sans jeu d'acteur“ ou “sans masque“.
Souvent, les relations dans le monde sont assez superficielles. Nous présentons tous des façades ou des masques pour nous protéger. Lorsque nous voyons des gouvernements faire cela, nous appelons cela “manipulation“. Quand nous le faisons nous-mêmes, on dit que c’est une question d’“image“ ; nous projetons quelque chose. En réalité, nous disons : “Je n'aime pas vraiment ce que je suis à l'intérieur, alors je vais faire comme si j'étais quelqu'un de différent.“
Si d'autres personnes font la même chose, dans ce cas c’est alors deux “façades“ ou deux “masques“ qui se rencontrent. Ce qui est triste, c’est que finalement les deux vraies personnes ne se rencontrent jamais. C'est le contraire de “l'amour sincère“. L'amour sincère, c'est enlever son masque et oser révéler qui on est. Lorsque vous savez que Dieu vous aime tel que vous êtes, vous êtes libres d'enlever vos masques.
Cela implique une profondeur et une authenticité complètement nouvelles dans vos relations. Au lieu d'essayer d'impressionner les gens avec nos masques, quand nous révélons qui nous sommes vraiment avec tous nos défauts, alors nous créons des relations par-delà nos vulnérabilités.
Paul exhorte les chrétiens à vivre en harmonie les uns avec les autres et à être généreux (v.13), hospitaliers (v.13), indulgents (v.14), empathiques (v.15) et à vivre en paix avec tous (v.18). C'est une image glorieuse de la famille chrétienne dans laquelle Dieu nous appelle à demeurer, nous faisant entrer dans une atmosphère d'amour, de joie, de patience, de fidélité, de générosité, d'hospitalité, de bénédiction, de réjouissance, d'harmonie, d'humilité et de paix ; où le bien n'est pas vaincu par le mal, mais le mal est vaincu par le bien (vv.9-21).
Seigneur, aujourd'hui je t'offre mon corps comme un sacrifice vivant. Je suis à ta disposition. Je te redonne tout ce que j'ai : ma vie, mon temps, mon argent, mes ambitions, mes projets, mes espoirs et mes désirs. Montre-moi ta volonté, bonne, agréable et parfaite (v.2).
1 Chroniques 5,27-6,66
Comprendre les sacrifices dans l'Ancien Testament
Dans l'Ancien Testament, les prêtres étaient les médiateurs entre Dieu et le peuple. « Aaron et ses fils offraient les sacrifices sur l'autel… et faisaient l'expiation pour Israël » (6,34) (Colombe).
La prêtrise était héréditaire. Les prêtres étaient des descendants de Lévi. L’auteur des Chroniques passe en revue les “fils de Lévi“ (5,27 ; 6,1 et 32). On voit que tous ceux qui servaient dans le tabernacle (qui plus tard deviendra le temple) étaient considérés comme étant « de la tribu de Lévi » (vv.1-32).
Le rédacteur souligne l'importance du temple. Le temple était un lieu de culte où l'Esprit de Dieu demeurait. David a donné à certains des lévites la responsabilité de diriger la musique dans la maison de l'Éternel – « David a confié à des hommes de la famille de Lévi le service du chant dans la maison du Seigneur, dès que le coffre sacré a été placé à cet endroit. Avant que Salomon construise le temple de Jérusalem, ces hommes accomplissaient leur service devant la tente de la rencontre, selon les règles fixées » (vv.16-17).
D'autres Lévites devaient présenter des sacrifices sur l'autel – faire « l’expiation » (v.34) (Colombe). Comme nous l'avons vu précédemment, pour en parler en des termes simples, l’expiation est un moyen de réparation que Dieu fournit, par lequel les gens peuvent être en harmonie avec lui.
Ce fut le cas tout au long de l'Ancien Testament. Le besoin du sacrifice et de l'expiation préfigurait le sacrifice ultime, complet et suffisant de Jésus. De tels passages nous rappellent à quel point il est étonnant que des sacrifices pour le péché ne soient plus nécessaires grâce à l’unique sacrifice vrai et parfait de Jésus.
Merci, Seigneur, parce que tout ce qui nous est demandé aujourd'hui, c’est une réponse à ton sacrifice ; t'offrir des sacrifices de louange, t’offrir nos corps, faire le bien et être en communion avec les autres. Merci, car tu te réjouis de ces sacrifices. Je prie pour que tu déverses ton Esprit sur nos sacrifices.
Pippa Adds
Romains 12,21
« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. »
Faire le bien est le moyen le plus puissant pour arrêter la propagation du mal.
References
Jago Wynne, *Working Without Wilting* (IVP, 2009). Le Nouveau Testament en anglais moderne par J.B Phillips copyright © 1960, 1972 J. B. Phillips. Administré par le Conseil des archevêques de l'Église d'Angleterre. Utilisé avec permission. Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.About this Plan

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