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Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa GumbelSample

Bible en 1 an 2023 avec les pensées de Nicky et Pippa Gumbel

DAY 149 OF 365

Cinq fardeaux que vous ne devez pas porter

À la fin de sa vie, Sir Winston Churchill a déclaré : “Quand je repense à tous ces soucis, je me souviens de l'histoire du vieil homme qui avait déclaré sur son lit de mort qu'il avait eu beaucoup de problèmes dans sa vie, dont la plupart ne s'étaient jamais réellement produits !“ Churchill parlait du fardeau des soucis qui ne se matérialisent jamais. Pourtant, il existe dans la vie de nombreux types de “fardeaux“ et certains d'entre eux sont très réels. Jésus dit « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11,28-29) (Colombe) Un joug est quelque chose que Jésus aurait pu faire dans un atelier de charpentier. C’est un cadre en bois reliant deux animaux au niveau du cou (généralement des bœufs), leur permettant de tirer une charrue ou un chariot ensemble. La fonction du joug est de faciliter le transport de la charge. J'aime la façon dont Eugene Peterson traduit ce passage dans *La Message* : « Vous êtes fatigués ? Usés ? Consumés par la religion ? Venez à moi. Partez avec moi et vous retrouverez votre vie. Je vais vous montrer comment prendre du vrai repos. Marchez avec moi et travaillez avec moi – observez comment je fais. Apprenez les rythmes non forcés de la grâce. Je ne vous imposerai rien de lourd ou de mal adapté. Tenez-moi compagnie et vous apprendrez à vivre librement et avec légèreté. » (Matthieu 11,28-30) (MSG)

Psaume 68,16-21

1. L’anxiété

Dans son livre Affluenza, le psychologue Oliver James souligne que “près d'un quart de la Grande-Bretagne souffre de troubles émotionnels graves, tels que la dépression et l'anxiété, et qu’un autre quart est sur le point d'en souffrir“.

David loue Dieu qui quotidiennement « nous prend en charge » (v.20). Il porte nos charges, et elles peuvent être nombreuses. L'un des fardeaux que Dieu porte pour nous au quotidien est le poids de l'inquiétude, du stress et de l'anxiété.

John Newton a déclaré : “Nous pouvons facilement nous en sortir si nous nous contentons de prendre chaque jour, la charge qui lui est assignée. Mais la charge sera trop lourde pour nous si nous transportons aujourd'hui le fardeau d'hier, et que nous y ajoutons le fardeau de demain avant qu’il nous soit demandé de le porter.“

Vous pouvez chaque jour confier à Dieu vos peurs, vos inquiétudes et vos angoisses. Cela fait toute la différence. Il porte quotidiennement vos “fardeaux“ (v.20).

Merci, Seigneur, de ce que je peux aujourd’hui venir à toi et t'apporter tous mes fardeaux, mes soucis et mes angoisses...

Jean 18,25-40

2. L’Échec

On demande au grand apôtre Pierre : « "Tu es bien un des disciples de cet homme, toi aussi ?" Pierre répond : "Non, ce n'est pas vrai !" » (v.25). C'est son deuxième déni. Puis une troisième fois, Pierre est mis au défi et nie connaître Jésus (vv.26-27). A ce moment, un coq se met à chanter (v.27b) – comme Jésus l'avait prédit.

Pierre s'est rendu compte, comme cela arrive de temps en temps à la plupart d'entre nous, qu'il avait fait défaut à Jésus. Le sentiment d'échec peut être un grand fardeau.

Ce passage n'est pas la fin de l'histoire de Pierre. Après sa résurrection, Jésus a rencontré Pierre et l'a rétabli, réintégré, lui pardonnant cet échec et lui donnant une fois de plus un mandat (21,15-23). Avec Jésus, l'échec n'est jamais irréversible.

Bien que Pierre l'ait abandonné, Jésus a pris le fardeau de son échec, il lui a pardonné, et l'a utilisé aussi puissamment que quiconque dans l'histoire de l'humanité.

3. L’injustice

L'une des nombreuses choses que Jésus a dû supporter a été un procès totalement injuste. L’un des principes de base de tout système de justice équitable est qu'il appartient à l'accusation de prouver la culpabilité de l’accusé. C'est à eux qu’il revient de constituer une “charge de preuve“. Par conséquent, tout système judiciaire équitable doit surmonter le préjugé fondamental selon lequel une personne doit être coupable parce qu'elle est jugée.

Lorsque Pilate a demandé : « De quoi accusez-vous cet homme ? » (18,29), ils ont répondu : « S'il ne faisait pas de mal, nous ne serions pas venus te le livrer » (v.30) (NFC). En disant cela, les accusateurs de Jésus essayaient d’imposer injustement la charge de la preuve.

Pilate a également refusé injustement à Jésus le droit au silence. Il a dit : « Qu'est-ce que tu as fait ? » (v.35c). Il a essayé de faire en sorte que Jésus se condamne de sa propre bouche. Jésus dit qu'il est venu dans le monde « pour rendre témoignage à la vérité » (v.37b). Pilate a demandé : « Qu'est-ce que la vérité ? » (v.38a)

C'est presque comme si Pilate semblait se demander (comme le fait notre société post-moderne) s'il existe une “vérité“ (c'est-à-dire une vérité absolue). Cependant, Pilate est face à face avec la Vérité elle-même, Jésus-Christ qui a subi un procès injuste – et, bien pire, la peine injuste de la crucifixion et de la mort – pour vous et moi.

4. Le péché

Malgré ce procès injuste, Pilate conclut : « je ne trouve aucune raison de condamner cet homme » (v.38b). Jésus est complètement innocent. Pilate veut le libérer, mais la foule crie : « "Non ! Pas celui-là, mais Barabbas !" Pourtant, ce Barabbas est un bandit » (v.40). Jésus, l'innocent, est condamné à la crucifixion. Barabbas, le pécheur, est libre.

Le symbolisme est clair. Sur la croix Jésus, l'innocent, est mort pour que nous, les pécheurs, puissions être libres. Il a porté ce fardeau de notre péché.

« Notre Dieu est un Dieu qui sauve. Grâce à DIEU, le Seigneur, nous pouvons échapper à la mort » (Psaume 68,21).

1 Samuel 24,1-25,44

5. La culpabilité

La culpabilité est un horrible fardeau. Un invité de l'un de nos petits groupes Alpha a décrit le sentiment de culpabilité comme comparable à la sensation physique d’« un très mauvais cas d'indigestion ». Mais la culpabilité est plus qu'une simple sensation physique. Elle a des conséquences émotionnelles et spirituelles bien plus conséquentes.

Dieu nous a tous équipés d’un sens moral – une conscience. Souvent, nous nous sentons coupables d’avoir fait quelque chose que nous savons être mal. Cependant, nos consciences d’êtres humains déchus ne sont pas parfaites. Nous ressentons parfois une fausse culpabilité. Nous nous sentons coupables de choses qui ne sont pas vraiment de notre faute. Nous avons besoin que notre conscience soit éduquée par la parole de Dieu.

À d’autres moments au contraire, nous ne nous sentons pas coupables de choses dont nous devrions nous sentir coupables – nous avons dans ces cas, besoin que notre conscience soit éveillée par l'Esprit de Dieu.

David a eu l'occasion de se débarrasser de la personne qui essayait de le tuer – Saül (24,1-4). Au lieu de saisir cette occasion, David s'est contenté de couper un coin de la robe de Saül afin de lui prouver qu'il aurait pu le tuer s'il l'avait voulu.

Néanmoins, David a été pris de remords. « Après cela, le cœur de David se met à battre très fort » (v.6). Il se sentait coupable. David avait manifestement une conscience très sensible et se sentait coupable d'avoir fait cela à “l'oint du Seigneur“, celui que le Seigneur a « consacré… comme roi » (v.7). Pourtant, il a été en mesure de déclarer à Saül : « … tu le vois, je n'ai pas l'intention de te faire du mal, ni de me soulever contre toi. Tu le vois, je n'ai commis aucun péché contre toi » (v.12b).

Il semblerait que Saül lui-même ait à un moment, été frappé par sa conscience ; il « commence à pleurer très fort » : « C'est toi qui as raison… Tu m'as fait du bien, et moi, je t'ai fait du mal » (v.18). Au milieu de sa jalousie, Saül a eu un étrange moment de lucidité – au cours duquel il a ressenti une véritable culpabilité.

David a évité de porter tout fardeau de culpabilité supplémentaire. Il était sur le point de venger les mauvais traitements que Nabal lui avait infligés, à lui et à ses hommes. Abigail est venue à la rescousse. Avec beaucoup d'habileté et de diplomatie, elle apporta des cadeaux à David et lui dit : « Mon maître, c'est moi qui suis coupable… le Seigneur lui-même va t'empêcher de verser le sang » (25,24-26).

Elle a poursuivi en disant : « il ne faudrait pas que tu aies la conscience tourmentée par le remords d'avoir tué inutilement quelqu'un et de t'être fait justice toi-même » (v.31) (NFC).

David réalisa qu'Abigail l'avait sauvé du fardeau de la culpabilité : « Je te remercie aussi, parce que ton bon sens m'a empêché de tuer quelqu'un et de me faire justice moi-même » (v.33). La compétence d'Abigail est une compétence que nous avons tous à développer. Il est bon de parler avec sagesse et diplomatie, lorsque l’on conseille les autres sur la manière dont ils devraient agir, afin qu'ils évitent de faire des choses qui les rendront coupables.

David a évité de se charger lui-même du jugement. Alors, le Seigneur « frappa Nabal, et il mourut » (v.38) (Colombe). Lorsque David apprit la mort de Nabal, il dit : « Je remercie le Seigneur ! Quand Nabal m'a insulté, le Seigneur a pris ma défense, il m'a empêché de faire le mal. Et la méchanceté de Nabal, il l'a fait retomber sur sa tête » (v.39). Pour finir, tout se termine bien avec le mariage de David avec la nouvelle veuve Abigail.

Que nous ayons ou non les sensations qui l'accompagnent, le fardeau de la véritable culpabilité est réel pour tous. Jésus est mort sur la croix pour prendre sur lui notre culpabilité.

Merci, Seigneur, de prendre ma culpabilité, mes peurs, mes soucis et mes angoisses et de porter chaque jour mon fardeau.

Pippa Adds

1 Samuel 25,18-19

Il s'agit là de problèmes de restauration à leur apogée, avec un niveau de stress maximum ! Abigail et toute sa communauté risquaient d’être mises à mort si elle ne délivrait pas les victuailles à temps. Je suis impressionnée qu'Abigail ait réussi à préparer en vitesse deux cents pains (ça c'est de la cuisson rapide !), du vin, des figues pressées, des céréales grillées, des gâteaux aux raisins et cinq moutons parés ! Elle a sauvé la situation. Mes problèmes de restauration semblent plutôt mineurs en comparaison !

References

Winston Churchill, *Au milieu de ces tempêtes : Pensées et aventures* (C. Scribner's Sons, 1932), p.113. Oliver James, *Affluenza* (Vermillion, 2007) p.35. Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.