La Bible en 1 an 2025Sample

Chaque crise représente une opportunité
Le président John F. Kennedy a un jour fait remarquer que “lorsqu'il est écrit en chinois, le mot "crise" est composé de deux caractères. L'un représente un danger, et l'autre une opportunité. Chaque moment de crise représente en même temps une opportunité. Les crises sont souvent causées par des difficultés inattendues.” Nous avons tous des problèmes. Beaucoup d'entre nous seront confrontés à des crises. Comment réagissez-vous à un moment de trouble, de danger ou de difficultés inattendues dans votre vie personnelle ? Comment réagir face à des difficultés inattendues dans l'Église ou dans notre pays ? Que faisons-nous lorsque nous sommes “*au bout du rouleau*”, et que l’on ne peut « plus tenir debout » (Psaumes 107,27a) ? Que faisons-nous lorsque « la *vérité de la Bonne Nouvelle* » est en jeu ? (Galates 2,5). Comment réagir face à un « *jour de détresse* » dans notre vie ? (Ésaïe 37,3) (TOB).Psaume 107,23-32
Criez vers le Seigneur dans la prière
Il peut y avoir des moments dans votre vie où vous devez faire face à de grandes tempêtes. La « tempête » semble souffler et des vagues sont « soulevées » (v.25) (TOB). Votre courage s'effondre (v.26b) et vous atteignez la limite de vos capacités (vv.26-27). Vous êtes confrontés à une tempête inattendue et vous ne savez pas comment vous en sortir.
Ce psaume vous dit comment réagir :
« … dans leur malheur, ils ont crié vers le Seigneur, et le Seigneur les a délivrés de leur peur » (v.28).
Dieu n'est jamais en retard, jamais en avance. Il est toujours à l'heure !
« Il a calmé la tempête, et les vagues sont restées tranquilles. Les marins étaient remplis de joie en voyant le calme de la mer. Le Seigneur les a conduits au port qu'ils voulaient atteindre » (vv.29-30b).
Lorsque Dieu répondra à votre appel à l'aide, n'oubliez pas de le remercier :
« Qu'ils remercient le Seigneur pour son amour, pour ses actions étonnantes envers les humains ! Qu'ils disent sa grandeur dans l'assemblée du peuple, qu'ils chantent sa louange au conseil des anciens ! » (vv.31-32)
Seigneur, merci pour les nombreuses fois où tu m'as entendu·e et secouru·e. Je t’appelle aujourd'hui à l'aide dans ma propre vie et pour l'Église dans cette nation.
Galates 2,1-10
Utilisez les compétences, la diplomatie et le courage
Comme nous l'avons vu hier, nous pouvons parfois être tentés de regarder de haut d'autres sections de l'Église, d'autres confessions ou d'autres chrétiens et désirer qu'ils soient plus comme nous ! Si seulement ils faisaient les choses plus comme nous, ils seraient de “vrais” chrétiens ou de “meilleurs” chrétiens ! En pensant ainsi, nous nions en fait que la foi en Jésus suffit.
C'est ce qui arrivait aux églises de Galatie. On leur disait que leur foi en Jésus ne suffisait pas. S'ils voulaient être de “vrais” chrétiens, ils devaient être circoncis.
L'Église primitive était confrontée à une crise inattendue et l'apôtre Paul a dû utiliser chaque once de son courage et de sa détermination, combinés à l'habileté et à la diplomatie, pour éviter une division et une scission préjudiciables dans l'Église.
Paul tient à préciser qu'il a agi sous la direction et l'action du Saint-Esprit : « j’y montai à la suite d’une révélation » (v.2) (Colombe). Paul était convaincu de la validité de l'Évangile qu'il prêchait, mais il était également soucieux de l'unité : « … À Jérusalem, j'ai présenté aux chrétiens la Bonne Nouvelle que j'annonce à ceux qui ne sont pas juifs. Je l'ai aussi présentée aux responsables de l'Église dans une réunion à part. En effet, je ne voulais pas que mon travail d'aujourd'hui et d'hier soit perdu » (v.2).
Il a emmené avec lui deux amis : Barnabas et Tite. Barnabas était juif et Tite était Grec (un païen non circoncis). Pour un Juif du premier siècle, il y avait deux sortes de personnes dans le monde : Juifs et Grecs (circoncis et non circoncis). La circoncision était un signe qui marquait l’identité juive, conformément à l'ordre de Dieu (Genèse 17,9-14). Elle signifiait l'alliance de Dieu avec son peuple élu.
Pourtant, Paul a choisi Tite comme l'un de ses compagnons. C’est assez significatif, « on n'a même pas obligé Tite, qui était avec moi et qui est grec, à se faire circoncire » (Galates 2,3). L’argument de Paul dans ce passage est que les apôtres de Jérusalem (Jacques, Pierre et Jean) avaient convenu que la Bonne nouvelle de Jésus-Christ était pour tous : Juif et païen, circoncis et non circoncis.
Paul se trouvait dans l’obligation de défendre « cette liberté qui nous vient du Christ Jésus » (v.4). La vraie liberté ne se trouve que dans la foi en Christ. La nécessité de la circoncision pour se justifier devant Dieu ferait de nous des esclaves (v.4).
S'ils avaient cédé aux demandes de circoncision des convertis païens, ils auraient nié l'essence même de l'Évangile. Le but de cette lettre était d'expliquer « la vérité de la Bonne Nouvelle » (v.5). Paul voulait démontrer que la vie, la mort et la résurrection de Jésus avaient rempli toutes les exigences de la loi de Moïse.
La réunion de Jérusalem avait pour but de résoudre la question de la circoncision. La décision prise est l'une des plus importantes jamais prises dans l'histoire de la chrétienté. La décision alors prise a permis d'éviter une division désastreuse au sein de l'Église. La crise était devenue une opportunité.
Non seulement la question avait été résolue, mais l'Évangile prêché par Pierre et Paul avait été fermement établi comme étant le même (v.6). Les dirigeants de Jérusalem ont reconnu que l'apostolat de Paul présentait toutes les marques de l'autorité donnée par Dieu.
Pierre et les autres ont accepté Paul et se sont mis d'accord sur un partage des responsabilités – Paul pour les non-juifs et Pierre pour les juifs. Le même Évangile serait apporté dans deux sphères différentes par des personnes différentes. Ils se sont serrés la main pour signifier leur intention d’honorer l'accord (vv.7-9). Ce fut un moment extrêmement important pour l'Église primitive.
Les parties ont eu une discussion sensée et détaillée sur leurs différences. Paul refusait de se laisser impressionner, bien que ceux qu'il rencontrait soient « considérés comme des colonnes » (v.9) (TOB). C'était, tout de même un sacré groupe à affronter ! On suppose que Jacques était déjà devenu le chef de l'église de Jérusalem. Pierre et Jean étaient tous deux membres du cercle rapproché de Jésus.
Un accord satisfaisant avait été conclu. Paul semble avoir agi avec respect et courtoisie, bien qu'il soit un homme déterminé et conscient d'une mission particulière. Il ne permettrait pas que l'opposition extérieure, ni le découragement, l'empêchent de faire ce qu'il était appelé à faire.
La seule condition posée par les dirigeants de Jérusalem ne posait aucun problème à Paul : « se souvenir des pauvres » (v.10). L'Église doit toujours donner la priorité aux pauvres et aux défavorisés de la société.
Seigneur, s'il te plaît, donne-moi les compétences, la diplomatie et le courage que l'apôtre Paul avait. Aide-nous, comme Paul, à embrasser toute l'Église de Jésus-Christ.
Ésaïe 36,1-37,38
Amenez au Seigneur la situation “intenable”
Est-ce que vous avez déjà été raillés ou s’est-on moqué de vous du fait de votre foi en Dieu ? Les gens disent : “Vous pensez vraiment que Dieu est avec vous ? N'est-ce pas juste votre ami imaginaire ? Vous pensez vraiment qu’avoir confiance en Dieu va vous faire du bien ?” C'est ainsi que le peuple de Dieu a été nargué tout au long de l'histoire.
Le peuple de Dieu a été confronté à une attaque inattendue. C'est un évènement si important qu'il est rapporté trois fois dans la Bible (voir 2 Rois 18 ; 2 Chroniques 32). Sennakérib, roi d'Assyrie, attaquait Jérusalem avec une importante armée. Ses serviteurs se moquaient des gens en leur disant : « Tu mets ta confiance en quoi ? » (Ésaïe 36,4). On se moquait d'eux et on les ridiculisait pour leur foi en Dieu.
Cette situation devait sembler intenable – personne d'autre n'avait jamais été délivré « de la main du roi d’Assyrie » (v.18). Mais le peuple n’a pas répondu aux moqueries. Parfois, la meilleure réponse aux critiques, c’est de garder un silence digne : « Tous ceux qui étaient là gardaient le silence, personne ne disait un mot. En effet, le roi Ézékias leur avait commandé de se taire » (v.21).
Le roi Ézékias a répondu à la crise en déchirant ses vêtements, en revêtant un sac et en se rendant dans le temple du Seigneur (37,1). Il a envoyé chercher le prophète Ésaïe. Ézékias a dit : C'est « un jour de grande inquiétude, de punition et de honte » (v.3). Ézékias a demandé à Ésaïe de prier (v.4).
Ésaïe répondit en disant que le message de Dieu était : « N'aie pas peur de ce qu'ils ont dit. Leur roi va apprendre une nouvelle. Je vais alors lui donner l'idée de retourner dans son pays, et là-bas je le ferai mourir par l'épée. » (vv.6-7)
Lorsqu'Ézékias a reçu une lettre de menaces, il est monté à la maison du Seigneur, il l'a « ouverte devant le Seigneur » et a prié : « Seigneur de l'univers … c'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes du monde. C'est toi qui as fait le ciel et la terre. Seigneur, écoute avec attention, regarde bien. Entends les insultes que les messagers de Sennakérib ont lancées contre toi, le Dieu vivant ! ... Mais toi, Seigneur notre Dieu, sauve-nous du pouvoir de Sennakérib ! Alors tous les royaumes de la terre sauront, Seigneur, que toi seul, tu es Dieu » (vv.14-20).
Ésaïe lui a envoyé un message : « Voici ce que le Seigneur, Dieu d'Israël, répond à la prière que tu lui as faite … Je protégerai cette ville et je la sauverai. Je ferai cela parce que je suis Dieu, et que je suis fidèle à David, mon serviteur. » (vv.21,35)
Dieu a entendu la prière d'Ézékias et d'Ésaïe et il a sauvé et délivré son peuple (vv.36-38).
Seigneur, le nom de Jésus n'est plus honoré dans notre société. Pourrais-tu répandre un esprit de prière et de supplication sur ton peuple afin que nous puissions nous tourner vers toi dans la prière. Entends notre prière et délivre-nous en cette période de crise.
Pippa Adds
Galates 2,10
« Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres de leur Église, et je l'ai fait de tout mon cœur »
Je suis moi aussi tout à fait disposée à me souvenir des pauvres, mais il m'arrive parfois de me sentir trop bouleversée pour savoir quoi faire, ou trop préoccupée ou désillusionnée par quelqu'un qui m’accompagne quelque part. Pourtant, il ne faut pas se décourager, mais, comme le dit la Bible, continuer à se souvenir des pauvres.
References
John F. Kennedy dans un discours prononcé lors de la convocation du United Negro College Fund le 12 avril 1959. Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000. Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019. Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010. Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.About this Plan

La Bible en 1 an est un plan quotidien qui vous fait parcourir toute la Bible en un an seulement. Il s’adresse à tous ceux qui recherchent une manière simple et structurée de lire la Bible. Chaque journée est divisée en lectures courtes : un psaume ou un proverbe, une passage de l'Ancien Testament, ainsi qu’un passage du Nouveau Testament, accompagnées des commentaires et des idées pratiques de Nicky et Pippa Gumbel.
More
Related Plans

Sharing Your Faith

All the Praise Belongs: A Devotional on Living a Life of Praise

Money Matters

What Is My Calling?

Jesus Meets You Here: A 3-Day Reset for Weary Women

1 Corinthians

Launching a Business God's Way

Overwhelmed, but Not Alone: A 5-Day Devotional for the Weary Mom

Unshaken: 7 Days to Find Peace in the Middle of Anxiety
