Responsabilité sociale du chrétien.

Nous lisons aujourd’hui la Partie 5 de la Déclaration de Lausanne : Responsabilité sociale du chrétien. Lire ici

Nous affirmons que Dieu est à la fois le Créateur et le Juge de tous les hommes; nous devrions par conséquent désirer comme lui que la justice règne dans la société, que les hommes se réconcilient et qu’ils soient libérés de toutes les sortes d’oppressions.

Les évangéliques ont un passé remarquable d’action sociale. Cependant, au cours des dernières années, nous avons eu tendance à dissocier l’évangélisation de la préoccupation sociale et à nous concentrer presque exclusivement sur l’évangélisation, ce qui a conduit à un déséquilibre, voire à une parodie de l’Évangile.

La Déclaration de Lausanne combat cette tendance par deux proclamations importantes :

• Confession. Nous confessons et nous repentons d’avoir négligé notre responsabilité de chrétiens et d’avoir polarisé l’évangélisation et l’action sociale ;
• Affirmation. Nous affirmons que l’évangélisation et l’engagement sociopolitique font tous deux partie de notre devoir chrétien.

Nous pouvons désormais nous pencher sur quatre doctrines principales qui forment le socle de notre responsabilité sociale, c’est-à-dire les doctrines de Dieu et de l’homme, du salut et du Royaume.

La doctrine de Dieu

Cette partie de la Déclaration s’ouvre sur une affirmation concernant Dieu, nous rappelant que notre théologie doit toujours gouverner notre conduite. Sont réunis la création et le jugement, le commencement et la fin des temps (Actes 17.26, 31), montrant que Dieu ne s’intéresse pas seulement à l’Église, mais au monde. Il a créé tous les humains et ils devront tous lui rendre compte au jour du jugement.

C’est une vérité que nous devons absolument saisir pour bien mesurer la portée de la tâche d’évangélisation qui nous incombe. Nous devons en particulier partager sa préoccupation pour la justice et la réconciliation, pour la libération de l’oppression (Amos 1-2), des valeurs établies pour la société bien avant que les êtres humains les aient réclamées. Dieu aime le bien et déteste le mal (Psaume 11.4-7 ; 33.5).

Le psalmiste écrit à propos du roi : « Tu aimes la justice et tu déteste la méchanceté » (Psaume 45.7 ; Hébreux 1.9). Cela devrait être vrai de nous tous. « Cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien, recherchez le droit, ramenez l’oppresseur dans le droit chemin, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Ésaïe 1.16-17).

Réflexion

Votre vision de la mission inclut-elle l’appel de Dieu à poursuivre la justice et la réconciliation, et à prendre soin de ceux qu’on opprime ?

Prière

Seigneur, accorde mon cœur à ta justice et ta miséricorde. Enseigne-moi à aimer la droiture et à agir avec compassion.