3 choses à faire lorsqu'on prie pour un maladeExemple

Jour 2 – Prier avec autorité et sans vaciller

Après avoir semé la Parole, vient le moment d’entrer en action : prier avec une conviction ferme, débarrassée de toute hésitation. Jésus n’a jamais demandé de longues supplications incertaines ; il a ordonné de guérir les malades. Autrement dit, notre rôle n’est pas de plaider pour que Dieu agisse, mais de libérer ce qu’Il a déjà acquis à la croix.

Prendre autorité commence par changer de vocabulaire. Une prière du genre : « Seigneur, vois la souffrance de cette personne et, si c’est ta volonté, fais quelque chose » entretient le doute. Le doute est l’ennemi de la foi ; il empêche la promesse de germer. Le malade doit pouvoir s’appuyer sur une certitude, pas sur un « peut-être ». C’est pourquoi nous proclamons la volonté de Dieu révélée dans les Écritures : le Christ a porté nos maladies, et par ses blessures la guérison a déjà été préparée (Ésaïe 53 : 5).

Ensuite, adresse-toi directement à la maladie. De la même façon qu’on parle à un démon pour lui ordonner de sortir, on parle aux cellules malades pour leur ordonner de se restaurer. Cette démarche n’est pas de la présomption ; c’est l’obéissance au mandat de Jésus. La puissance ne provient pas de notre voix, mais de notre alignement sur la Parole.

Le Maître enseigne un principe clé : quand vous priez, croyez que vous avez déjà reçu, et vous verrez se réaliser ce que vous demandez. La foi se situe donc avant la manifestation visible. Elle ne s’appuie ni sur la durée de la prière ni sur le volume des mots, mais sur la promesse inébranlable de Dieu. Multiplier les phrases pour se rassurer soi-même n’ajoute aucune puissance ; au contraire, cela trahit un manque de confiance.

Concrètement, formule une déclaration simple et scripturaire : « Parce qu’il est écrit que nous sommes guéris par les meurtrissures de Jésus, je commande maintenant à cette douleur de quitter ton corps ». Remercie ensuite Dieu pour l’œuvre accomplie, non comme un vœu pieux mais comme un acte de foi. Puis invite la personne à vérifier : « Teste ton mouvement, dis-moi ce qui a changé ». Cette vérification n’est pas une mise à l’épreuve de Dieu ; c’est la preuve que tu crois vraiment que quelque chose s’est produit.

Si les symptômes persistent, ne cède ni à la panique ni au fatalisme. Rappelle-toi que la Parole de Dieu est la norme, non le ressenti. Réaffirme la promesse, maintiens ton autorité, et demeure dans la paix. La foi ne se mesure pas à l’intensité émotionnelle, mais à la persévérance tranquille qui s’appuie sur ce que Dieu a déclaré vrai.

En somme, prie comme un ambassadeur mandaté : tu représentes un royaume où la maladie n’a pas de droit de séjour. Ose parler avec autorité, sans formule magique ni posture dramatique. Une simple phrase, prononcée dans la foi et ancrée dans la Parole, suffit pour libérer la puissance de guérison que le Christ a déjà payée pour nous tous.