3 choses à faire lorsqu'on prie pour un maladeExemple

Jour 1 – Préparer le terrain avec la Parole de Dieu

Avant de poser la main sur le malade, notre première mission est de semer la Parole pour que la foi germe et porte du fruit. La guérison n’est pas un concours d’émotions ; elle repose sur une conviction ferme : Dieu veut et peut restaurer les corps. Le livre des Proverbes rappelle que prêter une oreille attentive aux paroles divines apporte vie et santé à tout notre être (Proverbes 4 :20-22). Autrement dit, la Bible n’est pas seulement un recueil d’histoires ; elle contient la semence qui active la guérison.

Quand nous nous contentons de prier « Seigneur, si c’est ta volonté, guéris-le », nous semons le doute plutôt que la foi. Or la foi ne peut naître sur un terrain d’incertitude. Notre responsabilité est donc de proclamer ce que Dieu déclare déjà. Dans la scène du temple, Pierre fixe le regard du boiteux et éveille son attente : l’homme s’attend à recevoir quelque chose (Actes 3 :4-6). L’apôtre ne lui remet pas un simple encouragement, mais prépare son cœur à croire que le miracle est possible.

Le même principe se retrouve quand Paul, en voyant qu’un auditeur avait la foi pour être guéri, libère aussitôt la puissance divine (Actes 14 :9-10). Paul n’improvise pas ; il reconnaît la foi déclenchée par la Parole annoncée quelques instants plus tôt. Ainsi, avant de prier, ancre la promesse de Dieu dans l’esprit du malade : récite des versets clairs sur la guérison, explique-les, répète-les jusqu’à ce que l’assurance remplace l’hésitation.

Le prophète Ésaïe affirme que c’est grâce aux meurtrissures du Serviteur souffrant que nous sommes déjà rétablis (Ésaïe 53 :5). Cette vérité retire toute pression : le malade n’a rien à mériter ; le prix a été payé à la croix. Lorsque tu déclares cette bonne nouvelle, demande simplement : « Crois-tu que Jésus a déjà tout accompli pour toi ? » Si la réponse est oui, l’atmosphère change : la Parole a trouvé un terrain fertile.

Concrètement, prends le temps de partager un ou deux versets pertinents, de les expliquer simplement, puis de laisser la personne les répéter à voix haute. Cette confession active sa foi et prépare ton propre cœur à prier avec assurance. Tu ne t’appuies plus sur ton éloquence ni sur ta compassion, mais sur la fidélité de Dieu à confirmer Sa Parole.

Tant que la semence n’est pas plantée, n’essaie pas de récolter ; sinon tu arracherais la plante avant qu’elle ne sorte de terre. Mais dès que la promesse est enracinée, la guérison peut jaillir rapidement, parfois instantanément. La Parole précède toujours la puissance : prépare le terrain, et la moisson de guérisons suivra inévitablement.