La Déclaration De Lausanne | Un Parcours De 30 JoursExemple

L’urgence de l’évangélisation

Nous poursuivons aujourd’hui la lecture de la Partie 9 de la Déclaration de Lausanne : L’urgence de l’évangélisation. Lire ici toute la partie 9.

Dans un pays déjà évangélisé, il peut être parfois nécessaire de réduire le nombre des missionnaires étrangers et de restreindre l’aide financière pour faciliter la croissance de l’Église indigène et l’aider à acquérir plus de confiance en elle-même, et débloquer ainsi des fonds pour les régions non évangélisées. Les missionnaires devraient se déplacer de plus en plus librement au travers des six continents, animés d’un esprit d’humilité et de service. Notre but : obtenir par tous les moyens et le plus tôt possible que chaque homme puisse entendre, comprendre et accepter la Bonne Nouvelle. Ce but ne sera certainement pas atteint sans sacrifice.

Cette section attire également l’attention sur les modalités pratiques de l’activité misionnelle transculturelle.

Les missionnaires transculturels

Le visage de la mission à l’échelle du monde a changé depuis la rédaction de la Déclaration. Des milliers de missionnaires issus du Sud sont à l’œuvre en Occident avec une grande efficacité ; des milliers d’autres sont à l’œuvre au sein d’autres cultures dans leur propre nation ou dans les nations voisines.

Si dans certaines situations, une réduction du nombre des missionnaires étrangers ou d’un financement extérieur peut encore être envisagée, il faut le comprendre à la lumière de trois précisions importantes :

• Premièrement, une telle réduction ne s’appliquerait que dans un pays déjà évangélisé ;
• Deuxièmement, le but d’une telle réduction devrait être de favoriser une autonomie grandissante. Il arrive que des missionnaires occupent trop longtemps des rôles de direction, empêchant l’Église de former ses propres responsables et perpétuant une dépendance immature. Nous devons reconnaître cet échec et en tirer les leçons ;
• Troisièmement, l’objectif ultime ne devrait pas être de réduire la poussée missionnaire globale, mais de la favoriser car une telle décision libérerait des ressources pour des régions non évangélisées. Notre désir devrait être fondamentalement d’augmenter les forces disponibles pour la moisson. Nous avons besoin de serviteurs qui présentent la parole de vie avec amour et humilité, pas d’ouvriers fiers et dominateurs. Nous avons besoin de serviteurs qui présentent la parole de vie à tous.

Le but ultime demeure le même : permettre, par tous les moyens et le plus tôt possible, à chaque être humain d’entendre la Bonne Nouvelle, et cela non par hasard ou superficiellement, mais de manière à la comprendre et, par la grâce de Dieu, l’accueillir.

Réflexion

Comment la mission trans-culturelle pourrait-elle être plus efficace dans votre région ?

Prière

Seigneur, fais de moi ton humble serviteur, ton humble servante, prêt·e à aller n’importe où et à servir toute personne sans distinction pour ta gloire.