Les 5 grandes façons dont les démons attaquent les croyantsExemple

Jour 1 : Déjouer les ruses de l’ennemi

L’une des attaques les plus courantes que les démons dirigent contre les croyants, c’est l’accusation. La Bible nous dit dans Apocalypse 12:10 que Satan est l’accusateur des frères. Son objectif est de nous enchaîner à notre passé en utilisant la honte et la culpabilité pour nous éloigner de la grâce de Dieu. Ce mécanisme est redoutablement subtil : même lorsque tout semble aller bien, une pensée surgit, nous accable et vole notre paix et notre joie.

Tu es peut-être en train d’adorer Dieu de tout ton cœur, mais voilà qu’une pensée surgit : « Es-tu vraiment digne ? Tu te souviens de ce que tu as fait cette semaine ? » Ces pensées ne viennent pas de Dieu. Elles sont envoyées pour te ramener à tes manquements et créer une introspection malsaine. Le piège, c’est de croire que tu ne seras jamais assez bien, et de vivre constamment dans la culpabilité.

Mais la vérité, c’est que Jésus n’a pas seulement pris ton péché à la croix — il a aussi pris ta honte. Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient, Il l’a détruit en le clouant à la croix (Colossiens 2:14). Ce qui te condamnait a été annulé. Tu n’as pas à réécrire ce que Jésus a effacé. Ce mensonge de l’ennemi doit être rejeté.

Paul nous rappelle dans Romains 8:1 qu’« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (LSG). C’est une vérité fondamentale. Tu es justifié(e) par le sang de Jésus. Cela ne veut pas dire que tu peux pécher librement, mais cette grâce te pousse à la piété, comme il est dit dans Tite 2. Elle t’amène à aimer Dieu et à renoncer au monde, non par peur, mais par amour.

Pour résister à l’accusation, il y a trois étapes essentielles : premièrement, rejette les mensonges de l’ennemi ; deuxièmement, déclare la vérité de la Parole ; troisièmement, refuse de t’identifier à ton passé. Ton identité n’est pas définie par tes fautes mais par ta position en Christ. Jésus te déclare saint(e), non pas parce que tu es parfait(e), mais parce qu’il te voit à travers Son sang. Comme Paul le dit : « Qui me délivrera de ce corps de mort ? » La sanctification est un chemin, pas un état définitif.

Le diable veut te faire croire que tu es encore condamné(e), mais tu es libre. Le combat commence dans tes pensées : garde-les captives à l’obéissance de Christ. Et souviens-toi : ce que Dieu a pardonné, l’ennemi ne peut plus l’accuser.