Les portes démoniaquesExemple

Jour 1 – Pourquoi l’ennemi ne part pas malgré la prière ?
Beaucoup de croyants témoignent : « J’ai confessé mes fautes, renoncé à mes vieilles habitudes et fermé toutes les portes, pourtant la pression spirituelle reste incessante. » Ce malaise provient souvent d’une vision incomplète de la notion de « porte ouverte ». On imagine qu’une simple repentance ferme définitivement l’accès au diable ; or Jésus avertit qu’un esprit impur, chassé d’un homme, parcourt des lieux arides, puis revient inspecter l’ancienne demeure – et, si l’entrée lui est à nouveau possible, il s’y réinstalle avec plus de force (Matthieu 12:43-45). Autrement dit, l’ennemi a pour habitude de repasser voir si la voie est libre.
Pourquoi semble-t-il parfois réussir ? Parce qu’une porte n’est pas seulement une action pécheresse ; c’est aussi la manière de raisonner qui l’a rendue possible. Imaginons une porte bien close : si la poignée est toujours la même, celui qui possédait le double des clés hier peut réintroduire la même tentation demain. Le péché confessé équivaut à claquer la porte, mais le renouvellement de l’intelligence représente le changement de serrure. Sans cette étape, le diable continue d’essayer, encore et encore, jusqu’à trouver l’angle mental qui ouvre la faille.
L’apôtre Paul renforce cette idée quand il ordonne : « Ne laissez aucune prise au diable » (Éphésiens 4.27). Fermer une prise, c’est certes refuser l’acte mauvais ; mais c’est surtout assainir la pensée qui l’a autorisé. Un croyant peut clamer : « Tout est réglé », tout en conservant les mêmes raisonnements qui, sous la pression, reproduiront la chute. L’impression d’être « la cible quotidienne » provient donc moins d’un manque de volonté que d’un verrou resté inchangé.
Prenons un exemple : un chrétien regrette son erreur, demande pardon, tourne le dos au péché – la porte est fermée. Cependant, si ses pensées n’ont pas évolué, le barillet reste d’origine. L’ennemi revient, insère l’ancienne clé – les anciens schémas, les vieux raisonnements – et s’acharne jusqu’à ce que la porte cède. D’où l’importance cruciale de laisser la Parole façonner nos pensées plutôt que nos souvenirs de faute ou la peur de retomber.
En pratique, cette première prise de conscience appelle deux réponses. D’abord, reconnaître honnêtement la dimension invisible du combat : les attaques prolongées signalent généralement une serrure intacte. Ensuite, engager un processus délibéré de transformation intérieure : méditer l’Écriture, aligner son regard sur les promesses divines et rejeter toute pensée qui contredit l’identité en Christ. Tant que le verbe « penser » n’est pas converti, la fermeture reste provisoire ; une fois la serrure changée, l’esprit impur revient, constate que le mécanisme ne réagit plus à ses signaux et s’en va, incapable d’opérer.
Ainsi, résister au diable demande plus qu’un refus ponctuel ; cela exige de reconfigurer l’ossature même de notre réflexion pour que l’ennemi ne reconnaisse plus la voie d’accès. La clé de la victoire durable est dans le renouvellement quotidien de l’intelligence, et non dans la seule répétition du « je te résiste ».
Écritures
À propos de ce plan

Vous avez tout confessé, mais le combat spirituel continue ? Et si la porte était fermée… mais la serrure encore ouverte ? Découvrez durant ces trois jours pourquoi l’ennemi revient malgré vos prières, comment il exploite vos pensées non renouvelées, et surtout, comment vivre une repentance véritable qui ferme définitivement l’accès à votre vie. Trois clés puissantes pour marcher dans une liberté durable.
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Nous voudrions remercier Jérémy Pothin pour avoir fourni ce plan. Pour plus d'informations, s'il vous plaît visitez: www.jeremypothin.com
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