Sa souffrance, notre victoire

Poursuivons notre voyage dans une des scènes les plus atroces de toute l’Histoire de l’humanité. Pilate fit brutalement battre Jésus avec un fouet portant des lanières de cuir incrustées de métal. Ce fouet en cuir, muni de morceaux d'os et de métal aiguisés, était connu sous le nom de « scorpion ». Les historiens rapportent que de nombreuses personnes n'ont pas survécu à cette flagellation cruelle. Les fouets étaient connus pour ouvrir la chair et couper les muscles et les tendons jusqu'à l'os. C'est Son amour pour nous qui Lui a permis d'endurer un tel traitement. C’est à ce moment précis que Jésus a payé le prix pour notre guérison (És 53:5).

Puis, les soldats romains ôtèrent Ses habits et le couvrirent d’un manteau écarlate. Celui qui est vêtu d’une lumière inapprochable, d’une gloire splendide et d’une majesté infinie est désormais nu, habillé d’un manteau écarlate en guise de pure moquerie. Le Christ a délaissé Son diadème céleste pour porter une couronne d’épines, afin de pouvoir nous donner une pensée véritablement libre et saine. Les soldats donnèrent un roseau dans la main droite du Roi des anges, ne sachant pas qu’Il possède le sceptre d’équité éternel.

Enfin, lorsqu’on cracha sur le corps déchiqueté, meurtri et saignant de Jésus, il se passa quelque chose d’extraordinaire. Ce que l’Homme a de plus mauvais, de plus dégoûtant et infâme à donner – la salive, rencontra ce que Dieu a de plus merveilleux à donner – Son propre sang.

Prière : Seigneur, mes mots sont trop petits pour exprimer ma reconnaissance et mon amour pour Toi. Merci d’avoir été humilié, battu et moqué plus que n’importe quel homme… tout ça pour moi. Oh merci Jésus pour Ton amour. Je T’aime tellement. Amen.

Jean-Luc Trachsel