Boaz - Le leader qui donne du pouvoir !

Comment Boaz était-il capable d'être un chef d'entreprise agréable à côtoyer? Comment savait-il ce qui se passait dans son domaine ? Comment faisait-il pour rester au courant de tout ? En donnant du pouvoir à son contremaître.

Lorsque Boaz est arrivé dans son champ et qu'il a remarqué qu'il ne reconnaissait pas Ruth, il s'est adressé directement à la personne en qui il avait confiance et dont il savait avoir une réponse, son contremaître. Non seulement son contremaître a pu lui dire qui était Ruth, mais il savait aussi pourquoi elle était là.

Boaz s'est appuyé sur son contremaître pour lui fournir les informations dont il avait besoin ET a fait confiance à son jugement. C'est le contremaître qui a permis à Ruth de ramasser le grain dans le champ avec les autres moissonneurs.

Ruth 2 : 6-7 - Le contremaître répondit : "C'est la jeune femme de Moab qui est revenue avec Naomi. Elle m'a demandé ce matin si elle pouvait ramasser le grain derrière les moissonneurs. Depuis, elle travaille dur, à l'exception de quelques minutes de repos à l'abri." (NLT)

Après avoir entendu cela, Boaz n'a pas défait ce que le contremaître avait dit ou fait, ni ne l'a corrigé pour avoir pris cette décision. Au lieu de cela, il s'est approché de Ruth et a souligné son engagement et son accord avec la décision du contremaître.

Ruth 2 : 8 - Boaz s'approche et dit à Ruth : " Écoute, ma fille. Reste ici avec nous lorsque tu récoltes du grain ; ne va pas dans d'autres champs. Reste derrière les jeunes femmes qui travaillent dans mon champ. (NLT)

Cet engagement total et cette responsabilisation de Boaz envers son contremaître semblent, comme nous l'avons vu avec sa personnalité, être une habitude. Nous n'avons pas l'impression qu'il s'agissait d'un événement étrange, mais plutôt de la norme. Non seulement cela aurait renforcé la confiance du contremaître, mais cela aurait probablement permis à ses subordonnés de faire leur propre travail librement, créant ainsi une "culture d'autonomisation". Cela aurait également renforcé l'autorité du contremaître aux yeux des moissonneurs travaillant dans le champ.

Bien que cela ne figure pas dans le texte biblique, je soupçonne qu'il y a eu des moments où le contremaître est allé au-delà de ses attributions ou a commis des erreurs. Mais malgré cela, l'impression que nous avons de cette histoire biblique est que Boaz et son contremaître avaient une relation qui permettait au contremaître de prendre des décisions que Boaz approuvait ouvertement.

En tant que dirigeants de notre église locale, de notre lieu de travail, de notre communauté ou de notre famille, sommes-nous prêts à donner du pouvoir à ceux qui travaillent avec ou pour nous ? Sommes-nous prêts à soutenir les idées et le travail de ceux qui sont sous notre autorité ? Nos subordonnés directs ont-ils la liberté de prendre des décisions sans craindre un retour de bâton ?