Osons la générosité dans notre quartier !Exemple

Partager un café

Faire la conversation avec des inconnus ne me dérangeait pas mais ouvrir ma maison à des étrangers, ou ‘exercer l’hospitalité’ pour citer le verset d’Hébreux 13.2, c’était plus problématique. Le mot hébreu traduit ici par ‘exercer l’hospitalité’ (philoxenia) signifie littéralement ‘aimer l’étranger’, c’est-à-dire celui qui me paraît étrange, lointain, inconnu, etc. Or j’avais déjà des difficultés à accueillir mes voisins chez moi.

Lorsque j’ai eu mon premier logement, je voulais adopter la « politique de la porte ouverte » (venez quand vous voulez) et tisser des liens avec tous mes voisins. Mais la vie avait la fâcheuse tendance à me rattraper et bientôt, je me retrouvais à éviter même le contact visuel avec ceux que je croisais dans mon immeuble. Je présumais que mes voisins n’avaient, de toute façon, pas envie de faire ma connaissance ! Puis j’ai suivi les « 40 actes généreux  » ! Quand on nous demandait d’inviter nos voisins à prendre le café chez nous, j’étais enthousiaste sans être complètement à l’aise.

Pourtant, tout ce que j’avais à faire, c’était d’envoyer une invitation… Et ils sont venus ! J’ai découvert que des gens formidables vivaient tout autour de moi et qu’ils aiment la vie communautaire, le partage autour d’une bonne tasse de café ou de thé.

Nos voisins nous connaissent-ils ? Sommes-nous le genre de personne vers qui ils se tourneraient en cas de besoin ? 

Passons à l’action !

Avec qui pourrions-nous « partager un café » aujourd'hui ? Saisissons le moment adéquat et invitons un sans-abri ou une personne marginalisée à partager notre pause-café. Invitons nos voisins chez nous pour un goûter. Apprenons à nous connaître.