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Psaumes 78:1-72

Psaumes 78:1-72 Bible Darby en français (FRDBY)

Prête l'oreille à ma loi, mon peuple! inclinez vos oreilles aux paroles de ma bouche. J'ouvrirai ma bouche en paraboles, j'annoncerai les énigmes des jours d'autrefois, nous avons entendues et connues, et que nos pères nous ont racontées. Nous ne les célerons pas à leurs fils; nous raconterons à la génération à venir les louanges de l'Éternel, et sa force, et ses merveilles qu'il a faites. a établi un témoignage en Jacob, et il a mis en Israël une loi qu'il a commandée à nos pères, pour qu'ils les fissent connaître à leurs fils, Afin que la génération à venir, les fils qui naîtraient, les connussent, et qu'ils se levassent et les annonçassent à leurs fils, Et qu'ils missent leur confiance en Dieu, et qu'ils n'oubliassent pas les oeuvres de Dieu, et qu'ils observassent ses commandements, Et qu'ils ne fussent pas, comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, une génération qui n'a point affermi son coeur, et dont l'esprit n'a pas été fidèle à Dieu. Les fils d'Éphraïm, armés et tirant de l'arc, ont tourné le dos le jour du combat. Ils n'ont pas gardé l'alliance de Dieu, et ont refusé de marcher selon sa loi; Et ils ont oublié ses actes et ses oeuvres merveilleuses, qu'il leur avait fait voir. Il fit des merveilles devant leurs pères dans le pays d'Égypte, dans la campagne de Tsoan. Il fendit la mer, et les fit passer: il fit se dresser les eaux comme un monceau; Et il les conduisit, le jour par une nuée, et toute la nuit par une lumière de feu. Il fendit les rochers dans le désert, et les abreuva comme aux abîmes, abondamment; Et il fit sortir des ruisseaux du rocher, et fit couler les eaux comme des fleuves. Et ils péchèrent de nouveau contre lui, irritant le Très-haut dans le désert; Et ils tentèrent *Dieu dans leurs coeurs, en demandant de la viande selon leur désir; Et ils parlèrent contre Dieu; ils dirent: *Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et les eaux ont coulé, et des rivières ont débordé: pourrait-il aussi donner du pain, ou préparer de la chair à son peuple? C'est pourquoi l'Éternel les entendit, et se mit en grande colère; et le feu s'alluma contre Jacob, et la colère aussi monta contre Israël, Car ils ne crurent pas Dieu, et ne se fièrent pas en son salut, Bien qu'il eût commandé aux nuées d'en haut, et qu'il eût ouvert les portes des cieux, Et qu'il eût fait pleuvoir sur eux la manne pour manger, et qu'il leur eût donné le blé des cieux: L'homme mangea le pain des puissants; il leur envoya des vivres à satiété. Il fit lever dans les cieux le vent d'orient, et il amena par sa puissance le vent du midi; Et il fit pleuvoir sur eux de la chair comme de la poussière, et, comme le sable des mers, des oiseaux ailés; Et il les fit tomber au milieu de leur camp, autour de leurs demeures. Et ils mangèrent, et en furent abondamment rassasiés. Il leur envoya ce qu'ils convoitaient. Ils ne s'étaient pas encore détournés de leur convoitise, leur viande était encore dans leur bouche, Que la colère de Dieu monta contre eux; et il tua de leurs hommes forts, et abattit les hommes d'élite d'Israël. Avec tout cela ils péchèrent encore, et ne crurent point par ses oeuvres merveilleuses; Et il consuma leurs jours par la vanité, et leurs années par la frayeur. S'il les tuait, alors ils le recherchaient, et ils se retournaient, et cherchaient *Dieu dès le matin; Et ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, et *Dieu, le Très-haut, leur rédempteur; Mais ils le flattaient de leur bouche et ils lui mentaient de leur langue; Et leur coeur n'était pas ferme envers lui, et ils ne furent pas fidèles dans son alliance. Mais lui, étant miséricordieux, pardonna l'iniquité et ne les détruisit pas; mais il détourna souvent sa colère, et n'éveilla pas toute sa fureur. Et il se souvint qu'ils étaient chair, un souffle qui passe et ne revient pas. Que de fois il l'irritèrent dans le désert, et le provoquèrent dans le lieu désolé! Et ils recommencèrent et tentèrent Dieu, et affligèrent le Saint d'Israël: ne se souvinrent pas de sa main au jour où il les avait délivrés de l'oppresseur, Lorsqu'il mit ses signes en Égypte, et ses prodiges dans les campagnes de Tsoan, il changea en sang leurs fleuves et leurs courants d'eau, de sorte qu'ils n'en pussent pas boire; Il envoya contre eux des mouches qui les dévorèrent, et des grenouilles qui les détruisirent; Et il livra leurs fruits à la locuste, et leur travail à la sauterelle. Il fit périr leurs vignes par la grêle, et leurs sycomores par les grêlons; Et il livra leur bétail à la grêle, et leurs troupeaux à la foudre. Il envoya sur eux l'ardeur de sa colère, la fureur, et l'indignation, et la détresse, une troupe d'anges de malheur. Il fraya un chemin à sa colère; il ne préserva pas leurs âmes de la mort, et livra leur vie à la peste; Et il frappa tout premier-né en Égypte, les prémices de la vigueur dans les tentes de Cham. Et il fit partir son peuple comme des brebis, et les mena comme un troupeau dans le désert; Et il les conduisit sains et saufs, et ils furent sans crainte; et la mer couvrit leurs ennemis. Et il les introduisit dans les confins de sa sainte terre, cette montagne que sa droite s'est acquise. Et il chassa de devant eux les nations, et leur partagea un héritage, et fit habiter dans leurs tentes les tribus d'Israël. Mais ils tentèrent et irritèrent le Dieu Très-haut, et ne gardèrent pas ses témoignages, Et se retirèrent, et agirent infidèlement, comme leurs pères; ils tournèrent comme un arc trompeur. Et ils le provoquèrent à colère par leurs hauts lieux, et l'émurent à jalousie par leurs images taillées. Dieu l'entendit, et se mit en grande colère, et il méprisa fort Israël. Et il abandonna la demeure de Silo, la tente où il avait habité parmi les hommes; Et il livra à la captivité sa force, et sa magnificence en la main de l'ennemi; Et il livra son peuple à l'épée, et se mit en grande colère contre son héritage: Le feu dévora leurs jeunes hommes, et leurs vierges ne furent pas célébrées; Leurs sacrificateurs tombèrent par l'épée, et leurs veuves ne se lamentèrent pas. Alors le Seigneur s'éveilla comme un homme puissant qui dort, et comme un homme puissant qui, animé par le vin, pousse des cris. Et il frappa ses ennemis par derrière, il les livra à un opprobre éternel. Et il méprisa la tente de Joseph, et ne choisit pas la tribu d'Éphraïm; Mais il choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu'il aima. Et il bâtit son sanctuaire comme des lieux très-hauts, comme la terre qu'il a fondée pour toujours. Et il choisit David, son serviteur, et le prit des parcs des brebis; Il le fit venir d'auprès des brebis qui allaitent, pour paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage. Et il les fit paître selon l'intégrité de son coeur, et les conduisit par l'intelligence de ses mains.

Psaumes 78:1-72 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Mon peuple, écoute mon enseignement, tends l’oreille à mes paroles ! Je vais utiliser des comparaisons et tirer du passé un enseignement caché. Nous avons entendu parler des événements d’autrefois, nous les connaissons. Nos parents nous les ont racontés : nous ne les cacherons pas à nos enfants. Nous raconterons aux générations qui viennent les actions glorieuses du SEIGNEUR, sa puissance et les choses magnifiques qu’il a faites. Il a donné des commandements au peuple de Jacob, il a établi une loi en Israël. Il a ordonné à nos ancêtres de faire connaître ces choses à leurs enfants. Ainsi les générations qui viennent, les enfants qui vont naître, connaîtront cette histoire et ils la raconteront à leurs enfants. Et les enfants de leurs enfants pourront mettre leur confiance en Dieu. Ils n’oublieront pas ses exploits, ils obéiront à ses commandements. Alors ils ne seront pas comme la génération de leurs ancêtres qui ont désobéi à Dieu et se sont révoltés contre lui. Leur cœur n’était pas sûr, leur esprit n’a pas été fidèle à Dieu. Les gens de la tribu d’Éfraïm, armés de flèches, ont tourné le dos le jour du combat. Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de suivre sa loi. Ils ont oublié les exploits de Dieu et les choses magnifiques qu’il leur avait montrées. En Égypte, dans la région de Soan, sous les yeux de leurs ancêtres, Dieu a fait une chose étonnante. Il a ouvert la mer pour les faire passer, il a mis l’eau debout comme un grand mur . Le jour, il les guidait par un nuage, et la nuit, par la lumière d’un feu. Il a fendu des rochers dans le désert pour leur donner de l’eau en abondance . De la pierre, il a fait sortir des ruisseaux et couler des torrents d’eau. Mais dans le désert, ils ont continué à pécher contre Dieu, ils se sont révoltés contre le Très-Haut. Ils ont provoqué Dieu dans leur cœur, ils lui ont demandé de manger à leur faim. Ils ont parlé contre lui en disant : « Est-ce que Dieu est capable de nous donner à manger dans le désert ? C’est vrai, il a frappé le rocher, l’eau a coulé en abondance. Mais est-ce qu’il peut aussi nous donner du pain, et préparer de la viande pour son peuple ? » Le SEIGNEUR a entendu cela, il s’est fâché contre le peuple de Jacob, il s’est mis en colère contre Israël. En effet, ils n’ont pas eu confiance en Dieu, ils n’ont pas cru qu’il pouvait les sauver. Ensuite, Dieu a commandé aux nuages, il a ouvert les portes du ciel . Pour les nourrir, il a fait pleuvoir la manne, il leur a donné le pain du ciel . Nos ancêtres ont mangé le pain des anges, Dieu leur a envoyé de la nourriture en abondance. Dans le ciel, il a chassé le vent d’est, par sa puissance, il a amené le vent du sud. Il a fait pleuvoir de la viande sur eux comme un nuage de poussière, et des oiseaux nombreux comme les grains de sable au bord de la mer. Il les a fait tomber au milieu de leur camp, tout autour de leurs tentes. Nos ancêtres ont tellement mangé qu’ils n’avaient plus faim, Dieu leur a servi ce qu’ils ont voulu. Mais quand ils n’avaient pas encore fini de manger, quand ils avaient encore la bouche pleine , la colère de Dieu a éclaté contre eux. Il a fait mourir les plus forts, il a fait tomber les jeunes gens d’Israël. Malgré tout cela, ils ont encore commis des fautes, ils ne croyaient toujours pas aux actions magnifiques de Dieu. Alors, d’un seul souffle, il leur a enlevé la vie. Ils ont fini leurs années dans la peur. Quand Dieu allait les faire mourir, ils se tournaient vers lui, ils revenaient vers lui, ils cherchaient son aide. Ils se rappelaient que Dieu était leur solide rocher, que le Dieu très-haut était leur défenseur. Mais leur bouche le trompait, leur langue lui mentait. Leur cœur n’était pas solidement attaché à lui, ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Et lui, plein de tendresse, il pardonnait leurs fautes, il ne les faisait pas mourir. Il retenait souvent sa colère, il la laissait dormir. Dieu se souvenait que nos ancêtres étaient seulement des êtres humains : un souffle qui s’en va et qui ne revient plus. Dans le désert, nos ancêtres se sont souvent révoltés contre Dieu, ils ont commis des fautes contre lui dans ces endroits secs. Ils ont recommencé à provoquer Dieu, à mettre en colère le Dieu saint d’Israël. Ils ont oublié ce qu’il avait fait pour eux, le jour où il les avait délivrés de leurs ennemis. Ils ont oublié ses actions étonnantes en Égypte et les choses extraordinaires qu’il avait réalisées dans la région de Soan : Dieu a changé l’eau des canaux en sang, les Égyptiens ne pouvaient plus la boire. Il a envoyé contre ce peuple des mouches piquantes qui mordaient les gens, et des grenouilles qui les empêchaient de vivre. Il a livré leurs récoltes aux criquets, et le produit de leur travail, Dieu l’a laissé aux sauterelles. Il a détruit leurs vignes par la grêle et leurs figuiers sauvages par le froid. Il a abandonné leurs bœufs et leurs moutons à la grêle, et leurs troupeaux à la foudre. Dieu a lancé, contre les Égyptiens, sa colère brûlante comme le feu, il ne l’a pas retenue. Il leur a envoyé une troupe d’anges de malheur. Il a laissé sa colère agir librement, il n’a pas protégé les Égyptiens contre la mort, il les a livrés à une épidémie de peste. Dieu a fait mourir tous leurs fils aînés, eux qui étaient les premiers fruits de la puissance de leur père dans la famille de Cham . Puis il a fait partir son peuple comme un troupeau, il a guidé les Israélites dans le désert comme des moutons. Il les a conduits avec sûreté, et eux n’ont pas eu peur quand la mer a noyé leurs ennemis. Dieu a conduit nos ancêtres dans son pays saint, près de la montagne qu’il avait conquise par sa puissance. Il a chassé les autres peuples devant eux. Il a divisé le pays de Canaan en parts qu’il leur a données. Il a installé les tribus d’Israël sous leurs tentes. Mais ils ont provoqué le Dieu très-haut, ils se sont révoltés contre lui, ils n’ont pas gardé ses commandements. Comme leurs ancêtres, ils ont pris un mauvais chemin, ils n’ont pas été fidèles à Dieu, ils se sont retournés comme un arc mal fait. Ils l’ont mis en colère avec les lieux sacrés, ils l’ont rendu furieux avec les statues de leurs dieux. Dieu a vu cela, il s’est mis en colère, il a abandonné Israël. Il a quitté sa maison à Silo, la tente plantée au milieu des humains . Le coffre de l’alliance, signe de sa puissance et de sa gloire, il l’a laissé partir chez les ennemis. Dieu était en colère contre ceux qui lui appartenaient, alors il a abandonné son peuple à la mort. Le feu a brûlé les jeunes gens, et personne n’a plus chanté pour les jeunes filles. On a tué les prêtres à la guerre, et les veuves n’ont pas pleuré. Ensuite, comme un dormeur, le Seigneur s’est réveillé, comme un combattant excité par le vin, il a frappé. Il a frappé ses ennemis par-derrière, il les a couverts de honte pour toujours. Puis il a repoussé les enfants de Joseph, il a refusé de choisir la tribu d’Éfraïm . Mais il a choisi la tribu de Juda, et c’est la montagne de Sion qu’il a aimée. Là, il a construit son lieu saint, solide comme le ciel, et comme la terre, il l’a établi pour toujours. Le Seigneur a choisi aussi David son serviteur, il est allé le chercher dans l’enclos des moutons. Il l’a pris au milieu du troupeau. Il a fait de lui le berger du peuple de Jacob, d’Israël, le peuple qui lui appartient . David a conduit ce peuple avec un cœur parfait, il l’a guidé avec sagesse.

Psaumes 78:1-72 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Cantique d'Asaph.Mon peuple, écoute mes instructions!Prête l'oreille aux paroles de ma bouche! J'ouvre la bouche par des sentences,Je publie la sagesse des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous savons,Ce que nos pères nous ont raconté, Nous ne le cacherons point à leurs enfants;Nous dirons à la génération future les louanges de l'Eternel,Et sa puissance, et les prodiges qu'il a opérés. Il a établi un témoignage en Jacob,Il a mis une loi en Israël,Et il a ordonné à nos pères de l'enseigner à leurs enfants, Pour qu'elle soit connue de la génération future,Des enfants qui naîtraient,Et que, devenus grands, ils en parlent à leurs enfants, Afin qu'ils mettent en Dieu leur confiance,Qu'ils n'oublient pas les œuvres de Dieu,Et qu'ils observent ses commandements, Afin qu'ils ne soient pas, comme leurs pères,Une race indocile et rebelle,Une race dont le cœur n'était pas ferme,Et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu. Les fils d'Ephraïm, armés et tirant de l'arc,Tournèrent le dos le jour du combat. Ils ne gardèrent point l'alliance de Dieu,Et ils refusèrent de marcher selon sa loi. Ils mirent en oubli ses œuvres,Ses merveilles qu'il leur avait fait voir. Devant leurs pères il avait fait des prodiges,Au pays d'Egypte, dans les campagnes de Tsoan. Il fendit la mer et leur ouvrit un passage,Il fit dresser les eaux comme une muraille. Il les conduisit le jour par la nuée,Et toute la nuit par un feu éclatant. Il fendit des rochers dans le désert,Et il donna à boire comme des flots abondants; Du rocher il fit jaillir des sources,Et couler des eaux comme des fleuves. Mais ils continuèrent à pécher contre lui,A se révolter contre le Très-Haut dans le désert. Ils tentèrent Dieu dans leur cœur,En demandant de la nourriture selon leur désir. Ils parlèrent contre Dieu,Ils dirent: Dieu pourrait-ilDresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé,Et des torrents se sont répandus;Pourra-t-il aussi donner du pain,Ou fournir de la viande à son peuple? L'Eternel entendit, et il fut irrité;Un feu s'alluma contre Jacob,Et la colère s'éleva contre Israël, Parce qu'ils ne crurent pas en Dieu,Parce qu'ils n'eurent pas confiance dans son secours. Il commanda aux nuages d'en haut,Et il ouvrit les portes des cieux; Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture,Il leur donna le blé du ciel. Ils mangèrent tous le pain des grands,Il leur envoya de la nourriture à satiété. Il fit souffler dans les cieux le vent d'orient,Et il amena par sa puissance le vent du midi; Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière,Et comme le sable des mers les oiseaux ailés; Il les fit tomber au milieu de leur camp,Tout autour de leurs demeures. Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment:Dieu leur donna ce qu'ils avaient désiré. Ils n'avaient pas satisfait leur désir,Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche, Lorsque la colère de Dieu s'éleva contre eux;Il frappa de mort les plus vigoureux,Il abattit les jeunes hommes d'Israël. Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher,Et ne crurent point à ses prodiges. Il consuma leurs jours par la vanité,Et leurs années par une fin soudaine. Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient,Ils revenaient et se tournaient vers Dieu; Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher,Que le Dieu Très-Haut était leur libérateur. Mais ils le trompaient de la bouche,Et ils lui mentaient de la langue; Leur cœur n'était pas ferme envers lui,Et ils n'étaient pas fidèles à son alliance. Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l'iniquité et ne détruit pas;Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. Il se souvint qu'ils n'étaient que chair,Un souffle qui s'en va et ne revient pas. Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert!Que de fois ils l'irritèrent dans la solitude! Ils ne cessèrent de tenter Dieu,Et de provoquer le Saint d'Israël. Ils ne se souvinrent pas de sa puissance,Du jour où il les délivra de l'ennemi, Des miracles qu'il accomplit en Egypte,Et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan. Il changea leurs fleuves en sang,Et ils ne purent en boire les eaux. Il envoya contre eux des mouches venimeuses qui les dévorèrent,Et des grenouilles qui les détruisirent. Il livra leurs récoltes aux sauterelles,Le produit de leur travail aux sauterelles. Il fit périr leurs vignes par la grêle,Et leurs sycomores par la gelée. Il abandonna leur bétail à la grêle,Et leurs troupeaux au feu du ciel. Il lança contre eux son ardente colère,La fureur, la rage et la détresse,Une troupe de messagers de malheur. Il donna libre cours à sa colère,Il ne sauva pas leur âme de la mort,Il livra leur vie à la mortalité; Il frappa tous les premiers-nés en Egypte,Les prémices de la force sous les tentes de Cham. Il fit partir son peuple comme des brebis,Il les conduisit comme un troupeau dans le désert, Il les dirigea sûrement, pour qu'ils soient sans crainte,Et la mer couvrit leurs ennemis. Il les amena vers sa frontière sainte,Vers cette montagne que sa droite a acquise. Il chassa devant eux les nations,Leur distribua le pays en héritage,Et fit habiter dans leurs tentes les tribus d'Israël. Mais ils tentèrent le Dieu Très-Haut et se révoltèrent contre lui,Et ils n'observèrent point ses ordonnances. Ils s'éloignèrent et furent infidèles, comme leurs pères,Ils tournèrent, comme un arc trompeur. Ils l'irritèrent par leurs hauts lieux,Et ils excitèrent sa jalousie par leurs idoles. Dieu entendit, et il fut irrité;Il repoussa fortement Israël. Il abandonna la demeure de Silo,La tente où il habitait parmi les hommes; Il livra sa gloire à la captivité,Et sa majesté entre les mains de l'ennemi. Il mit son peuple à la merci du glaive,Et il s'indigna contre son héritage, Le feu dévora ses jeunes hommes,Et ses vierges ne furent pas célébrées; Ses sacrificateurs tombèrent par l'épée,Et ses veuves ne pleurèrent pas. Le Seigneur s'éveilla comme celui qui a dormi,Comme un héros qu'a subjugué le vin. Il frappa ses adversaires en fuite,Il les couvrit d'un opprobre éternel. Cependant il rejeta la tente de Joseph,Et il ne choisit point la tribu d'Ephraïm; Il préféra la tribu de Juda,La montagne de Sion qu'il aimait. Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés,Comme la terre qu'il a fondée pour toujours. Il choisit David, son serviteur,Et il le tira des bergeries; Il le prit derrière les brebis qui allaitent,Pour lui faire paître Jacob, son peuple,Et Israël, son héritage. Et David les dirigea avec un cœur intègre,Et les conduisit avec des mains intelligentes.

Psaumes 78:1-72 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Mon peuple, écoute mon enseignement, sois attentif à ce que je vais dire. J’énoncerai des propos instructifs, j’évoquerai des secrets du passé. Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté, nous n’allons pas le cacher à leurs descendants. Nous redirons à la génération suivante, ╵les œuvres glorieuses de l’Eternel, les puissants actes ╵et les prodiges qu’il a accomplis. Il a fixé une règle en Jacob, établi une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres ╵d’enseigner tout cela à leurs enfants, afin que la génération suivante ╵puisse l’apprendre et que les enfants qui viendront à naître, se lèvent à leur tour ╵pour l’enseigner à leurs propres enfants, afin qu’ils placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas comment Dieu a agi et qu’ils observent ses commandements, qu’ils ne ressemblent pas à leurs ancêtres, génération indocile et rebelle, génération au cœur trop inconstant, dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu. Les hommes d’Ephraïm, armés de l’arc, ont tourné le dos, au jour du combat. Ils n’ont pas respecté ╵l’alliance de Dieu, ils ont refusé de suivre sa Loi. Ils ont oublié ses exploits et les hauts faits opérés sous leurs yeux. Devant leurs pères, Dieu avait fait des prodiges aux champs de Tsoân, au pays d’Egypte. Il a fendu la mer, et il les a fait traverser, il a dressé les eaux tout comme un mur. Il les guidait, le jour par la nuée, et la nuit, par la lumière d’un feu. Il a fendu des rochers au désert, et les a abreuvés de torrents d’eau. Du roc, il a fait jaillir des rivières, il en a fait sortir l’eau comme un fleuve. Mais ils péchaient contre lui sans arrêt, ils bravaient le Très-Haut dans le désert. Dans leur cœur, ils ont mis Dieu au défi en réclamant à manger à leur goût. Ils ont tenu des propos contre lui, disant : « Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert  ? » C’est ainsi qu’il a frappé le rocher, l’eau a coulé, des torrents ont jailli. « Pourrait-il aussi nous donner du pain ou procurer de la viande à son peuple ? » L’Eternel entendit, il s’emporta, et un feu s’alluma contre Jacob : sa colère éclata contre Israël, car ils n’avaient pas fait confiance à Dieu, ils n’avaient pas compté sur son secours. Il donna ordre aux nuages d’en haut et il ouvrit les écluses du ciel. Pour les nourrir, il fit pleuvoir sur eux la manne et il leur donna le froment du ciel. Chacun mangea de ce pain des puissants, Dieu leur fournit à satiété des vivres. Il fit souffler le vent d’est dans le ciel, et par sa force, il fit venir le vent du sud. Il fit pleuvoir de la viande sur eux, ╵aussi abondante que la poussière. Il fit tomber une nuée d’oiseaux ╵aussi nombreux que le sable des mers. Il les fit tomber au milieu du camp, autour du lieu où se dressaient leurs tentes. Ils en mangèrent jusqu’à satiété. Dieu leur avait servi ce qu’ils voulaient. Mais leur envie n’était pas assouvie, ils avaient encore la viande à la bouche que la colère de Dieu éclata contre eux. Alors il frappa les plus vigoureux, abattant les jeunes gens d’Israël. Malgré cela, ils ont péché encore, ils n’ont pas eu foi, malgré ses prodiges. Il fit s’évanouir leurs jours ╵de façon lamentable, et terminer leurs années dans l’angoisse. Dieu les frappait, ils se tournaient vers lui, ils revenaient à lui, ╵en le suppliant instamment, se souvenant qu’il était leur rocher, que le Dieu très-haut était leur libérateur. Mais s’ils priaient, c’était pour le tromper : les propos qu’ils lui tenaient n’étaient pas sincères, car leur cœur n’était pas droit envers lui, à son alliance, ils n’étaient pas fidèles. Lui, cependant, rempli de compassion, leur pardonnait au lieu de les détruire, et, bien souvent, détournait sa colère, ne voulant pas déchaîner toute sa fureur. Il considérait qu’ils étaient fragiles : un souffle qui passe et ne revient plus. Que de fois ils se sont rebellés contre lui ╵dans le désert et l’ont offensé dans les lieux arides  ! A nouveau, ils mettaient Dieu au défi et ils attristaient le Saint d’Israël. Car ils oubliaient son œuvre puissante : comment il les avait sauvés de l’oppresseur, en Egypte, il avait fait des miracles, et, au pays de Tsoân, des prodiges, canaux et rivières changés en sang, nul ne pouvait plus s’y désaltérer, mouches venimeuses qui les piquaient, grenouilles qui causaient leur ruine, leurs récoltes livrées aux sauterelles et le fruit de leur labeur aux criquets, leurs vignes ravagées par des grêlons et leurs figuiers sous les effets du gel, leurs troupeaux abandonnés à la grêle et leur bétail décimé par la foudre. Il déchaîna contre eux son ardente colère, son courroux, sa fureur, et les mit en détresse, en envoyant une armée d’anges de malheur. Il donna libre cours à sa colère, et il ne leur épargna pas la mort. Au contraire, il les livra à la peste. Il frappa tous les fils aînés d’Egypte, les premiers fruits de leur virilité ╵dans les logis de Cham. Comme un troupeau, il fit sortir son peuple et il les conduisit dans le désert, ╵tout comme un berger conduit ses brebis. Il les conduisit en sécurité, ╵les préservant de tout sujet de crainte, et la mer engloutit leurs ennemis. Il les fit ensuite venir ╵sur son territoire sacré, il les conduisit jusqu’à la montagne ╵qu’il s’était par lui-même acquise. Il chassa devant eux des peuples étrangers, et il attribua à chacun par le sort, ╵une part du pays en patrimoine. Il installa les tribus d’Israël ╵dans les demeures des Cananéens. Mais ils ont voulu forcer la main ╵au Dieu très-haut et ils se sont rebellés contre lui. Ils n’ont pas respecté ses lois. Ils se sont dérobés ╵et se sont montrés traîtres ╵tout comme leurs ancêtres. On ne pouvait pas leur faire confiance ╵pas plus qu’à l’arc dont la flèche dévie. Ils l’ont irrité avec leurs hauts lieux, par leurs idoles, ils ont provoqué ╵sa vive indignation. Dieu l’entendit : il se mit en colère et il prit Israël en aversion. Il délaissa sa maison de Silo, le tabernacle, ╵où il résidait parmi les humains. Il laissa partir en captivité ╵le coffre sacré, trône de sa force, et livra aux ennemis sa splendeur. En colère contre les siens, il abandonna son peuple à l’épée. Le feu consuma ses adolescents, et l’on ne chanta plus l’éloge ╵de ses jeunes mariées. Ses prêtres périrent sous les coups de l’épée, ses veuves n’eurent pas droit à des larmes. Mais, tout à coup, l’Eternel intervint, tel un dormeur sortant de sa torpeur, tel un guerrier exalté par le vin. Il frappa ses ennemis à revers, il les couvrit d’une honte éternelle. Il écarta la maison de Joseph, ne choisit pas la tribu d’Ephraïm. Mais il choisit la tribu de Juda, le mont Sion qu’il prit en affection. C’est là qu’il édifia son sanctuaire ╵tels les lieux élevés comme la terre établie pour toujours. Il a choisi son serviteur David et il l’a tiré de ses bergeries. Il l’a pris du milieu de ses brebis pour qu’il soit berger de Jacob, son peuple, et d’Israël qui est sa possession. David fut pour eux un berger intègre qui les guida d’une main avisée.

Psaumes 78:1-72 Bible Segond 21 (S21)

Cantique d’Asaph. Mon peuple, écoute mes instructions! Prête l’oreille aux paroles de ma bouche! *J’ouvre la bouche pour parler en paraboles, j’annonce la sagesse du passé. Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, ce que nos pères nous ont raconté, nous ne le cacherons pas à leurs enfants; nous redirons à la génération future les louanges de l’Eternel, sa puissance et les merveilles qu’il a accomplies. Il a établi un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres de l’enseigner à leurs enfants pour que la génération future, celle des enfants à naître, la connaisse, et que, devenus grands, ils en parlent à leurs enfants. Ainsi, ils mettraient leur confiance en Dieu, ils n’oublieraient pas la manière d’agir de Dieu et respecteraient ses commandements. Ainsi, ils ne seraient pas comme leurs ancêtres: une génération désobéissante et rebelle, une génération dont le cœur était inconstant et dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu. Les hommes d’Ephraïm, armés de leur arc, ont tourné le dos, le jour du combat. Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de se conformer à sa loi. Ils ont oublié ses actes, les merveilles qu’il leur avait fait voir. Devant leurs ancêtres, il avait fait des miracles en Egypte, dans les campagnes de Tsoan: il avait fendu la mer pour les faire passer, il avait dressé l’eau comme une muraille. Il les avait guidés le jour par la nuée, et toute la nuit par un feu éclatant. Il avait fendu des rochers dans le désert, et il leur avait donné à boire en abondance. Du rocher il avait fait jaillir des sources et couler de l’eau, comme des fleuves. Mais ils ont continué à pécher contre lui, à se révolter contre le Très-Haut dans le désert. Ils ont provoqué Dieu dans leur cœur en demandant de la nourriture à leur goût. Ils ont parlé contre Dieu, ils ont dit: «Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher et l’eau a coulé, des torrents se sont déversés. Pourra-t-il aussi donner du pain ou fournir de la viande à son peuple?» L’Eternel a entendu cela, et il a été irrité; un feu s’est allumé contre Jacob, et la colère a éclaté contre Israël parce qu’ils n’ont pas cru en Dieu, parce qu’ils n’ont pas eu confiance dans son secours. Il a donné ses ordres aux nuages d’en haut, et il a ouvert les portes du ciel; il a fait pleuvoir sur eux de la manne comme nourriture, *il leur a donné le pain du ciel. Ils ont tous mangé ce pain des grands, il leur a envoyé de la nourriture à satiété. Il a fait souffler dans le ciel le vent d’est, et il a amené par sa puissance le vent du sud. Il a fait pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, et les oiseaux ailés comme le sable de la mer; il les a fait tomber au milieu de leur camp, tout autour de leurs tentes. Ils ont mangé et ont été pleinement rassasiés: Dieu leur a donné ce qu’ils avaient désiré. Mais ils n’avaient pas encore assouvi leur désir, ils avaient encore la nourriture dans la bouche, quand la colère de Dieu a éclaté contre eux: il a fait mourir les plus vigoureux, il a abattu les jeunes hommes d’Israël. Malgré tout cela, ils ont continué à pécher et n’ont pas cru à ses merveilles. Il a mis un terme à leurs jours d’un seul souffle, à leurs années par une fin soudaine. Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, ils revenaient à Dieu, ils se tournaient vers lui. Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, que le Dieu très-haut était celui qui les rachetait. Cependant, ils le trompaient de la bouche, ils lui mentaient de la langue. Leur cœur ne lui était pas fermement attaché et ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Pourtant lui, dans sa compassion, il pardonne la faute et ne détruit pas, il retient souvent sa colère et ne s’abandonne pas à toute sa fureur. Il s’est souvenu qu’ils n’étaient que des créatures, un souffle qui s’en va et ne revient pas. Que de fois ils se sont révoltés contre lui dans le désert! Que de fois ils l’ont irrité dans les lieux arides! Ainsi, ils ont recommencé à provoquer Dieu, à attrister le Saint d’Israël. Ils ne se sont pas souvenus de sa puissance, du jour où il les avait délivrés de l’ennemi, des miracles qu’il avait accomplis en Egypte et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan: il avait changé leurs fleuves en sang, et ils n’avaient pu en boire l’eau. Il avait envoyé contre eux des mouches venimeuses qui les dévoraient et des grenouilles qui leur apportaient la dévastation. Il avait livré leurs récoltes aux criquets, le produit de leur travail aux sauterelles. Il avait détruit leurs vignes par la grêle, et leurs sycomores par la gelée. Il avait abandonné leur bétail à la grêle, et leurs troupeaux à la foudre. Il avait lâché contre eux son ardente colère, la fureur, la rage et la détresse, une troupe d’anges de malheur. Il avait donné libre cours à sa colère: il ne les avait pas sauvés de la mort, il avait livré leur vie à la peste. Il avait frappé tous les premiers-nés de l’Egypte, ceux qui étaient les aînés des enfants sous les tentes de Cham. Il avait fait partir son peuple comme des brebis, il les avait conduits comme un troupeau dans le désert. Il les avait guidés en toute sécurité, pour qu’ils soient sans crainte, et la mer avait recouvert leurs ennemis. Il les avait amenés sur son saint territoire, jusqu’à la montagne que sa main droite avait conquise. Il avait chassé des nations devant eux, leur avait distribué le pays en héritage et avait fait habiter les tribus d’Israël dans les tentes de ces peuples. Mais ils ont provoqué le Dieu très-haut et se sont révoltés contre lui, ils n’ont pas respecté ses instructions. Ils se sont éloignés et ont été infidèles comme leurs ancêtres, ils se sont retournés comme un arc trompeur. Ils l’ont irrité par leurs hauts lieux, ils ont excité sa jalousie par leurs idoles. Dieu a entendu cela, et il a été irrité, il a durement rejeté Israël. Il a abandonné la demeure de Silo, la tente où il habitait parmi les hommes. Il a livré sa puissance à l’exil, et sa parure entre les mains de l’ennemi. Il a livré son peuple à l’épée, il s’est irrité contre son héritage: le feu a dévoré ses jeunes gens, et ses vierges n’ont plus été célébrées; ses prêtres sont tombés par l’épée, et ses veuves n’ont pas pleuré leurs morts. Le Seigneur s’est éveillé comme un homme qui a dormi, comme un héros ragaillardi par le vin. Il a frappé ses adversaires et les a fait reculer, il les a couverts d’une honte éternelle. Il a rejeté la tente de Joseph, il n’a pas choisi la tribu d’Ephraïm, mais il a choisi la tribu de Juda, le mont Sion qu’il aimait. Il y a construit son sanctuaire, solide comme les hauteurs, comme la terre qu’il a établie pour toujours. Il a choisi David, son serviteur, et l’a fait sortir des bergeries; il l’a pris derrière les brebis qui allaitent pour faire de lui le berger de Jacob, son peuple, d’Israël, son héritage. David les a dirigés avec un cœur intègre et les a guidés avec des mains habiles.

Psaumes 78:1-72 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Cantique d’Asaph. Mon peuple, écoute mes instructions! Prêtez l’oreille aux paroles de ma bouche! J’ouvre la bouche par des sentences, Je publie la sagesse des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, Ce que nos pères nous ont raconté, Nous ne le cacherons point à leurs enfants; Nous dirons à la génération future les louanges de l’Éternel, Et sa puissance, et les prodiges qu’il a opérés. Il a établi un témoignage en Jacob, Il a mis une loi en Israël, Et il a ordonné à nos pères de l’enseigner à leurs enfants, Pour qu’elle fût connue de la génération future, Des enfants qui naîtraient, Et que, devenus grands, ils en parlassent à leurs enfants, Afin qu’ils missent en Dieu leur confiance, Qu’ils n’oubliassent pas les œuvres de Dieu, Et qu’ils observassent ses commandements, Afin qu’ils ne fussent pas, comme leurs pères, Une race indocile et rebelle, Une race dont le cœur n’était pas ferme, Et dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu. Les fils d’Éphraïm, armés et tirant de l’arc, Tournèrent le dos le jour du combat. Ils ne gardèrent point l’alliance de Dieu, Et ils refusèrent de marcher selon sa loi. Ils mirent en oubli ses œuvres, Ses merveilles qu’il leur avait fait voir. Devant leurs pères il avait fait des prodiges, Au pays d’Égypte, dans les campagnes de Tsoan. Il fendit la mer et leur ouvrit un passage, Il fit dresser les eaux comme une muraille. Il les conduisit le jour par la nuée, Et toute la nuit par un feu éclatant. Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à boire comme des flots abondants; Du rocher il fit jaillir des sources, Et couler des eaux comme des fleuves. Mais ils continuèrent à pécher contre lui, A se révolter contre le Très-Haut dans le désert. Ils tentèrent Dieu dans leur cœur, En demandant de la nourriture selon leur désir. Ils parlèrent contre Dieu, Ils dirent: Dieu pourrait-il Dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé, Et des torrents se sont répandus; Pourra-t-il aussi donner du pain, Ou fournir de la viande à son peuple? L’Éternel entendit, et il fut irrité; Un feu s’alluma contre Jacob, Et la colère s’éleva contre Israël, Parce qu’ils ne crurent pas en Dieu, Parce qu’ils n’eurent pas confiance dans son secours. Il commanda aux nuages d’en haut, Et il ouvrit les portes des cieux; Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il leur donna le blé du ciel. Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété. Il fit souffler dans les cieux le vent d’orient, Et il amena par sa puissance le vent du midi; Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés; Il les fit tomber au milieu de leur camp, Tout autour de leurs demeures. Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment: Dieu leur donna ce qu’ils avaient désiré. Ils n’avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche, Lorsque la colère de Dieu s’éleva contre eux; Il frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d’Israël. Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher, Et ne crurent point à ses prodiges. Il consuma leurs jours par la vanité, Et leurs années par une fin soudaine. Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, Ils revenaient et se tournaient vers Dieu; Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le Dieu Très-Haut était leur libérateur. Mais ils le trompaient de la bouche, Et ils lui mentaient de la langue; Leur cœur n’était pas ferme envers lui, Et ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l’iniquité et ne détruit pas; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. Il se souvint qu’ils n’étaient que chair, Un souffle qui s’en va et ne revient pas. Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert! Que de fois ils l’irritèrent dans la solitude! Ils ne cessèrent de tenter Dieu, Et de provoquer le Saint d’Israël. Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, Du jour où il les délivra de l’ennemi, Des miracles qu’il accomplit en Égypte, Et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan. Il changea leurs fleuves en sang, Et ils ne purent en boire les eaux. Il envoya contre eux des mouches venimeuses qui les dévorèrent, Et des grenouilles qui les détruisirent. Il livra leurs récoltes aux sauterelles, Le produit de leur travail aux sauterelles. Il fit périr leurs vignes par la grêle, Et leurs sycomores par la gelée. Il abandonna leur bétail à la grêle, Et leurs troupeaux au feu du ciel. Il lança contre eux son ardente colère, La fureur, la rage et la détresse, Une troupe de messagers de malheur. Il donna libre cours à sa colère, Il ne sauva pas leur âme de la mort, Il livra leur vie à la mortalité; Il frappa tous les premiers-nés en Égypte, Les prémices de la force sous les tentes de Cham. Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert. Il les dirigea sûrement, pour qu’ils fussent sans crainte, Et la mer couvrit leurs ennemis. Il les amena vers sa frontière sainte, Vers cette montagne que sa droite a acquise. Il chassa devant eux les nations, Leur distribua le pays en héritage, Et fit habiter dans leurs tentes les tribus d’Israël. Mais ils tentèrent le Dieu Très-Haut et se révoltèrent contre lui, Et ils n’observèrent point ses ordonnances. Ils s’éloignèrent et furent infidèles, comme leurs pères, Ils tournèrent, comme un arc trompeur. Ils l’irritèrent par leurs hauts lieux, Et ils excitèrent sa jalousie par leurs idoles. Dieu entendit, et il fut irrité; Il repoussa fortement Israël. Il abandonna la demeure de Silo, La tente où il habitait parmi les hommes; Il livra sa gloire à la captivité, Et sa majesté entre les mains de l’ennemi. Il mit son peuple à la merci du glaive, Et il s’indigna contre son héritage. Le feu dévora ses jeunes hommes, Et ses vierges ne furent pas célébrées; Ses sacrificateurs tombèrent par l’épée, Et ses veuves ne pleurèrent pas. Le Seigneur s’éveilla comme celui qui a dormi, Comme un héros qu’a subjugué le vin. Il frappa ses adversaires en fuite, Il les couvrit d’un opprobre éternel. Cependant il rejeta la tente de Joseph, Et il ne choisit point la tribu d’Éphraïm; Il préféra la tribu de Juda, La montagne de Sion qu’il aimait. Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu’il a fondée pour toujours. Il choisit David, son serviteur, Et il le tira des bergeries; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour lui faire paître Jacob, son peuple, Et Israël, son héritage. Et David les dirigea avec un cœur intègre, Et les conduisit avec des mains intelligentes.

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