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Matthieu 27:1-45

Matthieu 27:1-45 Bible J.N. Darby (JND)

Or, quand le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir. Et l’ayant lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Alors Judas qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, ayant du remords, reporta les 30 pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, disant : J’ai péché en livrant le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ! tu y aviseras. Et ayant jeté l’argent dans le temple, il se retira ; et s’en étant allé, il se pendit. Mais les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. Et ayant tenu conseil, ils achetèrent avec cet [argent] le champ du potier, pour la sépulture des étrangers ; c’est pourquoi ce champ-là a été appelé Champ de sang, jusqu’à aujourd’hui. Alors fut accompli ce qui avait été dit par Jérémie le prophète, disant : Et ils ont pris les 30 pièces d’argent, le prix de celui qui a été évalué, lequel ceux d’entre les fils d’Israël ont évalué ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le ✶Seigneur m’avait ordonné. Or Jésus se tenait devant le gouverneur ; et le gouverneur l’interrogea, disant : Es-tu, toi, le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis. Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils portent témoignage contre toi ? Et il ne lui répondit pas même un seul mot ; en sorte que le gouverneur s’en étonnait fort. Or, à la fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier à la foule, celui qu’ils voulaient. Et il y avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme donc ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qui est appelé Christ ? Car il savait qu’ils l’avaient livré par envie. Et comme il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : N’aie rien à faire avec ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui à son sujet dans un songe. Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent les foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus. Et le gouverneur, répondant, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas. Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ ? Ils disent tous : Qu’il soit crucifié ! Et le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écriaient encore plus fort, disant : Qu’il soit crucifié ! Et Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que plutôt il s’élevait un tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; vous, vous y aviserez. Et tout le peuple, répondant, dit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! Alors il leur relâcha Barabbas ; et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent contre lui toute la cohorte. Et lui ayant ôté ses vêtements, ils lui mirent un manteau d’écarlate ; et ayant tressé une couronne d’épines, ils la mirent sur sa tête, et un roseau dans sa main droite ; et fléchissant les genoux devant lui, ils se moquaient de lui, disant : Salut, roi des Juifs ! Et ayant craché contre lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête. Et après qu’ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, et le revêtirent de ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu’ils contraignirent de porter sa croix. Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; et l’ayant goûté, il ne voulut pas en boire. Et l’ayant crucifié, ils partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ; et s’étant assis, ils veillaient là sur lui. Et ils placèrent au-dessus de sa tête son accusation écrite : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, un à la droite, et un à la gauche. Et ceux qui passaient par là l’injuriaient, hochant la tête, et disant : Toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de DIEU, descends de la croix. Et pareillement aussi les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens, se moquant, disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en DIEU  ; qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui  ; car il a dit : Je suis Fils de DIEU. Et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière. Mais, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à la neuvième heure.

Matthieu 27:1-45 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple décident tous ensemble de faire mourir Jésus. Ils le font attacher, ils l’emmènent et le livrent à Pilate, le gouverneur romain. Judas, celui qui a livré Jésus, voit qu’on l’a condamné. Alors il regrette ce qu’il a fait et il va rendre les 30 pièces d’argent aux chefs des prêtres et aux anciens. Il leur dit : « J’ai péché, j’ai livré un innocent à la mort. » Ils lui répondent : « Cela nous est égal. C’est ton affaire ! » Judas jette l’argent dans le temple et il part. Ensuite il va se pendre. Les chefs des prêtres ramassent l’argent en disant : « Nous n’avons pas le droit de le mettre avec les offrandes du temple. En effet, c’est le prix du sang. » Ils se mettent d’accord et avec cet argent, ils achètent le champ du potier. Là, on enterrera les étrangers. Voilà pourquoi ce champ s’appelle encore aujourd’hui le « champ du sang ». Ainsi se réalise ce que le prophète Jérémie a dit : « Ils ont pris les 30 pièces d’argent. C’est la somme que le peuple d’Israël a décidé de payer pour lui. Ils les ont données pour acheter le champ du potier. C’est ce que le Seigneur m’a commandé de leur dire. » On amène Jésus devant Pilate, le gouverneur. Le gouverneur l’interroge en lui disant : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. » Ensuite, les chefs des prêtres et les anciens accusent Jésus, mais il ne répond rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? » Mais Jésus ne donne aucune réponse à ce qu’ils disent, et le gouverneur est très étonné. À chaque fête de la Pâque, le gouverneur a l’habitude de libérer un prisonnier, celui que la foule veut. À ce moment-là, il y a un prisonnier célèbre. Il s’appelle Jésus Barabbas. Les gens se sont rassemblés, et Pilate leur demande : « Je vais vous libérer un prisonnier. Qui voulez-vous : Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle Messie ? » En effet, Pilate sait bien qu’ils lui ont livré Jésus par jalousie. Pendant que Pilate est assis au tribunal, sa femme envoie quelqu’un pour lui dire : « Ne t’occupe pas de l’affaire de cet homme innocent ! Cette nuit, dans un rêve, j’ai beaucoup souffert à cause de lui. » Les chefs des prêtres et les anciens poussent la foule à demander Barabbas et à faire mourir Jésus. Le gouverneur leur dit : « Je vais vous libérer un prisonnier. Lequel des deux voulez-vous ? » Ils répondent : « Barabbas ! » Pilate leur demande : « Qu’est-ce que je vais donc faire de Jésus qu’on appelle Messie ? » Tout le monde répond : « Cloue-le sur une croix ! » Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils se mettent à crier encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! » Pilate voit qu’il n’arrive à rien, et l’agitation est de plus en plus grande. Alors il prend de l’eau et il se lave les mains devant la foule en disant : « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. C’est votre affaire ! » Tout le peuple lui répond : « Nous acceptons d’être responsables de la mort de cet homme, nous et nos enfants ! » Alors Pilate leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet et il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix. Alors les soldats romains emmènent Jésus dans le palais du gouverneur. Ils rassemblent toute la troupe autour de lui. Pour se moquer de lui, ils lui enlèvent ses vêtements et lui mettent un habit rouge . Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et la posent sur sa tête. Ils lui placent un roseau dans la main droite. Ensuite, ils se mettent à genoux devant lui et ils se moquent de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils crachent sur lui et ils prennent le roseau pour le frapper sur la tête. Quand ils ont fini de se moquer de Jésus, ils lui enlèvent l’habit rouge et lui remettent ses vêtements. Après cela, ils l’emmènent pour le clouer sur une croix. Quand les soldats sortent de la ville, ils rencontrent un homme de Cyrène, appelé Simon. Ils l’obligent à porter la croix de Jésus. Ils arrivent dans un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ». Ils donnent à boire à Jésus du vin mélangé avec un liquide amer. Jésus le goûte et il ne veut pas en boire. Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux, et ils s’assoient là pour garder Jésus. Au-dessus de sa tête, il y a une pancarte, elle indique pourquoi il est condamné. On a écrit : « C’est Jésus, le roi des Juifs. » Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix à côté de Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Les gens qui passent par là secouent la tête et ils insultent Jésus en disant : « Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours. Eh bien, si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même et descends de la croix ! » Les chefs des prêtres avec les maîtres de la loi et les anciens se moquent de Jésus. Ils disent : « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël ! Maintenant, il n’a qu’à descendre de la croix, alors nous croirons en lui. Il a fait confiance à Dieu. Eh bien, si Dieu l’aime, il n’a qu’à le sauver maintenant ! En effet, cet homme a dit : “Je suis Fils de Dieu.” » Même les bandits qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent de la même façon. À partir de midi, il fait nuit dans tout le pays jusqu’à trois heures de l’après-midi.

Matthieu 27:1-45 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour. Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu'on a estimé de la part des enfants d'Israël; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné. Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ? Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus. – Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. – Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Ils répondirent: Barabbas. Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ? Tous répondirent: Qu'il soit crucifié! Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Qu'il soit crucifié! Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire. Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, [afin que s'accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète:Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.] Puis ils s'assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s'est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu. Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière. Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.

Matthieu 27:1-45 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils le firent lier et le conduisirent chez Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains. En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent et leur dit : J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! Mais ils lui répliquèrent : Que nous importe ? Cela te regarde ! Judas jeta les pièces d’argent dans le Temple, partit, et alla se pendre. Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du Temple, car c’est le prix du sang. Ils tinrent donc conseil et décidèrent d’acquérir, avec cet argent, le « Champ-du-Potier » et d’en faire un cimetière pour les étrangers. Voilà pourquoi ce terrain s’appelle encore de nos jours « le champ du sang ». Ainsi s’accomplit la parole du prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel les descendants d’ Israël l’ont estimé, et ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné . Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea. – Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. – Tu le dis toi-même, répondit Jésus. Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point. A chaque fête de la Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait. Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas. En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Messie ? En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus. Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui. Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus. Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? – Barabbas ! crièrent-ils. – Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie  ? Et tous répondirent : Crucifie-le ! – Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : Crucifie-le ! Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit : Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants ! Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie. Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui. Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate. Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : Salut, roi des Juifs ! Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête. Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus. Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du crâne »). Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel  ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire. Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. Puis ils s’assirent pour monter la garde. Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant : Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’Israël ? Qu’il descende donc de la croix ; alors nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre ! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ? Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière. A partir de midi, et jusqu’à trois heures de l’après-midi, le pays entier fut plongé dans l’obscurité.

Matthieu 27:1-45 La Bible Segond 21 (S21)

Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir. Après l'avoir attaché, ils l'emmenèrent et le livrèrent à [Ponce] Pilate, le gouverneur. Alors Judas, celui qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords et rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens en disant: «J'ai péché en faisant arrêter un innocent.» Ils répondirent: «En quoi cela nous concerne-t-il? C'est toi que cela regarde.» Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira et alla se pendre. Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant: «Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c'est le prix du sang.» Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers. C'est pourquoi ce champ a été appelé «champ du sang» jusqu'à aujourd'hui. Alors s'accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé: Ils ont pris les 30 pièces d'argent, la valeur à laquelle il a été estimé par les Israélites, et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné . Jésus comparut devant le gouverneur. Celui-ci l'interrogea: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Mais il ne répondit rien aux accusations des chefs des prêtres et des anciens. Alors Pilate lui dit: «N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi?» Mais Jésus ne répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. A chaque fête, le gouverneur avait pour habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule voulait. Ils avaient alors un prisonnier célèbre, un dénommé Barabbas. Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit: «Lequel voulez-vous que je vous relâche: Barabbas ou Jésus qu'on appelle le Christ?» En effet, il savait que c'était par jalousie qu'ils avaient fait arrêter Jésus. Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire: «N'aie rien à faire avec ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert dans un rêve à cause de lui.» Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire mourir Jésus. Le gouverneur prit la parole et leur dit: «Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche?» Ils répondirent: «Barabbas.» Pilate répliqua: «Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle le Christ?» Tous répondirent: «Qu'il soit crucifié!» «Mais quel mal a-t-il fait?» dit le gouverneur. Ils crièrent encore plus fort: «Qu'il soit crucifié!» Voyant qu'il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, Pilate prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule et dit: «Je suis innocent du sang de ce juste. C'est vous que cela regarde.» Et tout le peuple répondit: «Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!» Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe autour de lui. Ils lui enlevèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui en disant: «Salut, roi des Juifs!» Ils crachaient sur lui, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête. Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène appelé Simon et le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie «lieu du crâne» –, ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel; mais quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire. Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé: Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit ]. Puis ils s'assirent et le gardèrent. Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.» Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant: «Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!» Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient: «Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même! S'il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il s'est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime! En effet, il a dit: ‘Je suis le Fils de Dieu.’» Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient eux aussi de la même manière. De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays.

Matthieu 27:1-45 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu’à ce jour. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. Alors Pilate lui dit: N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ? Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus. Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Ils répondirent: Barabbas. Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ? Tous répondirent: Qu’il soit crucifié! Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Qu’il soit crucifié! Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Puis ils s’assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu. Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière. Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.

Matthieu 27:1-45 Bible en français courant (BFC)

Tôt le matin, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple juif prirent ensemble la décision de faire mourir Jésus. Ils le firent ligoter, l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur romain. Judas, celui qui l'avait trahi, apprit que Jésus avait été condamné. Il fut alors pris de remords et rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens. Il leur dit: «Je suis coupable, j'ai livré un innocent à la mort!» Mais ils lui répondirent: «Cela nous est égal! C'est ton affaire!» Judas jeta l'argent dans le temple et partit; puis il alla se pendre. Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et dirent: «Notre loi ne permet pas de verser cet argent dans le trésor du temple, car c'est le prix du sang.» Après s'être mis d'accord, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y établir un cimetière d'étrangers. C'est pourquoi ce champ s'est appelé «champ du sang» jusqu'à ce jour. Alors se réalisèrent ces paroles du prophète Jérémie: «Ils prirent les trente pièces d'argent – le prix auquel les Israélites l'avaient estimé – et les employèrent pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.» Jésus comparut devant le gouverneur qui l'interrogea: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus répondit: «Tu le dis.» Ensuite, lorsque les chefs des prêtres et les anciens l'accusèrent, il ne répondit rien. Pilate lui dit alors: «N'entends-tu pas toutes les accusations qu'ils portent contre toi?» Mais Jésus ne lui répondit sur aucun point, de sorte que le gouverneur était profondément étonné. A chaque fête de la Pâque, le gouverneur avait l'habitude de libérer un prisonnier, celui que la foule voulait. Or, il y avait à ce moment-là un prisonnier célèbre appelé Jésus Barabbas. Pilate demanda donc à la foule assemblée: «Qui voulez-vous que je vous libère: Jésus Barabbas ou Jésus appelé Christ?» Pilate savait bien, en effet, qu'ils lui avaient livré Jésus par jalousie. Pendant que Pilate siégeait au tribunal, sa femme lui envoya ce message: «N'aie rien à faire avec cet homme innocent car, cette nuit, j'ai beaucoup souffert en rêve à cause de lui.» Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander la libération de Barabbas et la mise à mort de Jésus. Le gouverneur reprit la parole pour leur demander: «Lequel des deux voulez-vous que je vous libère?» – «Barabbas!» lui répondirent-ils. «Que ferai-je donc de Jésus appelé Christ?» leur demanda Pilate. Tous répondirent: «Cloue-le sur une croix!» – «Quel mal a-t-il donc commis?» demanda Pilate. Mais ils se mirent à crier de toutes leurs forces: «Cloue-le sur une croix!» Quand Pilate vit qu'il n'arrivait à rien, mais que l'agitation augmentait, il prit de l'eau, se lava les mains devant la foule et dit: «Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme! C'est votre affaire!» Toute la foule répondit: «Que les conséquences de sa mort retombent sur nous et sur nos enfants!» Alors Pilate leur libéra Barabbas; il fit frapper Jésus à coups de fouet et le livra pour qu'on le cloue sur une croix. Les soldats de Pilate emmenèrent Jésus dans le palais du gouverneur et toute la troupe se rassembla autour de lui. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le revêtirent d'un manteau rouge. Puis ils tressèrent une couronne avec des branches épineuses, la posèrent sur sa tête et placèrent un roseau dans sa main droite. Ils se mirent ensuite à genoux devant lui et se moquèrent de lui en disant: «Salut, roi des Juifs!» Ils crachaient sur lui et prenaient le roseau pour le frapper sur la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le clouer sur une croix. En sortant de la ville, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon; les soldats l'obligèrent à porter la croix de Jésus. Ils arrivèrent à un endroit appelé Golgotha, ce qui signifie «Le lieu du Crâne». Et là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec une drogue amère; après l'avoir goûté, il ne voulut pas en boire. Ils le clouèrent sur la croix et se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Puis ils s'assirent là pour le garder. Au-dessus de sa tête, ils placèrent une inscription qui indiquait la raison de sa condamnation: «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.» Deux brigands furent alors cloués sur des croix à côté de Jésus, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. Les passants l'insultaient en hochant la tête; ils lui disaient: «Toi qui voulais détruire le temple et en bâtir un autre en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es le Fils de Dieu, et descends de la croix!» De même, les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens se moquaient de lui et disaient: «Il a sauvé d'autres gens, mais il ne peut pas se sauver lui-même! Il est le roi d'Israël? Qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il a mis sa confiance en Dieu et a déclaré: “Je suis le Fils de Dieu.” Eh bien, si Dieu l'aime, qu'il le sauve maintenant!» Et les brigands qui avaient été mis en croix à côté de lui l'insultaient de la même manière. A midi, l'obscurité se fit sur tout le pays et dura jusqu'à trois heures de l'après-midi.