1 Samuel 2:1-21
1 Samuel 2:1-21 BDS
Alors Anne prononça cette prière : La joie remplit mon cœur, ╵c’est grâce à l’Eternel ; oui, grâce à l’Eternel, ╵mon front s’est relevé et j’ai de quoi répondre ╵à ceux qui me blessaient. Oui, je jubile, ╵car Dieu m’a secourue. Nul ne l’égale. ╵L’Eternel seul est saint, et, à part lui, ╵il n’y a pas de Dieu, pas de rocher ╵semblable à notre Dieu. Que cessent donc, ╵vos paroles hautaines et les bravades ╵sortant de votre bouche ! Car l’Eternel ╵est un Dieu qui sait tout, c’est lui qui pèse ╵les actes des humains. Voilà brisé ╵l’arc des guerriers ! Ceux qui chancellent ╵sont armés de vigueur. Tous les repus ╵s’embauchent pour du pain, les affamés ╵seront comblés de biens et la stérile ╵met sept enfants au monde, alors que celle ╵qui en avait beaucoup ╵sera flétrie. C’est l’Eternel ╵qui fait mourir et vivre, il fait descendre ╵dans le séjour des morts ╵et en fait remonter. L’Eternel seul ╵dépouille et enrichit, il humilie, ╵et il élève aussi. De la poussière, ╵il arrache le pauvre, et il relève ╵l’indigent de la fange pour l’installer ╵au milieu des puissants et lui donner ╵une place d’honneur. A l’Eternel ╵sont les fondements de la terre, et c’est sur eux ╵qu’il a posé le monde. Il gardera les pas ╵de ceux qui lui sont attachés, mais les méchants ╵périront dans la nuit, car aucun homme ╵n’est vainqueur par la force. Ceux qui contestent ╵contre Dieu sont brisés. Du haut du ciel, ╵il tonnera contre eux. Il jugera ╵les confins de la terre ; il donnera ╵la puissance à son roi et il élèvera ╵l’homme qui, de sa part, ╵a reçu l’onction d’huile. Après cela, Elqana retourna chez lui à Rama, et le jeune garçon fut au service de l’Eternel auprès du prêtre Eli. Les fils d’Eli étaient des vauriens qui ne se souciaient pas de l’Eternel. En effet, voici comment ils agissaient à l’égard du peuple. Chaque fois que quelqu’un offrait un sacrifice, au moment où la viande cuisait, un de leurs serviteurs arrivait, une fourchette à trois dents à la main. Il piquait dans la casserole, la marmite, le chaudron ou le pot, et prenait pour le prêtre tout ce que la fourchette ramenait. C’est ainsi qu’ils procédaient envers tous les Israélites qui venaient à Silo. Et même parfois, avant que l’on fasse brûler la graisse, le serviteur du prêtre arrivait et disait à l’homme qui offrait le sacrifice : Donne-moi de la viande à rôtir pour le prêtre, car il n’acceptera de toi que de la viande crue, il ne veut pas de viande cuite. Si l’offrant objectait : « Il faut d’abord brûler la graisse, ensuite tu pourras prendre ce que tu voudras », le serviteur lui répondait : Tu m’en donnes immédiatement, sinon j’en prends de force. Le péché de ces jeunes gens était très grave aux yeux de l’Eternel, car ils profanaient les offrandes faites à l’Eternel. Mais Samuel accomplissait son service en présence de l’Eternel. Ce jeune garçon était vêtu d’un vêtement de lin semblable à ceux des prêtres. Chaque année, sa mère lui confectionnait un petit vêtement qu’elle lui apportait quand elle venait avec son mari offrir le sacrifice annuel. Eli bénit Elqana et sa femme en disant : Que l’Eternel t’accorde d’autres enfants de cette femme pour remplacer celui qu’elle a consacré à l’Eternel ! Puis ils repartirent chez eux. L’Eternel intervint en faveur d’Anne : elle fut plusieurs fois enceinte et mit au monde trois fils et deux filles, tandis que le jeune Samuel grandissait dans la présence de l’Eternel.