Pwovèb 7:7-23

Pwovèb 7:7-23 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

J’ai vu des jeunes gens sans expérience, et parmi eux, j’ai aperçu un garçon qui manquait de bon sens. Il est passé dans la rue des commerçants, près de l’endroit où habite une femme infidèle. Et il est allé vers sa maison. C’était le soir, quand la nuit tombe, et qu’il fait de plus en plus sombre. La femme vient à sa rencontre. Elle est habillée comme une prostituée, et son cœur n’est pas droit. Cette femme est hardie, sans aucune honte. Elle n’arrive pas à rester chez elle. Elle va dans la rue ou sur la place du marché, et elle attend toujours quelqu’un. Elle attrape le jeune homme, elle l’embrasse et lui dit avec assurance : « J’avais promis un sacrifice à Dieu pour le remercier, je l’ai offert aujourd’hui. C’est pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour te chercher et je t’ai trouvé. J’ai préparé mon lit avec des couvertures de toutes couleurs, avec des draps en lin d’Égypte. Je l’ai parfumé de parfums délicieux. Viens ! Nous allons faire l’amour jusqu’à demain matin, nous prendrons du plaisir ensemble. Mon mari n’est pas à la maison, il est parti en voyage très loin. Il a emporté beaucoup d’argent et il reviendra seulement à la pleine lune. » Cette femme est très habile. Elle persuade le jeune homme et l’entraîne avec ses paroles sucrées. Alors, aussitôt il suit la femme, comme un bœuf va à l’abattoir. Comme un prisonnier, cet homme stupide va vers sa punition, jusqu’à ce qu’il soit blessé à mort. Et, comme l’oiseau qui vole vers le filet, il ne sait pas que sa vie est en danger.

Pwovèb 7:7-23 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

et je vis un de ces jeunes sans expérience, j’observai un jeune homme écervelé. Il passait dans la rue près du coin où se tenait l’une de ces femmes, se dirigeant vers sa maison. C’était au crépuscule, le jour baissait, et l’obscurité de la nuit commençait à se répandre. Or, voici que cette femme vint à sa rencontre, habillée comme une prostituée et l’esprit plein de ruse. Elle parlait fort, impertinente, elle ne tenait pas en place chez elle. Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, elle faisait le guet à tous les carrefours. Elle attrapa le jeune homme, l’embrassa et, l’air effronté, elle lui dit : « J’avais à faire un sacrifice de reconnaissance, je viens, aujourd’hui même, de m’acquitter de mes vœux. Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre, je cherchais à te voir, et je t’ai trouvé. J’ai garni mon lit de couvertures et d’étoffe brodée en fils d’Egypte. J’ai parfumé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. Viens, grisons-nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux délices de la volupté, car mon mari n’est pas à la maison : il est parti pour un voyage au loin. Il a emporté une bourse pleine d’argent, il ne rentrera qu’à la pleine lune. » A force d’artifices, elle le fit fléchir ; par ses propos enjôleurs, elle l’entraîna. Alors il se mit soudain à la suivre comme un bœuf qui va à l’abattoir, comme un fou qu’on lie pour le châtier, jusqu’à ce qu’une flèche lui transperce le foie, comme un oiseau qui se précipite dans le filet sans se douter qu’il y va de sa vie.