Jòb 21:7-21

Jòb 21:7-21 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

« Pourquoi est-ce que les gens mauvais restent en vie ? Pourquoi ont-ils toujours plus de pouvoir en vieillissant ? Auprès d’eux et en même temps qu’eux, leurs enfants prennent de l’assurance, leurs petits-enfants grandissent sous leurs yeux. Chez eux, tout va bien, personne n’a peur, et le bâton de Dieu ne les frappe jamais. « Leurs taureaux ne sont jamais stériles, leurs vaches font leurs petits et n’en perdent aucun. Ils laissent courir leurs jeunes garçons comme des moutons, et leurs petits-enfants dansent librement. Ils chantent avec le tambourin et la cithare, ils se réjouissent au son de la flûte. Ils finissent leur vie dans le bonheur, ils descendent en paix dans le monde des morts. * « Pourtant, ils disaient à Dieu : “Laisse-nous tranquilles, nous n’avons pas envie de savoir ce que tu veux ! Toi, qu’on appelle le Tout-Puissant, qui es-tu, pour que nous soyons tes esclaves ? Qu’est-ce que nous gagnons à te prier ?” C’est vrai, ces gens-là ne sont pas maîtres de leur bonheur. Que je n’imite jamais leur façon de vivre ! Mais est-ce que nous voyons souvent la lampe de leur vie s’éteindre tout à coup ? Nous voyons rarement le malheur tomber sur eux, et la colère de Dieu détruire leurs biens. Sont-ils souvent comme la paille emportée par le vent, comme l’herbe sèche balayée par la tornade ? * « Or vous, vous dites : “Ces gens-là, Dieu les punit en punissant leurs enfants.” Il devrait plutôt les punir eux-mêmes, ainsi ils comprendraient ! Il faut que les gens mauvais voient eux-mêmes leur malheur, qu’ils ressentent la colère du Tout-Puissant ! En effet, quand ils sont morts, quand leurs années sont finies, la vie de leurs enfants ne les intéresse plus.

Jòb 21:7-21 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Pourquoi les gens qui font le mal ╵demeurent-ils en vie ? Pourquoi vieillissent-ils, ╵en reprenant des forces ? Leur descendance s’affermit ╵à leurs côtés, et leurs petits-enfants ╵prospèrent sous leurs yeux. Leurs maisons sont paisibles, ╵à l’abri de la crainte, et le bâton de Dieu ╵ne vient pas les frapper. Leurs taureaux sont toujours ╵vigoureux et féconds, leurs vaches mettent bas ╵sans jamais avorter. Ils laissent courir leurs enfants ╵comme un troupeau d’agneaux, leurs petits vont s’ébattre. Accompagnés des tambourins ╵et de la lyre, ils chantent, et au son de la flûte, ╵ils se réjouissent. Ainsi leurs jours s’écoulent ╵dans le bonheur et c’est en un instant ╵qu’ils rejoignent la tombe. Or, ils disaient à Dieu : ╵« Retire-toi de nous, nous n’avons nulle envie ╵de connaître comment tu veux ╵que nous conduisions notre vie. Qu’est donc le Tout-Puissant ╵pour que nous le servions  ? Qu’y a-t-il à gagner ╵à lui adresser des prières ? » Le bonheur de ces gens ╵n’est-il pas dans leurs mains  ? Mais loin de moi ╵l’idée de suivre leurs conseils ! Voit-on souvent s’éteindre ╵la lampe des méchants, ou bien la ruine ╵fondre sur eux ? Dieu leur assigne-t-il ╵leur part de sa colère ? Quand sont-ils pourchassés ╵comme une paille au vent ou comme un brin de chaume ╵qu’emporte la tempête ? Dieu réserverait-il ╵aux enfants du méchant ╵la peine qu’il mérite ? Ne devrait-il pas au contraire ╵l’infliger au méchant lui-même ╵pour qu’il en tire la leçon ? Que, de ses propres yeux, ╵il assiste à sa ruine et qu’il soit abreuvé ╵de la fureur du Tout-Puissant. Que lui importe donc ╵le sort de sa maison ╵quand il ne sera plus, quand le fil de ses mois ╵aura été tranché ?