Jòb 14:1-17
Jòb 14:1-17 1998 Haïtienne (HAT98)
Nou menm moun, se nan vant fanm nou sòti. Lavi nou kout, men li pa manke traka! Nou parèt tankou yon flè. Epi lamenm nou fennen. Nou disparèt tankou yon nyaj k'ap pase. Epi, Bondye, se sa w'ap louvri je ou gade. Se sa w'ap fè kanpe devan ou pou jije l? Ki moun ki ka fè dlo pwòp sòti nan yon sous sal? Pèsonn moun. Tan chak moun gen pou l viv la fikse deja depi lontan. Kantite mwa li gen pou l viv la, se nan men ou sa rete. Anyen pa ka chanje. Tanpri, wete je ou sou mwen. Kite m pran yon ti souf. Tankou moun ki fin pase yon jounen ap travay di, kite m pran yon ti kanpo. Toujou gen yon ti espwa pou yon pyebwa. Yo te mèt koupe l, l'ap toujou pouse ankò, li p'ap mouri. Rasin li yo te mèt fin vye nan tè a, bout chouk la te mèt fin chèch, depi li jwenn dlo, l'ap boujonnen, l'ap pouse kreyòl. Men moun, depi yo mouri, yo tounen kadav. Lè yo kase kòd, ou pa wè koteyo fè. Letan ka cheche, larivyè ka sispann koule. Men, kote yon moun mouri kouche a, pa gen leve pou li ankò. Poul va fè dan anvan y'a leve vivan ankò, anvan y'a leve sòti nan dòmi yo a. Si sèlman ou ta vle kache m nan peyi kote mò yo ye a? Si ou te ka kite m la jouk kòlè ou la fin pase? Apre sa, ou ta fikse yon dat pou chonje m ankò. Men, sa m'ap di la a? Eske moun mouri ka leve? Sa pa fè anyen. Mwen ta tann move tan sa a fin pase, jouk sa ta bon pou mwen ankò. Lè sa a, ou ta rele m, mwen ta reponn ou. Ou ta kontan wè sa ou te fè ak men ou lan. Lè sa a, ou ta gade jan m'ap mache a, men, ou pa ta chonje sa m te konn fè ki mal. Ou ta padonnen m peche m yo, ou ta mare yo tout fè yon pakèt voye jete.
Jòb 14:1-17 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
« L’être humain, né d’une femme, vit peu de temps et connaît beaucoup de soucis. Comme la fleur, il grandit puis se fane. Il fuit comme l’ombre et ne dure pas. Et c’est lui, mon Dieu, que tu surveilles ! C’est moi que tu traînes devant ton tribunal ! « Qui peut faire sortir quelque chose de pur de ce qui est impur ? Personne ! Tu as fixé une limite à l’être humain, tu as compté le nombre de ses mois, et il ne peut les dépasser. Alors regarde ailleurs ! Laisse-le tranquille, pour qu’il finisse sa vie en paix, comme un ouvrier finit sa journée. * « Il y a toujours de l’espoir pour un arbre : quand on le coupe, il peut encore repousser et donner des bourgeons. Même s’il a de vieilles racines dans la terre, et si sa souche semble morte dans le sol, il peut renaître avec un peu d’eau. Il produit alors des branches comme un arbre tout jeune. « Mais quand un être humain meurt, il reste sans vie. Qu’est-ce qu’il devient quand il a rendu son souffle ? L’eau des mers pourra disparaître, les fleuves pourront être secs et sans eau : ceux qui sont couchés dans la tombe ne se relèveront pas. Ils ne se réveilleront pas de leur sommeil tant que le ciel existera. * « Je voudrais que tu me caches dans le monde des morts, que tu me mettes à l’abri jusqu’à la fin de ta colère. Tu me dirais alors à quel moment tu voudras bien te souvenir de moi ! Mais l’homme qui est mort, est-ce qu’il peut revivre ? Si c’était le cas, je garderais l’espoir pendant le temps de mon dur service, jusqu’à ce que d’autres me remplacent. Tu m’appellerais et je répondrais, tu demanderais à me voir, moi que tu as créé ! « Tu ne ferais plus attention à mes fautes. Or, actuellement, tu comptes tous mes pas. Tu cacherais ma révolte dans un sac bien fermé, et tu pardonnerais mes péchés. *
Jòb 14:1-17 New International Version (NIV)
“Mortals, born of woman, are of few days and full of trouble. They spring up like flowers and wither away; like fleeting shadows, they do not endure. Do you fix your eye on them? Will you bring them before you for judgment? Who can bring what is pure from the impure? No one! A person’s days are determined; you have decreed the number of his months and have set limits he cannot exceed. So look away from him and let him alone, till he has put in his time like a hired laborer. “At least there is hope for a tree: If it is cut down, it will sprout again, and its new shoots will not fail. Its roots may grow old in the ground and its stump die in the soil, yet at the scent of water it will bud and put forth shoots like a plant. But a man dies and is laid low; he breathes his last and is no more. As the water of a lake dries up or a riverbed becomes parched and dry, so he lies down and does not rise; till the heavens are no more, people will not awake or be roused from their sleep. “If only you would hide me in the grave and conceal me till your anger has passed! If only you would set me a time and then remember me! If someone dies, will they live again? All the days of my hard service I will wait for my renewal to come. You will call and I will answer you; you will long for the creature your hands have made. Surely then you will count my steps but not keep track of my sin. My offenses will be sealed up in a bag; you will cover over my sin.
Jòb 14:1-17 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
L’homme né de la femme, ses jours sont limités ╵et pleins de troubles ! Il est comme une fleur ╵qui sort de terre et que l’on coupe. Il fuit comme une ombre furtive, ╵et il ne dure pas. Et c’est cet homme ╵que tu épies, et, devant toi, ╵tu me traînes en justice. Peut-on tirer le pur ╵de ce qui est impur ? Personne ne le peut. Puisque tu as fixé ╵le nombre de ses jours, ╵et que toi, tu connais ╵le nombre de ses ans, puisque tu as fixé ╵le terme de sa vie ╵qu’il ne franchira pas, détourne tes regards de lui, ╵accorde-lui quelque répit pour qu’il jouisse de son repos ╵comme le salarié. Car un arbre, du moins, ╵conserve une espérance : s’il est coupé, ╵il peut renaître encore, il ne cesse d’avoir ╵de nouveaux rejetons. Sa racine peut bien ╵vieillir dans le terrain et sa souche périr, ╵enfouie dans la poussière, dès qu’il flaire de l’eau, ╵voilà qu’il reverdit et produit des rameaux ╵comme une jeune plante. Mais lorsque l’homme meurt, ╵il reste inanimé. Quand l’être humain expire, ╵où donc est-il alors ? L’eau disparaît des mers, les rivières tarissent ╵et restent desséchées, et l’homme, quand il meurt, ╵ne se relève plus ; jusqu’à ce que le ciel s’éclipse ╵il ne se réveillera pas, il ne sortira pas ╵de son dernier sommeil. Si seulement, ô Dieu, ╵tu voulais me tenir caché ╵dans le séjour des morts, m’y abriter ╵jusqu’au jour où, enfin, ╵ta colère sera passée ! Si seulement tu me fixais ╵un terme après lequel ╵tu penserais à moi ! Mais l’homme une fois mort, ╵va-t-il revivre ? Alors, tous les jours de service ╵que je dois accomplir j’attendrais que le temps ╵de ma relève arrive. Toi, tu m’appellerais ╵et je te répondrais, et tu soupirerais ╵après ta créature. Alors que maintenant ╵tu comptes tous mes pas ! Tu ne resterais plus ╵à l’affût de mes fautes. Ainsi mon crime ╵serait scellé dans un sachet, tu couvrirais mes fautes ╵d’une couche de plâtre.