Jòb 10:1-22

Jòb 10:1-22 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

« La vie me dégoûte. Alors je vais me plaindre sans me retenir, je vais sortir tout ce que j’ai d’amer dans le cœur. Je dirai à Dieu : ne me condamne pas. Qu’est-ce que tu as à me reprocher ? Dis-le-moi. Est-ce que cela te plaît de m’écraser, de mépriser ce que tes mains ont fait, de faire réussir les projets des gens mauvais ? Est-ce que tu as des yeux comme les humains ? Est-ce que ta façon de voir ressemble à celle des hommes ? Est-ce que ta vie est aussi courte que la nôtre ? Est-ce que tes années passent aussi vite que nos années ? Tu cherches à connaître ma faute, tu fais une enquête sur mes péchés. Pourquoi donc ? Je ne suis pas coupable, tu le sais, et personne ne peut m’arracher à ton pouvoir. « Ce sont tes mains qui m’ont créé et formé. Et maintenant, elles se resserrent sur moi, et tu veux me détruire ! Souviens-toi : tu m’as modelé comme un objet d’argile, et tu veux me changer en poussière ! Comme on garde du lait au fond d’un pot pour le rendre épais, un jour, tu m’as formé dans le ventre de ma mère. Tu m’as couvert de muscles et de peau, tu m’as tissé d’os et de nerfs. Puis tu m’as donné la vie gratuitement, et tu as veillé sur moi avec soin. * « Mais tu caches un secret dans ton cœur, je connais tes intentions : tu veux me surprendre en train de faire le mal, et tu ne me pardonneras rien. Si je suis coupable, quel malheur pour moi ! Si je suis innocent, je n’ose pas lever la tête. Je suis comme un homme ivre à cause de ma honte et de ma grande tristesse. Si je relève la tête, tu me poursuis comme un lion, et sans cesse, tu fais peser sur moi ta puissance. Tu lances contre moi de nouvelles attaques, ta colère augmente, et tes soldats arrivent par vagues pour me combattre. « Pourquoi m’as-tu fait sortir du ventre de ma mère ? Si j’étais mort avant, personne ne m’aurait vu. Je serais allé directement dans la tombe, comme si je n’avais jamais existé. Maintenant, il me reste peu de temps à vivre. Laisse-moi respirer pour me donner un peu de joie. Je vais bientôt partir, pour ne plus revenir, dans le pays de l’ombre et de la nuit profonde. Là, l’obscurité et le désordre dominent, et la lumière elle-même ressemble à la nuit noire. »

Jòb 10:1-22 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Je suis dégoûté de la vie, je ne retiendrai plus mes plaintes, je veux exprimer l’amertume ╵qui remplit tout mon être. Et je veux dire à Dieu : ╵Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi ╵tu me prends à partie. Trouves-tu bien de m’accabler, ╵de mépriser ta créature, ╵produite par tes mains, ╵et de favoriser, ╵les desseins des méchants ? As-tu des yeux de chair, et ne vois-tu ╵qu’à la façon des hommes ? Ta vie serait-elle aussi courte ╵que celle des humains, et tes années passeraient-elles ╵comme celles d’un homme, pour que tu recherches ma faute et pour que tu enquêtes ╵sur mon iniquité  ? Pourtant tu le sais bien, ╵je ne suis pas coupable, et il n’y a personne ╵pour me délivrer de ta main ! Tes mains m’ont façonné, ╵ensemble elles m’ont fait ╵moi tout entier, ╵et tu me détruirais  ! Oh, souviens-toi, je t’en supplie, ╵que tu m’as façonné ╵comme avec de l’argile. Voudrais-tu à présent ╵me faire retourner ╵à la poussière ? Tu m’as coulé comme du lait, puis fait cailler en fromage. Oui, tu m’as revêtu ╵de peau, de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs. C’est toi qui m’as donné la vie, ╵tu m’as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ╵ont préservé mon souffle. Mais voilà donc ╵ce que tu cachais dans ton cœur et je sais maintenant ╵ce que tu méditais : me surveiller, ╵voir si je pèche, ne me laisser passer ╵aucune faute, et si je suis coupable, ╵malheur à moi ! Si je suis juste, ╵je ne puis cependant ╵marcher la tête haute, moi qui suis rassasié ╵de honte et de misère. Car si je me relève, ╵tu me pourchasses comme un lion, et tu ne cesses d’accomplir ╵tes hauts faits contre moi. Sans cesse tu dépêches ╵de nouveaux témoins contre moi, ta fureur envers moi s’accroît, tes troupes se succèdent ╵pour m’assaillir. Pourquoi donc m’as-tu fait sortir ╵du ventre maternel ? J’aurais péri alors ╵et aucun œil ne m’aurait vu. Je serais comme ceux ╵qui n’ont jamais été, j’aurais été porté ╵du sein maternel au tombeau. Il me reste si peu de jours, ╵ils touchent à leur fin. Que ne me laisse-t-il, ╵que je respire un peu, avant de partir sans retour ╵au pays des ténèbres et de l’obscurité profonde, terre plongée dans une nuit obscure, ╵où règnent d’épaisses ténèbres ╵et soumise au désordre, ╵où la lumière ╵est comme une nuit noire.

Jòb 10:1-22 1998 Haïtienne (HAT98)

M degoute ak lavi a. M pa ka kenbe ankò. Kite m plenn sò mwen! Kite m di tout lapenn ki nan kè mwen! M'a di Bondye: Tanpri, pa kondannen m. Fè m konnen poukisa ou leve dèyè m konsa. Eske ou gen rezon pou ou fè m tou sa w'ap fè m lan, pou ou meprize sa ou fè ak men ou, pou ou ri lè mechan yo ap fè konfyolo yo? Eske ou wè sa k'ap fèt sou latè tankou nou menm moun nou wè l la? Lavi ou pa tankou lavi pa nou. Nou gen pou nou mouri, ou menm w'ap toujou la. W'ap chache dènye ti peche moun fè. Ou dèyè pou ou konnen tou sa mwen fè ki mal. Ou konnen m pa antò. Pa gen moun ki ka sove m anba men ou! Se ak men ou ou te fè m. Se avè l ou te ban m fòm mwen. Epi se ak menm men sa yo ou vle detwi m ankò? Chonje se ou menm ki fè m ak labou tè wouj. Kounyeya, ou pral kraze m fè m tounen pousyè? Se ou menm ki bay papa m fòs pou li fè m. Ou fè m devlope nan vant manman mwen. Ou fè tout zo ak tout venn nan kò m. Ou kouvri yo ak vyann epi ak po. Lèfini, ou fè m kado lavi. Ou veye avèk prekosyon pou m pa mouri. Men, ou te gen yon lòt lide dèyè tèt ou. Kounyeya, mwen konnen ou te pare yon lòt bagay pou mwen. Ou t'ap veye m pou wè si m t'ap fè sa m pat dwe fè. Ou pa t'ap kite anyen pase pou mwen. Si m antò, zafè m pa bon! Mwen te mèt inonsan, m pa ka leve tèt devan ou. Mwen wont, se yon pòv malere mwen ye devan ou. Si m leve tèt mwen, ou fann dèyè m tankou yon lyon dèyè bèt pou l manje. Ou rive fè mirak pou ou ka fè m lapenn. Ou toujou pare pou fè yon atak sou mwen. Chak jou w'ap vin pi ankòlè. Se san pran souf w'ap voye lafliksyon sou mwen yonn apre lòt. Bondye, poukisa ou te kite m sòti nan vant manman m? Mwen ta mouri anvan pèsonn ta wè m. Sòti nan vant, ale nan simityè, se tankou si m pat janm fèt. Mwen pa rete lontan pou m viv ankò. Kite m pou kont mwen! Ban m yon ti kanpo. Kite m jwi de twa jou ki rete m yo non! Talè konsa mwen prale pou m pa janm tounen. Mwen prale nan peyi kote ki fè nwa a, kote moun pè a, nan peyi kote se fènwa ak dezòd ase ki gen toutan, kote menm gwo lajounen fè nwa tankou lannwit!

Jòb 10:1-22 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

« La vie me dégoûte. Alors je vais me plaindre sans me retenir, je vais sortir tout ce que j’ai d’amer dans le cœur. Je dirai à Dieu : ne me condamne pas. Qu’est-ce que tu as à me reprocher ? Dis-le-moi. Est-ce que cela te plaît de m’écraser, de mépriser ce que tes mains ont fait, de faire réussir les projets des gens mauvais ? Est-ce que tu as des yeux comme les humains ? Est-ce que ta façon de voir ressemble à celle des hommes ? Est-ce que ta vie est aussi courte que la nôtre ? Est-ce que tes années passent aussi vite que nos années ? Tu cherches à connaître ma faute, tu fais une enquête sur mes péchés. Pourquoi donc ? Je ne suis pas coupable, tu le sais, et personne ne peut m’arracher à ton pouvoir. « Ce sont tes mains qui m’ont créé et formé. Et maintenant, elles se resserrent sur moi, et tu veux me détruire ! Souviens-toi : tu m’as modelé comme un objet d’argile, et tu veux me changer en poussière ! Comme on garde du lait au fond d’un pot pour le rendre épais, un jour, tu m’as formé dans le ventre de ma mère. Tu m’as couvert de muscles et de peau, tu m’as tissé d’os et de nerfs. Puis tu m’as donné la vie gratuitement, et tu as veillé sur moi avec soin. * « Mais tu caches un secret dans ton cœur, je connais tes intentions : tu veux me surprendre en train de faire le mal, et tu ne me pardonneras rien. Si je suis coupable, quel malheur pour moi ! Si je suis innocent, je n’ose pas lever la tête. Je suis comme un homme ivre à cause de ma honte et de ma grande tristesse. Si je relève la tête, tu me poursuis comme un lion, et sans cesse, tu fais peser sur moi ta puissance. Tu lances contre moi de nouvelles attaques, ta colère augmente, et tes soldats arrivent par vagues pour me combattre. « Pourquoi m’as-tu fait sortir du ventre de ma mère ? Si j’étais mort avant, personne ne m’aurait vu. Je serais allé directement dans la tombe, comme si je n’avais jamais existé. Maintenant, il me reste peu de temps à vivre. Laisse-moi respirer pour me donner un peu de joie. Je vais bientôt partir, pour ne plus revenir, dans le pays de l’ombre et de la nuit profonde. Là, l’obscurité et le désordre dominent, et la lumière elle-même ressemble à la nuit noire. »

Jòb 10:1-22 New International Version (NIV)

“I loathe my very life; therefore I will give free rein to my complaint and speak out in the bitterness of my soul. I say to God: Do not declare me guilty, but tell me what charges you have against me. Does it please you to oppress me, to spurn the work of your hands, while you smile on the plans of the wicked? Do you have eyes of flesh? Do you see as a mortal sees? Are your days like those of a mortal or your years like those of a strong man, that you must search out my faults and probe after my sin— though you know that I am not guilty and that no one can rescue me from your hand? “Your hands shaped me and made me. Will you now turn and destroy me? Remember that you molded me like clay. Will you now turn me to dust again? Did you not pour me out like milk and curdle me like cheese, clothe me with skin and flesh and knit me together with bones and sinews? You gave me life and showed me kindness, and in your providence watched over my spirit. “But this is what you concealed in your heart, and I know that this was in your mind: If I sinned, you would be watching me and would not let my offense go unpunished. If I am guilty—woe to me! Even if I am innocent, I cannot lift my head, for I am full of shame and drowned in my affliction. If I hold my head high, you stalk me like a lion and again display your awesome power against me. You bring new witnesses against me and increase your anger toward me; your forces come against me wave upon wave. “Why then did you bring me out of the womb? I wish I had died before any eye saw me. If only I had never come into being, or had been carried straight from the womb to the grave! Are not my few days almost over? Turn away from me so I can have a moment’s joy before I go to the place of no return, to the land of gloom and utter darkness, to the land of deepest night, of utter darkness and disorder, where even the light is like darkness.”

Jòb 10:1-22 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Je suis dégoûté de la vie, je ne retiendrai plus mes plaintes, je veux exprimer l’amertume ╵qui remplit tout mon être. Et je veux dire à Dieu : ╵Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi ╵tu me prends à partie. Trouves-tu bien de m’accabler, ╵de mépriser ta créature, ╵produite par tes mains, ╵et de favoriser, ╵les desseins des méchants ? As-tu des yeux de chair, et ne vois-tu ╵qu’à la façon des hommes ? Ta vie serait-elle aussi courte ╵que celle des humains, et tes années passeraient-elles ╵comme celles d’un homme, pour que tu recherches ma faute et pour que tu enquêtes ╵sur mon iniquité  ? Pourtant tu le sais bien, ╵je ne suis pas coupable, et il n’y a personne ╵pour me délivrer de ta main ! Tes mains m’ont façonné, ╵ensemble elles m’ont fait ╵moi tout entier, ╵et tu me détruirais  ! Oh, souviens-toi, je t’en supplie, ╵que tu m’as façonné ╵comme avec de l’argile. Voudrais-tu à présent ╵me faire retourner ╵à la poussière ? Tu m’as coulé comme du lait, puis fait cailler en fromage. Oui, tu m’as revêtu ╵de peau, de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs. C’est toi qui m’as donné la vie, ╵tu m’as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ╵ont préservé mon souffle. Mais voilà donc ╵ce que tu cachais dans ton cœur et je sais maintenant ╵ce que tu méditais : me surveiller, ╵voir si je pèche, ne me laisser passer ╵aucune faute, et si je suis coupable, ╵malheur à moi ! Si je suis juste, ╵je ne puis cependant ╵marcher la tête haute, moi qui suis rassasié ╵de honte et de misère. Car si je me relève, ╵tu me pourchasses comme un lion, et tu ne cesses d’accomplir ╵tes hauts faits contre moi. Sans cesse tu dépêches ╵de nouveaux témoins contre moi, ta fureur envers moi s’accroît, tes troupes se succèdent ╵pour m’assaillir. Pourquoi donc m’as-tu fait sortir ╵du ventre maternel ? J’aurais péri alors ╵et aucun œil ne m’aurait vu. Je serais comme ceux ╵qui n’ont jamais été, j’aurais été porté ╵du sein maternel au tombeau. Il me reste si peu de jours, ╵ils touchent à leur fin. Que ne me laisse-t-il, ╵que je respire un peu, avant de partir sans retour ╵au pays des ténèbres et de l’obscurité profonde, terre plongée dans une nuit obscure, ╵où règnent d’épaisses ténèbres ╵et soumise au désordre, ╵où la lumière ╵est comme une nuit noire.