Eklezyas 1:1-18

Eklezyas 1:1-18 1998 Haïtienne (HAT98)

Men pawòl filozòf la, pitit David, ki te wa nan Jerizalèm. Nan lavi a, anyen pa anyen, Non, anyen pa anyen nan lavi a. Se pawòl filozòf la. Tout bagay gen pou kaba. Yon moun te mèt pase tout lavi l ap travay di, ap bay kò l traka sou latè beni, kisa sa rapòte l? Moun fèt, moun mouri. Men sa pa deranje anyen sou latè. Solèy leve, solèy kouche. L'ap kouri tounen kote pou l leve a ankò. Van an soufle sòti nan nò desann nan sid. Apre sa, li vire sòti nan sid moute nan nò. Konsa, l'ap vire tounen nan menm chemen an san rete. Tout dlo larivyè desann nan lanmè, men lanmè pa janm plen. Dlo a tounen kote larivyè a te sòti a. Konsa, larivyè a pa janm sispann koule. Tout bagay ap vire won san rete. Pa gen pawòl ki ka di jan sa ye. Je pa janm bouke wè. Zòrèy pa janm bouke tande. Sa ki te rive anvan, se sa ki va rive apre. Sa yo te fè anvan an, se sa y'ap toujou fè. Pa gen anyen ki chanje sou latè beni. Menm lè nou di: ade! men yon bagay tou nouvo! Menm la, bagay la te deja la depi syèk tan anvan nou fèt. Pèsonn pa sonje sa ki te pase nan tan lontan. Konsa tou pita, pesonn p'ap sonje sa k'ap pase koulyeya. Mwen menm, nèg fò, mwen te wa peyi Izrayèl nan lavil Jerizalèm. Mwen te sòti pou m te fouye, pou m te egzaminen tou sa k'ap fèt sou latè nan tout ti detay yo. Travay Bondye bay moun fè sou latè a pa manke rèd. Mwen wè tou sa k'ap fèt sou latè. Yo tout se mouvman nil. Se rapousib van. Moun pa ka drese bwa ki fin kwochi. Moun pa ka konte ze nan vant poul. Mwen di nan kè mwen: Mwen vin grannèg. Mwen vin pi fò pase tout wa ki t'ap gouvènen lavil Jerizalèm anvan m yo. Mwen konnen sa ki rele gen konprann ak konesans. Mwen te soti pou m'te konnen diferans ki genyen ant moun ki gen bon konprann ak moun egare, ant moun ki gen konesans ak moun sòt. Men la ankò, mwen wè se rapousib van. Paske plis ou gen konprann, se plis ou nan tèt chaje. Plis ou konnen, se plis ou soufri.

Eklezyas 1:1-18 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Voici les paroles du Sage, fils de David et roi à Jérusalem . Le Sage dit : Tout part en fumée, rien ne sert à rien, rien ne mène à rien. Les êtres humains travaillent durement sur terre. Mais qu’est-ce que cela leur rapporte ? Une génération passe, une génération naît, et le monde est toujours là. Le soleil se lève, le soleil se couche, puis il court vers l’endroit où il se lève. Le vent souffle vers le sud, puis il tourne vers le nord. Il tourne, tourne et s’en retourne, puis il recommence à tourner. Tous les fleuves se jettent dans la mer, pourtant, la mer n’est jamais remplie. Les fleuves coulent vers un endroit et, là, ils reviennent aussitôt. Tout cela est ennuyeux, on ne pourra jamais le dire assez. Les yeux voient et ils veulent voir toujours plus, les oreilles entendent et elles veulent entendre toujours plus. Ce qui a existé existera encore. Ce qui a été fait se fera encore. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. On peut dire de quelque chose : « Voyez, c’est nouveau ! » Pourtant, cela existait longtemps, longtemps avant nous. Nous, nous oublions ce qui s’est passé autrefois. Et ceux qui viendront ensuite oublieront à leur tour ce qui va se passer après nous. Moi, le Sage, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. J’ai pris soin d’étudier attentivement tout ce qui se passe dans le monde, pour en comprendre le sens. C’est un travail pénible que Dieu donne aux humains. J’ai regardé tout ce qu’on fait sous le soleil. Et voilà : tout cela ne sert à rien, autant courir après le vent ! Ce qui est courbé, on ne peut le redresser. Ce qui n’existe pas, on ne peut le compter. Je me suis dit : « J’ai fait grandir et j’ai développé la sagesse plus que tous ceux qui ont été rois avant moi à Jérusalem. J’ai une grande expérience et je connais bien la vie. » J’ai étudié attentivement ce qui est sage et ce qui ne l’est pas, ce qui est intelligent et ce qui est stupide. J’ai compris une chose : cela aussi, c’est courir après le vent ! Une grande expérience entraîne une grande tristesse. Augmenter sa connaissance, c’est augmenter sa souffrance.

Eklezyas 1:1-18 New International Version (NIV)

The words of the Teacher, son of David, king in Jerusalem: “Meaningless! Meaningless!” says the Teacher. “Utterly meaningless! Everything is meaningless.” What do people gain from all their labors at which they toil under the sun? Generations come and generations go, but the earth remains forever. The sun rises and the sun sets, and hurries back to where it rises. The wind blows to the south and turns to the north; round and round it goes, ever returning on its course. All streams flow into the sea, yet the sea is never full. To the place the streams come from, there they return again. All things are wearisome, more than one can say. The eye never has enough of seeing, nor the ear its fill of hearing. What has been will be again, what has been done will be done again; there is nothing new under the sun. Is there anything of which one can say, “Look! This is something new”? It was here already, long ago; it was here before our time. No one remembers the former generations, and even those yet to come will not be remembered by those who follow them. I, the Teacher, was king over Israel in Jerusalem. I applied my mind to study and to explore by wisdom all that is done under the heavens. What a heavy burden God has laid on mankind! I have seen all the things that are done under the sun; all of them are meaningless, a chasing after the wind. What is crooked cannot be straightened; what is lacking cannot be counted. I said to myself, “Look, I have increased in wisdom more than anyone who has ruled over Jerusalem before me; I have experienced much of wisdom and knowledge.” Then I applied myself to the understanding of wisdom, and also of madness and folly, but I learned that this, too, is a chasing after the wind. For with much wisdom comes much sorrow; the more knowledge, the more grief.

Eklezyas 1:1-18 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Voici ce que dit le Maître, fils de David, roi à Jérusalem. Dérisoire, absolument dérisoire, dit le Maître, oui dérisoire, absolument dérisoire, tout est dérisoire ! Quel avantage l’homme retire-t-il de tout le labeur pour lequel il trime sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là. Le soleil se lève, le soleil se couche, et il aspire à se retrouver à l’endroit d’où il devra de nouveau se lever. Il va vers le sud, puis il tourne vers le nord, il tourne et tourne encore : ainsi va le vent. Et il reprend les mêmes tours, le vent. Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n’est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours. Tout est en travail, plus qu’on ne peut le dire. L’œil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Si l’on dit : « Tenez ! Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps. Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir : ceux qui viendront après n’en auront aucun souvenir. Moi, le Maître, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. Et je me suis appliqué à étudier et à examiner par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil. Dieu impose aux hommes de s’appliquer à cette occupation de malheur. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et je suis arrivé à la conclusion que tout est dérisoire : autant courir après le vent. Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté. Je me suis dit en moi-même : « Voici, j’ai fait augmenter et progresser la sagesse plus qu’aucun de ceux qui ont régné avant moi à Jérusalem. J’ai considéré beaucoup de sagesse et de connaissance. » Je me suis appliqué à connaître la sagesse et le savoir, ainsi que la folie et la déraison. Et je me suis aperçu que cela aussi, c’est comme courir après le vent. Car, plus on a de sagesse, plus on a de sujets d’affliction. En augmentant sa connaissance, on augmente ses tourments.