Romains 8:9-25

Romains 8:9-25 BDS

Vous, au contraire, vous n’êtes pas livrés à vous-mêmes, mais vous dépendez de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Or, si Christ est en vous, votre corps reste mortel à cause du péché, mais l’Esprit est source de vie, parce que vous avez été déclarés justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères et sœurs, si nous avons une obligation, ce n’est pas celle de vivre à la manière de l’homme livré à lui-même. Car, si vous vivez à la manière de l’homme livré à lui-même, vous mourrez, mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez. Car ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la crainte : non, vous avez reçu l’Esprit en conséquence de votre adoption par Dieu comme ses fils et ses filles. Car c’est par cet Esprit que nous crions : Abba , c’est-à-dire Père ! L’Esprit Saint lui-même témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et donc cohéritiers de Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire. J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, la révélation des fils de Dieu. Car la création tout entière a été réduite à une condition bien dérisoire  ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de l’esclavage, de la corruption pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement. Elle n’est pas seule à gémir ; car nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré. Car nous sommes sauvés, mais c’est en espérance ; or, voir ce que l’on espère, ce n’est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu’il voit ? Mais si nous ne voyons pas ce que nous espérons, nous l’attendons avec persévérance.