Jérémie 8:8-22
Jérémie 8:8-22 BDS
Comment pouvez-vous dire : « Nous, nous sommes des sages et nous avons la Loi de l’Eternel » ? Car, en réalité, ╵le stylet mensonger ╵des spécialistes de la Loi l’a changée en mensonge. Les sages sont couverts de honte, ils sont pris de terreur ╵et emmenés captifs, car ils ont rejeté ╵la parole de l’Eternel. Que peuvent-ils encore ╵avoir comme sagesse ? Aussi, je donnerai ╵à d’autres leurs épouses, et les champs qu’ils cultivent ╵à ceux qui les prendront, car tous, petits et grands, sont avides de gains, tous, du prophète au prêtre pratiquent la duplicité. Ils guérissent superficiellement mon peuple du désastre en disant : « Tout va bien ! ╵Tout va vraiment très bien ! » alors que rien ne va. Sont-ils honteux ╵d’avoir commis ╵des abominations ? Ils n’ont aucune honte, et ils ne savent pas rougir, et c’est pourquoi ils tomberont ╵avec ceux qui succombent et ils s’écrouleront ╵au moment où je leur ferai ╵rendre des comptes, l’Eternel le déclare. Je leur ôterai leurs récoltes, déclare l’Eternel, et il n’y aura plus ╵de raisin sur la vigne, et il n’y aura plus de figues ╵sur le figuier, le feuillage est flétri ! Car je donnerai tout à ceux qui passeront sur eux. Pourquoi rester sur place ? Rassemblez-vous, rallions nos villes fortifiées et là, nous périrons ! Puisque l’Eternel notre Dieu ╵nous fait périr et veut nous abreuver ╵d’une eau empoisonnée, puisque nous avons péché contre lui. Nous espérions la paix, mais rien de bon n’arrive, un temps de guérison, en fait c’est l’épouvante. On entend depuis Dan ╵les chevaux qui hennissent. En entendant hennir ╵les fougueux étalons, toute la terre tremble. Les voici, ils arrivent, ╵dévorant le pays et tout ce qu’il contient, la ville et tous ses habitants. Je vais envoyer contre vous des serpents venimeux que nul ne peut charmer : ils vous mordront, l’Eternel le déclare, ce sera sans remède. La douleur me submerge, mon cœur est affligé. La communauté de mon peuple ╵pousse des cris plaintifs depuis un pays éloigné. L’Eternel, gémit-elle, ╵n’est-il plus en Sion ? Son roi n’est-il plus là ? – Ah ! pourquoi m’ont-ils irrité ╵par leurs statues taillées, par ces dieux inutiles ╵et étrangers ? – La moisson est passée, ╵l’été est terminé et nous ne sommes pas sauvés. Elle est brisée, ╵la communauté de mon peuple, ╵j’en suis brisé, oui, j’en suis accablé, ╵en proie à la consternation. N’y a-t-il pas ╵de baume en Galaad ? N’y a-t-il pas de médecin ? Pourquoi ne voit-on pas guérir ╵la communauté de mon peuple ?