Jérémie 8:8-22

Jérémie 8:8-22 PDV2017

Vous dites : « Nous sommes des sages, c’est nous qui possédons la loi du SEIGNEUR. » Mais comment pouvez-vous dire cela ? En effet, les spécialistes de la loi sont des menteurs qui tordent son sens. Ces sages rejettent la parole du SEIGNEUR. Alors, à quoi sert leur sagesse ? Ils sont couverts de honte. Ils ont peur, ils sont pris au piège. Le SEIGNEUR dit : « Eh bien, je vais donner leurs femmes à d’autres, et leurs champs à ceux qui les prendront. Voici pourquoi : Du plus petit au plus grand, tous ne cherchent qu’à gagner quelque chose. Depuis le prophète jusqu’au prêtre, tous sont malhonnêtes. Ils ne prennent pas au sérieux la catastrophe qui atteint mon peuple. Ils disent : “Tout va bien, tout va bien !” Pourtant tout va mal. Est-ce qu’ils ont honte des actes horribles qu’ils ont commis ? Pas du tout ! Ils ne savent même pas qu’ils devraient reconnaître leurs torts. » Le SEIGNEUR dit : « C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent. Ils se retrouveront par terre quand j’agirai contre eux. » Le SEIGNEUR déclare : « Quand je veux faire la récolte chez eux, il n’y a pas de raisin sur la vigne, pas de figues sur le figuier. Même leurs feuilles sont sèches. Je vais donc les livrer aux passants. » « Nous restons sans bouger, pourquoi donc ? Groupons-nous, entrons dans les villes bien protégées et attendons la mort. Oui, le SEIGNEUR notre Dieu nous empêche d’agir et nous oblige à boire de l’eau empoisonnée, parce que nous avons péché contre lui. Nous comptions sur la paix, mais rien de bon n’arrive. Nous attendions le moment de la guérison, mais c’est la peur qui vient. Déjà, l’ennemi est à Dan, au nord. On entend le souffle puissant de ses chevaux depuis cette ville. Toute la terre tremble au bruit qu’ils font. Ils viennent pour dévorer le pays et ce qu’il contient, la ville et ses habitants. » « Je vais envoyer contre vous des serpents venimeux. Rien ne pourra les empêcher de vous mordre, et ils vous mordront. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare. Rien ne peut guérir mon chagrin, mon cœur souffre en moi. Écoutez, mon peuple appelle au secours d’un bout à l’autre du pays : « Est-ce que le SEIGNEUR n’est plus à Jérusalem ? Est-ce que la ville de Sion n’a plus de roi ? » « Ils m’ont mis en colère avec leurs statues, avec les faux dieux étrangers qui ne valent rien. Pourquoi donc ? » La récolte est finie, la saison chaude est terminée, et nous ne sommes toujours pas sauvés ! Je suis brisé à cause de la catastrophe qui atteint mon peuple. La tristesse me saisit, je suis désespéré. Est-ce qu’en Galaad il n’y a plus de plantes pour calmer la douleur ? Est-ce qu’il n’y a plus de médecin là-bas ? Pourquoi la plaie de mon peuple ne peut-elle pas se fermer ?