Genèse 32:1-32

Genèse 32:1-32 Bible Darby en français (FRDBY)

Et Jacob alla son chemin. Et les anges de Dieu le rencontrèrent; et Jacob dit, quand il les vit: C'est l'armée de Dieu. Et il appela le nom de ce lieu-là Mahanaïm. Et Jacob envoya devant lui des messagers à Ésaü, son frère, au pays de Séhir, dans la campagne d'Édom; et il leur commanda, disant: Vous parlerez ainsi à mon seigneur Ésaü: Ainsi a dit ton serviteur Jacob: J'ai séjourné chez Laban, et m'y suis arrêté jusqu'à présent; et j'ai des boeufs, et des ânes, du menu bétail, et des serviteurs et des servantes; et je l'ai envoyé annoncer à mon seigneur, afin de trouver grâce à tes yeux. Et les messagers revinrent vers Jacob, disant: Nous sommes allés vers ton frère, vers Ésaü, et même il vient à ta rencontre, et quatre cents hommes avec lui. Et Jacob craignit beaucoup, et fut dans l'angoisse; et il partagea le peuple qui était avec lui, et le menu bétail et le gros bétail, et les chameaux, en deux bandes; et il dit: Si Ésaü vient à l'une des bandes et la frappe, la bande qui restera pourra échapper. Et Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, et Dieu de mon père Isaac! Éternel, qui m'as dit: Retourne en ton pays et vers ta parenté, et je te ferai du bien! Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la vérité dont tu as usé envers ton serviteur; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton; et maintenant je suis devenu deux bandes. Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü, car je le crains, de peur qu'il ne vienne et ne me frappe, -la mère avec les fils. Et toi, tu as dit: Certes, je te ferai du bien, et je ferai devenir ta semence comme le sable de la mer, qui ne se peut nombrer à cause de son abondance. Et il passa là cette nuit; et il prit, de ce qui vint sous la main, un présent pour Ésaü, son frère: deux cents chèvres, et vingt boucs; deux cents brebis, et vingt béliers; trente chamelles allaitantes, et leurs petits; quarante vaches, et dix taureaux; vingt ânesses, et dix ânons. Et il les mit entre les mains de ses serviteurs, chaque troupeau à part, et il dit à ses serviteurs: Passez devant moi, et mettez de l'espace entre troupeau et troupeau. Et il commanda au premier, disant: Quand Ésaü, mon frère, te rencontrera, et t'interrogera, disant: A qui es-tu? et où vas-tu? et à qui sont ces troupeaux devant toi? tu diras: A ton serviteur Jacob; c'est un présent envoyé à mon seigneur Ésaü; et voici; lui-même aussi vient après nous. Et il commanda de même au second, de même au troisième, de même à tous ceux qui suivaient les troupeaux, disant: Selon cette parole vous parlerez à Ésaü, quand vous le trouverez; et vous direz aussi: Voici, ton serviteur Jacob vient après nous. Car il disait: Je l'apaiserai par le présent qui va devant moi, et après cela je verrai sa face; peut-être qu'il m'accueillera favorablement. Et le présent passa devant lui; mais, pour lui, il passa cette nuit-là dans le camp. Et il se leva cette nuit-là, et prit ses deux femmes, et ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, et leur fit passer le torrent; et il fit passer ce qui était à lui. Et Jacob resta seul; et un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Et lorsqu'il vit qu'il ne prévalait pas sur lui, il toucha l'emboîture de sa hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob fut luxée, comme il luttait avec lui. Et il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et il dit: Je ne te laisserai point aller sans que tu m'aies béni. Et il lui dit: Quel est ton nom? Et il dit: Jacob. Et il dit: Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as prévalu. Et Jacob demanda, et dit: Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il dit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Et Jacob appela le nom du lieu Peniel: Car j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée. Et le soleil se levait sur lui comme il passait Peniel; et il boitait sur sa cuisse. C'est pourquoi, jusqu'à ce jour, les fils d'Israël ne mangent point du tendon qui est sur l'emboîture de la hanche; car il toucha l'emboîture de la hanche de Jacob sur le tendon.
Share

Genèse 32:1-32 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Laban se lève tôt le matin. Il embrasse ses filles et ses petits-enfants, il les bénit et retourne chez lui. Jacob continue sa route, et des anges de Dieu viennent à sa rencontre. Quand il les voit, il dit : « C’est un camp de Dieu ! » Et il appelle cet endroit Mahanaïm . Jacob envoie devant lui des messagers à son frère Ésaü. Celui-ci est au pays de Séir, dans la campagne d’Édom . Il donne cet ordre aux messagers : « Voici ce que vous direz à Ésaü : “Ton serviteur Jacob te fait dire ceci : J’ai vécu chez Laban et j’y suis resté jusqu’à maintenant. Je possède des bœufs et des ânes, des moutons et des chèvres, des serviteurs et des servantes. J’ai voulu te donner ces nouvelles, mon maître, pour que tu te montres bon envers moi.” » Les messagers reviennent auprès de Jacob. Ils disent : « Nous sommes allés voir ton frère Ésaü. Lui aussi vient à ta rencontre, avec 400 hommes. » Alors Jacob est rempli d’une peur terrible. Il divise en deux groupes les gens qui sont avec lui, les moutons et les chèvres, les bœufs et les chameaux. Il se dit : « Si Ésaü arrive près d’un groupe et s’il l’attaque, l’autre groupe pourra se sauver. » Ensuite Jacob se met à prier : « Dieu de mon grand-père Abraham, Dieu de mon père Isaac, toi le SEIGNEUR, tu m’as dit : “Retourne dans ton pays, auprès de ta famille, et je te ferai du bien.” Tu m’as si souvent montré ton amour et ta fidélité, à moi ton serviteur. Je ne le mérite pas. En effet, quand j’ai passé le fleuve Jourdain, j’avais seulement mon bâton. Maintenant, je reviens avec ces deux groupes. Je t’en prie, sauve-moi de mon frère Ésaü. J’ai peur de lui, j’ai peur qu’il vienne me tuer, moi, mes femmes et mes enfants. Toi, tu m’as dit : “Je veux te faire du bien. Tes enfants et les enfants de leurs enfants seront aussi nombreux que les grains de sable de la mer. Ils seront si nombreux qu’on ne pourra pas les compter .” » Cette nuit-là, Jacob reste à cet endroit. Dans ses troupeaux, il choisit un cadeau pour son frère Ésaü : 200 chèvres, 20 boucs, 200 brebis et 20 béliers. 30 chamelles qui allaitent leurs petits, 40 vaches, 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânes. Il confie chaque troupeau séparément à ses serviteurs. Il leur dit : « Passez devant moi, et laissez un espace entre chaque troupeau. » Puis il donne cet ordre au premier serviteur : « Quand mon frère Ésaü te rencontrera, il va te demander : “À qui es-tu ? Où vas-tu ? À qui est ce troupeau qui marche devant toi ?” Tu répondras : “Cela appartient à ton serviteur Jacob. C’est un cadeau qu’il t’envoie, à toi, mon maître Ésaü. Et lui-même arrive derrière nous.” » Jacob donne le même ordre au deuxième serviteur, ensuite au troisième, puis à tous ceux qui marchent derrière les troupeaux : « Et quand vous rencontrerez Ésaü, vous lui parlerez de cette façon. » Et vous lui direz : « Ton serviteur Jacob arrive, lui aussi, derrière nous. » En effet, Jacob pense : « Si j’envoie les cadeaux devant moi, je vais calmer Ésaü. Ensuite, je me présenterai devant lui. Peut-être qu’il me recevra bien. » Alors les troupeaux partent en avant et cette nuit-là, Jacob reste dans le camp. Pendant la nuit, Jacob se lève. Il prend ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants. Il leur fait passer le torrent du Yabboq avec tout ce qu’il possède. Jacob reste seul. Quelqu’un lutte avec lui jusqu’au lever du jour. L’adversaire de Jacob voit que dans la lutte, il n’arrive pas à être plus fort que lui. Alors il le frappe à la hanche et, pendant le combat, il le blesse à la hanche. Puis il dit à Jacob : « Le jour se lève. Laisse-moi partir. » Jacob répond : « Je ne te laisserai pas partir. Bénis-moi d’abord. » L’autre demande : « Quel est ton nom ? » Jacob répond : « Je m’appelle Jacob. » L’autre continue : « Tu ne t’appelleras plus Jacob. Ton nom sera Israël . En effet, tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as été le plus fort. » Jacob lui demande : « Je t’en prie, dis-moi ton nom. » L’autre répond : « Tu veux savoir mon nom ? Pourquoi donc ? » Puis il bénit Jacob. Jacob dit : « J’ai vu le visage de Dieu, et je suis encore en vie ! » Et il appelle cet endroit Penouel, c’est-à-dire « Visage de Dieu ». Quand le soleil se lève, Jacob passe la rivière à Penouel. Il boite à cause de sa hanche.
Share

Genèse 32:1-32 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Jacob poursuivit son chemin; et des anges de Dieu le rencontrèrent. En les voyant, Jacob dit: C'est le camp de Dieu! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm. Jacob envoya devant lui des messagers à Esaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d'Edom. Il leur donna cet ordre: Voici ce que vous direz à mon seigneur Esaü: Ainsi parle ton serviteur Jacob: J'ai séjourné chez Laban, et j'y suis resté jusqu'à présent; j'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie l'annoncer à mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux. Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant: Nous sommes allés vers ton frère Esaü; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes. Jacob fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux; et il dit: Si Esaü vient contre l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver. Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, qui m'as dit: Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien! Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Esaü! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants. Et toi, tu as dit: Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter. C'est dans ce lieu-là que Jacob passa la nuit. Il prit de ce qu'il avait sous la main, pour faire un présent à Esaü, son frère: deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes. Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs: Passez devant moi, et mettez un intervalle entre chaque troupeau. Il donna cet ordre au premier: Quand Esaü, mon frère, te rencontrera, et te demandera: A qui es-tu? où vas-tu? et à qui appartient ce troupeau devant toi? tu répondras: A ton serviteur Jacob; c'est un présent envoyé à mon seigneur Esaü; et voici, il vient lui-même derrière nous. Il donna le même ordre au second, au troisième, et à tous ceux qui suivaient les troupeaux: C'est ainsi que vous parlerez à mon seigneur Esaü, quand vous le rencontrerez. Vous direz: Voici, ton serviteur Jacob vient aussi derrière nous. Car il se disait: Je l'apaiserai par ce présent qui va devant moi; ensuite je le verrai en face, et peut-être m'accueillera-t-il favorablement. Le présent passa devant lui; et il resta cette nuit-là dans le camp. Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait. Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne le maîtrisait pas, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel; car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu'il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche. C'est pourquoi jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le tendon qui est à l'emboîture de la hanche; car Dieu frappa Jacob à l'emboîture de la hanche, au tendon.
Share

Genèse 32:1-32 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Le lendemain, de bon matin, Laban embrassa ses petits-enfants et ses filles et les bénit ; puis il partit et retourna chez lui. Jacob poursuivit sa route. Des anges de Dieu vinrent à sa rencontre. En les voyant, il s’écria : C’est ici le camp de Dieu ! Et il nomma ce lieu : Mahanaïm (Les deux camps). Puis il envoya devant lui des messagers vers son frère Esaü, au pays de Séir, dans la steppe d’Edom. Il leur donna les instructions suivantes : Voici ce que vous direz à mon seigneur Esaü : « Ainsi parle ton serviteur Jacob : J’ai séjourné chez Laban et je m’y suis attardé jusqu’à maintenant. J’ai acquis des bovins et des ânes, des moutons, des chèvres, des serviteurs et des servantes, et j’en fais informer mon seigneur pour recevoir bon accueil auprès de lui. » Les messagers revinrent auprès de Jacob en disant : Nous sommes allés trouver ton frère Esaü et le voilà qui vient à ta rencontre – avec quatre cents hommes. Jacob eut très peur, l’angoisse le saisit. Il répartit en deux camps les gens qui étaient avec lui, le menu et le gros bétail ainsi que les chameaux, car il se disait : « Si Esaü attaque l’un des camps et le détruit, celui qui restera pourra en réchapper. » Puis Jacob pria : Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, ô Eternel, toi qui m’as dit : « Retourne dans ton pays, dans ta famille, et je te ferai du bien », je suis indigne de toutes les faveurs que tu as témoignées avec tant de fidélité à ton serviteur ; car lorsque j’ai passé ce Jourdain, je n’avais que mon bâton, et maintenant je me trouve à la tête de deux camps. Délivre-moi, je te prie, de mon frère Esaü ; car j’ai peur qu’il vienne me tuer, sans épargner ni mère ni enfant. Pourtant, toi tu m’as dit : « Je te ferai du bien, et je rendrai tes descendants aussi nombreux que le sable de la mer que nul ne peut compter. » Jacob s’installa à cet endroit pour la nuit. Il choisit dans ce qu’il avait à sa disposition de quoi faire un présent à son frère Esaü : deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente chamelles qui allaitaient avec leurs petits, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânons. Il les confia à ses serviteurs, par troupeaux séparés, en leur disant : Passez devant moi et laissez une certaine distance entre chaque troupeau. Puis il donna les instructions suivantes au premier serviteur : Quand tu rencontreras mon frère Esaü et qu’il te demandera : « Quel est ton maître, où vas-tu, et à qui appartient ce troupeau qui te précède ? », tu répondras : « C’est à ton serviteur Jacob, et ce troupeau est un cadeau qu’il t’envoie, mon seigneur Esaü. Lui-même arrive derrière nous. » Il donna les mêmes instructions au deuxième serviteur, au troisième, puis à tous ceux qui allaient marcher derrière les troupeaux : C’est ainsi que vous parlerez à Esaü quand vous le rencontrerez ! Et dites-lui bien : « Voici, ton serviteur Jacob vient lui aussi derrière nous ! » Car il se disait : Je l’apaiserai par ce présent qui me précède, ensuite je paraîtrai devant lui, et peut-être me permettra-t-il de le regarder en face. Les bêtes offertes en cadeau s’en allèrent donc devant lui, et lui-même passa cette nuit-là dans le camp. Dans la nuit, il se leva, emmena ses deux femmes, leurs servantes et ses onze fils et passa le gué du Yabboq. Après leur avoir fait traverser le torrent et avoir fait passer tout ce qui lui appartenait, Jacob resta seul. Alors un individu lutta avec lui jusqu’à l’aube. Quand celui-ci vit qu’il n’arrivait pas à vaincre Jacob, il lui porta un coup à l’articulation de la hanche qui se démit pendant qu’il luttait avec lui. Puis il dit à Jacob : Laisse-moi partir, car le jour se lève. Mais Jacob répondit : Je ne te laisserai pas aller avant que tu ne m’aies béni. – Quel est ton nom ? demanda l’individu. – Jacob, répondit-il. – Désormais, reprit l’autre, tu ne t’appelleras plus Jacob mais Israël (Il lutte avec Dieu), car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes et tu as vaincu. Jacob l’interrogea : Je t’en prie, fais-moi connaître ton nom. – Pourquoi me demandes-tu mon nom ? lui répondit-il. Et il le bénit là. Jacob nomma ce lieu Péniel (La face de Dieu) car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face et j’ai eu la vie sauve. Le soleil se leva quand il passa le gué de Penouel. Jacob boitait de la hanche.
Share

Genèse 32:1-32 Bible Segond 21 (S21)

Laban se leva de bon matin, embrassa ses petits-enfants et ses filles et les bénit, puis il partit pour retourner chez lui. Jacob poursuivit son chemin et des anges de Dieu vinrent à sa rencontre. A leur vue, Jacob dit: «C'est le camp de Dieu!» et il appela cet endroit Mahanaïm. Jacob envoya devant lui des messagers à son frère Esaü dans le pays de Séir, dans le territoire d'Edom. Il leur donna cet ordre: «Vous transmettrez ce message à mon seigneur Esaü: ‘Voici ce que dit ton serviteur Jacob: J'ai séjourné chez Laban et j'y suis resté jusqu'à maintenant. J'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie des messagers te l'annoncer, mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux.’» Les messagers revinrent vers Jacob en disant: «Nous sommes allés trouver ton frère Esaü; il marche à ta rencontre avec 400 hommes.» Jacob fut très effrayé et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps ceux qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux. Il se disait: «Si Esaü attaque l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver.» Jacob dit: «Dieu de mon grand-père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, toi qui m'as dit: ‘Retourne dans ton pays, dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien’, je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as fait preuve envers moi, ton serviteur. En effet, j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je peux former deux camps. Délivre-moi de mon frère Esaü, car j’ai peur qu'il ne vienne et ne me frappe, sans épargner ni la mère ni les enfants. C’est toi-même qui as dit: ‘Je te ferai du bien et je rendrai ta descendance *pareille au sable de la mer, si abondant qu'on ne peut le compter.’» C'est à cet endroit-là que Jacob passa la nuit. Il prit dans ce qu'il avait sous la main pour faire un cadeau à son frère Esaü: 200 chèvres et 20 boucs, 200 brebis et 20 béliers, 30 chamelles avec leurs petits qu'elles allaitaient, 40 vaches et 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânes. Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs: «Passez devant moi en laissant un intervalle entre chaque troupeau.» Il donna cet ordre au premier: «Quand mon frère Esaü te rencontrera et te demandera: ‘A qui es-tu? Où vas-tu? A qui appartient ce troupeau devant toi?’ tu répondras: ‘A ton serviteur Jacob, c'est un cadeau envoyé à mon seigneur Esaü. Le voici qui vient lui-même derrière nous.’» Il donna le même ordre au deuxième, au troisième et à tous ceux qui suivaient les troupeaux: «C'est ce message que vous transmettrez à mon seigneur Esaü quand vous le rencontrerez. Vous annoncerez aussi: ‘Ton serviteur Jacob vient derrière nous.’» Il se disait en effet: «Je l'apaiserai par ce cadeau qui me précède. Ensuite je le verrai en face et peut-être m'accueillera-t-il favorablement.» Le cadeau passa devant lui et il resta cette nuit-là dans le camp. Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants et passa le gué du Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent et le fit passer à tout ce qui lui appartenait. Jacob resta seul. C’est alors qu’un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il n'était pas vainqueur contre lui, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche. Celle-ci se déboîta pendant qu'il luttait avec lui. Il dit: «Laisse-moi partir, car l'aurore se lève.» Jacob répondit: «Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m'aies béni.» Il lui demanda: «Quel est ton nom?» Il répondit: «Jacob.» Il ajouta: «Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur.» Jacob lui demanda: «Révèle-moi donc ton nom.» Il répondit: «Pourquoi demandes-tu mon nom?» et il le bénit là. Jacob appela cet endroit Peniel, car, dit-il, «j'ai vu Dieu face à face et ma vie a été sauvée.» Le soleil se levait lorsqu'il passa Peniel. Il boitait de la hanche.
Share

Genèse 32:1-32 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Jacob poursuivit son chemin; et des anges de Dieu le rencontrèrent. En les voyant, Jacob dit: C’est le camp de Dieu! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm. Jacob envoya devant lui des messagers à Ésaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d’Édom. Il leur donna cet ordre: Voici ce que vous direz à mon seigneur Ésaü: Ainsi parle ton serviteur Jacob: J’ai séjourné chez Laban, et j’y suis resté jusqu’à présent; j’ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j’envoie l’annoncer à mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux. Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant: Nous sommes allés vers ton frère Ésaü; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes. Jacob fut très effrayé, et saisi d’angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux; et il dit: Si Ésaü vient contre l’un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver. Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Éternel, qui m’as dit: Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien! Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d’Ésaü! Car je crains qu’il ne vienne, et qu’il ne me frappe, avec la mère et les enfants. Et toi, tu as dit: Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu’on ne saurait le compter. C’est dans ce lieu-là que Jacob passa la nuit. Il prit de ce qu’il avait sous la main, pour faire un présent à Ésaü, son frère: deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente femelles de chameaux avec leurs petits qu’elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes. Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs: Passez devant moi, et mettez un intervalle entre chaque troupeau. Il donna cet ordre au premier: Quand Ésaü, mon frère, te rencontrera, et te demandera: A qui es-tu? Où vas-tu? Et à qui appartient ce troupeau devant toi? tu répondras: A ton serviteur Jacob; c’est un présent envoyé à mon seigneur Ésaü; et voici, il vient lui-même derrière nous. Il donna le même ordre au second, au troisième, et à tous ceux qui suivaient les troupeaux: C’est ainsi que vous parlerez à mon seigneur Ésaü, quand vous le rencontrerez. Vous direz: Voici, ton serviteur Jacob vient aussi derrière nous. Car il se disait: Je l’apaiserai par ce présent qui va devant moi; ensuite je le verrai en face, et peut-être m’accueillera-t-il favorablement. Le présent passa devant lui; et il resta cette nuit-là dans le camp. Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait. Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il dit: Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l’interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu’il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche. C’est pourquoi jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël ne mangent point le tendon qui est à l’emboîture de la hanche; car Dieu frappa Jacob à l’emboîture de la hanche, au tendon.
Share

Genèse 32:1-32 Bible en français courant (BFC)

Le lendemain Laban se leva tôt, embrassa ses filles et ses petits-enfants, leur fit ses adieux et retourna chez lui. Jacob poursuivit sa route. Des anges de Dieu vinrent à sa rencontre. Quand il les vit, Jacob s'écria: «C'est un camp de Dieu!» Et il appela ce lieu Mahanaïm. Jacob envoya devant lui des messagers à son frère Ésaü, dans la campagne d'Édom, au pays de Séir. Il leur donna cet ordre: «Vous parlerez ainsi à Ésaü: “Ton humble serviteur Jacob te fait dire ceci: j'ai émigré chez Laban et j'y ai prolongé mon séjour jusqu'à maintenant. Je possède des bœufs et des ânes, des moutons et des chèvres, des serviteurs et des servantes. J'envoie des messagers te l'annoncer, mon seigneur, pour que tu me fasses bon accueil.” » Les messagers revinrent dire à Jacob: «Nous sommes allés trouver ton frère Ésaü. Il marche à ta rencontre avec quatre cents hommes.» Jacob fut saisi d'une très grande peur. Il sépara en deux groupes les gens qui étaient avec lui, ainsi que les moutons et les chèvres, les bœufs et les chameaux. Il se disait: «Si Ésaü s'attaque à un groupe, l'autre pourra échapper.» Ensuite Jacob pria: «O Dieu de mon grand-père Abraham, de mon père Isaac, Seigneur, tu m'as dit: “Retourne dans ton pays, auprès de ta famille. J'agirai et tout ira bien pour toi.” Seigneur, je ne suis pas digne de toutes les faveurs que tu m'as accordées avec tant de fidélité, à moi ton serviteur. Je n'avais que mon bâton quand j'ai traversé le Jourdain, et maintenant je reviens avec ces deux groupes. Délivre-moi de mon frère Ésaü, car j'ai peur de lui, je crains qu'il vienne me tuer avec les femmes et les enfants. Souviens-toi que tu m'as dit: “J'agirai et tout ira très bien pour toi. Je rendrai tes descendants innombrables, comme les grains de sable au bord de la mer.” » Jacob s'installa pour passer la nuit à cet endroit. Dans ce qu'il possédait, il choisit un cadeau pour son frère Ésaü: deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente chamelles qui allaitaient et leurs petits, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes. Il confia chaque troupeau séparément à ses serviteurs en leur disant: «Précédez-moi, et laissez un intervalle entre les troupeaux.» Puis il donna cet ordre au premier serviteur: «Quand mon frère Ésaü te rencontrera et te demandera: “A qui appartiens-tu? Où vas-tu? A qui appartient ce troupeau qui marche devant toi?”, tu répondras: “C'est à ton serviteur Jacob. C'est un cadeau qu'il t'envoie, mon seigneur Ésaü, et lui-même arrive derrière nous.” » Il donna le même ordre au deuxième, au troisième et à tous ceux qui suivaient les troupeaux: «Voilà ce que vous direz à Ésaü quand vous le rencontrerez, et vous ajouterez: “Ton serviteur Jacob arrive derrière nous.” » Jacob se disait en effet: «Je l'apaiserai par les cadeaux qui me précéderont, et ensuite je me présenterai devant lui. J'espère qu'il me fera bon accueil.» Les troupeaux partirent donc en avant, tandis que lui-même restait cette nuit-là dans le camp. Au cours de la nuit, Jacob se leva, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants. Il leur fit traverser le gué du Yabboq avec tout ce qu'il possédait. Il resta seul, et quelqu'un lutta avec lui jusqu'à l'aurore. Quand l'adversaire vit qu'il ne pouvait pas vaincre Jacob dans cette lutte, il le frappa à l'articulation de la hanche, et celle-ci se déboîta. Il dit alors: «Laisse-moi partir, car voici l'aurore.» – «Je ne te laisserai pas partir si tu ne me bénis pas», répliqua Jacob. L'autre demanda: «Comment t'appelles-tu?» – «Jacob», répondit-il. L'autre reprit: «On ne t'appellera plus Jacob mais Israël, car tu as lutté contre Dieu et contre des hommes, et tu as été le plus fort.» Jacob demanda: «Dis-moi donc quel est ton nom.» – «Pourquoi me demandes-tu mon nom?» répondit-il. Là même, il fit ses adieux à Jacob. Celui-ci déclara: «J'ai vu Dieu face à face et je suis encore en vie.» C'est pourquoi il nomma cet endroit Penouel – ce qui veut dire “Face de Dieu”. Quand le soleil se leva, Jacob passa le gué de Penouel. Il boitait à cause de sa hanche.
Share

YouVersion utilise des cookies pour personnaliser votre expérience. En utilisant notre site Web, vous acceptez l'utilisation des cookies comme décrit dans notre Politique de confidentialité.