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Jean 1

1
La vie, la lumière, le Fils unique
1 # 1.1 Au commencement : cf. 2.11 ; 6.64 ; 8.25n,44 ; 15.27 ; 16.4 ; Mc 1.1 ; 1Jn 1.1 ; 2.13s,24 ; 3.8,11 ; 2Jn 5s ; voir Gn 1.1n  ; Pr 8.22n  ; Ap 3.14n. –  était v. 3n,15n  ; sur l'emploi du verbe correspondant au sujet du Christ, voir aussi 4.26n. –  la Parole (5.24 ; 10.33ss ; 15.3) ou le Verbe, en grec logos (mot masculin, ce qui facilite l'identification au Christ, v. 11,14) ; ce terme, l'un des deux principaux équivalents du mot hébreu correspondant à parole dans l'A.T. grec (LXX), était souvent, pour les premiers chrétiens, synonyme de bonne nouvelle ou d’ évangile (Mc 4.14s ; Ac 8.25) ; il désignait aussi chez les Grecs, et en particulier dans la philosophie stoïcienne (voir Ac 17.18n), le principe divin organisateur du monde et les plus hautes facultés de l'homme (équivalent approximatif de notre mot raison ) ; chez le philosophe juif Philon comme dans les Targums (Tg) la parole de Dieu tend à être de plus en plus personnifiée ; cf. Gn 1.3n  ; 1Jn 1.1 ; Ap 19.13 ; cf. Siracide 24.3 : « Je (la Sagesse) suis sortie de la bouche du Très-Haut et comme une vapeur j'ai recouvert la terre. » Philon, De migratione Abrahami, 3-6 : « La parole est l'habitation du père… L'habitation de Dieu n'est pas telle ou telle des réalités qui supportent la description ou tombent sous le sens… que serait cette habitation sinon la Parole antérieure à tous les êtres qui ont reçu l'existence et le devenir, la Parole dont le Pilote de l'Univers s'est emparé comme d'un timon pour gouverner le Tout : quand il façonnait le monde, Il en avait fait son instrument pour assurer l'irréprochable cohésion de son œuvre. » Epître d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens 8.2 : « Car les très divins prophètes ont vécu selon Jésus-Christ… Ils étaient inspirés par sa grâce, pour que les incrédules fussent pleinement convaincus qu'il n'y a qu'un seul Dieu, manifesté par Jésus-Christ son Fils qui est son Verbe sorti du silence, qui en toutes choses s'est rendu agréable à celui qui l'avait envoyé. » –  auprès de : la préposition grecque comporte une idée d'orientation, sinon de mouvement ; avec un verbe de mouvement, elle est souvent traduite par vers ou à ( aller, s'en aller vers, venir à ; v. 19n,29,42,47 etc. ; aussi venir trouver quelqu'un, 3.2 etc. ; en ce qui concerne la relation entre Jésus et le Père, voir ses emplois en 5.45 ; 7.33+) ; avec un verbe de parole, elle indique le destinataire, celui à qui la parole s'adresse (p. ex. 2.3, lui dit ; 10.35) ; certains comprennent ici tournée vers Dieu ; mais le sens peut être aussi avec Dieu, devant Dieu, chez Dieu, en relation avec Dieu ; de même au v. 2 ; cf. v. 18n  ; 5.27-30 ; 14.3n  ; 17.5 ; Es 55.11 ; Pr 8.30 ; 1Jn 1.2n  ; Ap 12.5. –  était Dieu : cf. v. 18 ; 5.18 ; 10.33 ; 12.45 ; 14.8 ; 20.28 ; voir aussi Ph 2.6 ; Col 1.15 ; Hé 1.3. Au commencement était la Parole ;
la Parole était auprès de Dieu ;
la Parole était Dieu.
2Elle était au commencement auprès de Dieu.
3 # 1.3 est venu à l'existence : le verbe grec correspondant signifie souvent être (autres traductions survenir v. 6 ; devenir v. 12,14, venir v. 17 ; cf. v. 15n), mais ce n'est pas le même que celui des v. 1s ; il s'applique à l'apparition des choses créées dans Gn 1 (LXX), par exemple pour il y eut de la lumière (v. 3), il y eut un soir (v. 5 ; de même en Jn 1.6n), il en fut ainsi (v. 9) ; autre traduction Tout est apparu (ou advenu ) par elle, et rien n'est apparu (ou advenu ) sans elle (ou hors d'elle ) ; cf. 5.20n  ; 15.5 ; 17.24 ; Ps 33.6 ; Pr 8.23-30 ; 1Co 8.6 ; Col 1.16s ; Hé 1.2 ; Ap 3.14. –  Ce qui est venu… : autre traduction possible, en déplaçant la coupure de la phrase : rien de ce qui est venu à l'existence n'est venu à l'existence sans elle. (4) En elle était la vie… Tout est venu à l'existence par elle,
et rien n'est venu à l'existence sans elle.
Ce qui est venu à l'existence 4#1.4 en elle était vie : autre traduction était vie en elle (voir aussi v. 3n). –  la vie 3.15+ ; 5.26 ; 6.57 ; 10.10 ; 11.25s ; 14.6 ; 1Jn 1.1s ; 4.9 ; Ap 1.18. –  lumière 8.12+.en elle était vie,
et la vie était la lumière des humains.
5 # 1.5 lumière / ténèbres 3.19 ; 12.35s ; 1Jn 2.8 ; voir Qumrân. –  la saisir : le verbe grec, apparenté à ceux qui sont traduits par recevoir aux v. 11s (le même verbe est traduit par surprendre en 12.35 ; cf. 6.17n  ; 8.3s ; Ph 3.12s ; 1Th 5.4), peut être pris soit au sens de comprendre (Ac 4.13 ; 10.34 ; 25.25 ; Ep 3.18 ; cf. Rm 1.19-23 ; 1Co 1.21), soit au sens de se rendre maître de ; cf. Jn 3.19 ; 7.34 ; 8.21 ; Sagesse 7.30 : « La nuit succède à la lumière, mais le mal ne prévaut pas sur la Sagesse. » La lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres n'ont pas pu la saisir.
6 # 1.6 Survint v. 3n  ; cf. Mc 1.4. –  envoyé v. 33 ; 3.28. –  Jean le Baptiseur v. 19-35 ; 3.23-30 ; 5.35 ; 10.41 ; cf. Mt 3.1/ / ; Lc 1.13,17,76. Survint un homme, envoyé de Dieu, du nom de Jean. 7#1.7 V. 15,19-34 ; 3.26-30 ; 5.33 ; 10.41 ; cf. Ac 19.4. –  pour et afin traduisent la même préposition grecque ; de même, souvent, dans la suite. –  croient : le même verbe, dans une construction caractéristique, est aussi traduit par l'expression mettre sa foi en (p. ex. v. 12) ; l'Evangile selon Jean n'emploie jamais le substantif correspondant habituellement à foi, toujours le verbe qui signifie croire ou avoir foi, mettre sa foi en (quelqu'un ou quelque chose).Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui. 8#1.8 Cf. v. 20 ; 5.35. –  il venait : sous-entendu dans le texte.Ce n'est pas lui qui était la lumière ; il venait rendre témoignage à la lumière.
9 # 1.9 La Parole : sous-entendu dans le texte ; autres traductions : la vraie (6.32 ; 15.1) lumière (8.12+ ; 1Jn 2.8) , qui éclaire tout être humain, venait dans le monde (v. 10n) ; c'était la vraie lumière, celle qui éclaire tout être humain qui vient au monde ou qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain ; cf. 3.19 ; 6.14 ; 9.39 ; 11.27 ; 12.46 ; 16.28 ; 18.37 ; Mt 11.3n  ; Evangile selon Thomas 50 : « Jésus a dit : “S'ils vous disent : ‘D'où êtes-vous issus ?’, répondez-leur : ‘Nous sommes venus de la lumière, du lieu où la lumière est issue d'elle-même ; elle s'est dressée et se manifeste dans l'image des hommes.’” » La Parole était la vraie lumière, celle qui éclaire tout humain ; elle venait dans le monde.
10 # 1.10 le monde : dans l'évangile et les épîtres de Jean le terme grec correspondant ( kosmos ) s'applique parfois à l'humanité que Dieu aime et sauve (v. 29 ; 3.16s ; 4.42 ; 6.33,51 ; 10.36 ; 12.47), voire à la création tout entière (11.9 ; 17.5,24 ; 21.25) ; mais il désigne aussi souvent, d'une façon plus particulière, le monde de l'homme comme totalité radicalement fermée et hostile à Dieu (7.7 ; 9.39 ; 12.31,35s ; 14.17 ; 15.19 ; 16.8ss,20,33 ; 17.14,16 ; 18.36 ; 1Jn 2.9s,15ss ; 3.13 ; 5.19). –  venu à l'existence ou advenu, v. 3n. –  connue ou reconnue 14.17 ; 16.3 ; 17.25 ; cf. 1Co 2.8 ; 1Jn 3.1n. Elle était dans le monde,
et le monde est venu à l'existence par elle,
mais le monde ne l'a jamais connue.
11 # 1.11 chez elle : litt. à ce qui était sien (même tournure en 19.27, chez lui ). –  les siens : cf. 13.2. –  pas accueillie v. 5n (un verbe apparenté est traduit par recevoir au v. 12) ; cf. 3.11 ; 5.43 ; voir aussi 4.44 ; 12.37 ; 1 Hénoch 42.1s : « La Sagesse n'a pas trouvé de lieu où demeurer. Sa demeure était dans les cieux ; la Sagesse l'a quittée afin d'habiter parmi les humains, mais elle n'a pas trouvé de demeure… » Elle est venue chez elle,
et les siens ne l'ont pas accueillie ;
12 # 1.12 reçue v. 11n  ; cf. 3.32s. –  le pouvoir de devenir (v. 3n)  : autre traduction le droit de devenir… ; le terme traduit par pouvoir revient en 5.27 ; 10.17s ; 17.2 ; 19.10s ; il est rendu par autorité en Mc 1.22n  ; cf. 2.24n  ; 1Co 8.9n. –  enfants de Dieu 11.52 ; cf. Ep 1.5 ; 1Jn 3.1s,10 ; 5.2,4. –  ceux qui mettent leur foi (ou qui croient, v. 7n) en son nom 2.23 ; 3.18 ; 17.11s ; 20.31 ; 1Jn 3.23 ; 5.13 ; cf. Ga 3.26. mais à tous ceux qui l'ont reçue,
elle a donné le pouvoir
de devenir enfants de Dieu
— à ceux qui mettent leur foi en son nom. 13#1.13 sont nés ou ont été engendrés 3.3-8 ; cf. Mt 19.28n  ; Tt 3.5 ; Jc 1.18 ; 1P 1.23 ; 1Jn 2.29 ; 3.9 ; 4.7 ; 5.1ss,18. –  sang (au pluriel dans le texte) / chair (cf. v. 14+) : l'association de ces deux termes désigne l'homme, par opposition à Dieu, cf. Mt 16.17 ; 1Co 15.50. Cf. Sagesse 7.1s : « Je suis moi aussi (Salomon) un homme mortel, égal à tous, descendant du premier qui fut modelé de terre. Dans le ventre d'une mère, j'ai été sculpté en chair. Durant dix mois, ayant pris consistance dans le sang à partir d'une semence d'homme et du plaisir qui accompagne le sommeil. » –  d'homme : à comprendre ici au sens de mâle.Ceux-là sont nés, non pas du sang, ni d'une volonté de chair, ni d'une volonté d'homme, mais de Dieu.
14 # 1.14 La Parole (v. 1n) est devenue (v. 3n) chair (c.-à-d. existence humaine) : cf. 3.6 ; 6.51,63 ; 8.15 ; Rm 1.3 ; 8.3 ; Ga 4.4 ; Ph 2.7 ; Col 1.22 ; 1Tm 3.16 ; Hé 2.14 ; 1Jn 4.2. –  a fait sa demeure : litt. a dressé sa tente . Le verbe employé ici, skènoô, n'est pas celui qui sera fréquemment traduit par demeurer dans la suite de l'Evangile selon Jean ; il rappelle le mot hébreu qui désigne la demeure de Dieu parmi les Israélites, traditionnellement appelée tabernacle . Le judaïsme rabbinique utilisera un terme araméen apparenté qui ne figure pas dans la Bible, shekina, pour désigner la présence de Dieu au sein de son peuple ; cf. 2.21 ; 7.2n  ; Ex 25.8-9n  ; Lv 15.31+ ; Ez 37.27 ; Jl 4.17 ; Za 2.10 ; Lc 16.9n  ; Ap 7.15n  ; 21.3 ; Siracide 24.8 (c'est la Sagesse qui parle) : « Celui qui m'a créée a fixé ma demeure. Il m'a dit : “En Jacob établis ta demeure, en Israël reçois ton patrimoine.” » –  parmi (litt. en ) nous : cf. 1.5,9-13. –  nous avons vu (ou contemplé, regardé ; même verbe v. 32,38 ; 4.35 ; 6.5 ; 11.45 ; 1Jn 1.1, contempler ; 4.12,14) sa gloire 2.11 ; 11.4,40 ; voir aussi 12.23,28,41 ; 13.31 ; 17.2-5,22s ; cf. Ex 40.34s ; 1R 8.10-13 ; Es 6.1-4 ; 60.1s ; Lc 9.32 ; 2P 1.16s. –  de Fils unique : litt. comme d'un unique v. 18 ; 3.16+ ; le même terme grec qualifie l'esprit « unique, multiple » de la Sagesse en Sagesse 7.22. –  issu ou issue, provenant ; l'expression pourrait aussi se rapporter à la gloire . –  pleine de : l'adjectif renvoie probablement à la Parole, mais il pourrait aussi avoir pour antécédent la gloire ou le Fils unique (on traduirait alors il était plein de ). –  grâce  : le mot grec correspondant, très fréquent chez Paul, n'apparaît qu'ici et aux v. 16s dans Jn ; l'association grâce / vérité (v. 17 ; voir 8.32+) correspond sans doute au couple fidélité / loyauté dans l'A.T. (Ex 34.6 ; Ps 25.10n  ; 40.11 ; 85.11). La Parole est devenue chair ;
elle a fait sa demeure parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
une gloire de Fils unique issu du Père ;
elle était pleine de grâce et de vérité.
15 # 1.15 Cf. v. 30. –  lui rend témoignage v. 7+. –  C'était de lui… : autre traduction il était celui dont j'ai dit . –  qui vient derrière moi ou après moi v. 27ss ; Mt 3.11n  ; 11.3n. –  est passé : litt. est devenu (v. 3n). –  avant moi, il était (comme au v. 1n  ; cf. 6.62) : autre traduction il était premier par rapport à moi. Jean lui rend témoignage, il s'est écrié : C'était de lui que j'ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car, avant moi, il était.
16 # 1.16 sa plénitude : cf. v. 14 ; 3.34, Col 1.19 ; 2.9s. –  grâce pour grâce : autre traduction grâce sur grâce, litt. grâce contre grâce ; on a vu dans cette expression une allusion au remplacement de la fidélité / loyauté associée à la loi (v. 14n,17) par la grâce / vérité de la foi chrétienne ; cf. Rm 1.17 ; 2Co 3.18 ; voir aussi Hé 1.1. Nous, en effet, de sa plénitude
nous avons tous reçu,
et grâce pour grâce ;
17 # 1.17 la loi  : cf. Rm 6.14 ; 10.4. –  par Moïse 5.45+ ; Ex 31.18 ; 34.28. –  grâce / vérité v. 14n. –  venues v. 3n. car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 # 1.18 Personne n'a jamais vu Dieu 5.37 ; 6.46 ; 14.8s ; 1Jn 4.12 ; cf. Ex 33.18ss ; Dt 4.12 ; Ps 97.2 ; 1Tm 1.17+ ; 6.16. –  annoncé : autres traductions révélé ; fait comprendre ; raconté ; ou encore, selon l'étymologie, qui a conduit (à Dieu ?) . Le verbe grec a donné notre mot exégèse ; il pouvait s'appliquer aux oracles des divinités ; ailleurs dans le N.T. il a le sens de raconter (Lc 24.35 ; Ac 10.8 ; 15.12,14 ; 21.19). –  le Dieu (v. 1n) Fils unique ou un Fils unique, (lui-même) Dieu ; certains mss portent seulement le Fils unique, cf. v. 14 ; 3.16+,18 ; voir aussi Mt 11.27/ / ; 1Jn 5.20. –  sur le sein : cf. 13.23n  ; autre traduction tourné vers le sein (tournure différente de celle qui est employée aux v. 1ns) ; cf. 6.46n. Personne n'a jamais vu Dieu ; celui qui l'a annoncé, c'est le Dieu Fils unique qui est sur le sein du Père.
Ce que Jean le Baptiseur dit de lui-même
Cf. Mt 3.1-6,11-12  ; Mc 1.2-8  ; Lc 3.1-6,15-18
19 # 1.19 Mt 3.1-3/ /. –  témoignage v. 7+. –  les Juifs  : dans Jn, le terme désigne souvent les autorités religieuses de Judée qui se sont opposées à Jésus ; l'usage de ce mot reflète sans doute les conflits entre juifs et chrétiens à l'époque de la rédaction de l'évangile (voir l'introduction à l'Evangile selon Jean♦) ; cf. 2.18 ; 5.10-18 ; 7.1,13 ; 9.22 etc. ; voir aussi Jr 32.12n. –  lui envoyèrent : litt. envoyèrent vers lui (cf. v. 1n) ; certains mss portent seulement envoyèrent . –  de Jérusalem : cf. Mt 15.1/ /. – Voir prêtres et lévites . –  Toi, qui es-tu ? Lc 3.15s/ /. Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : Toi, qui es-tu ? 20#1.20 3.28 ; Ac 13.25. –  Il le reconnut… : autre traduction il déclara sans restriction ; le verbe traduit ici par reconnaître (ou déclarer ; de même en 9.22 ; 12.42, reconnaître publiquement) est traditionnellement rendu par confesser ; cf. Mt 10.32n  ; 1Jn 1.9n. –  nia : le même verbe (aussi 18.25,27) est traduit par renier en 13.38 ; cf. 1Jn 2.22n.Il le reconnut, il ne le nia pas, il reconnut : Moi, je ne suis pas le Christ. 21#1.21 Toi… : certains mss portent seulement es-tu Elie ? –  Elie : cf. Ml 3.23 ; Mt 11.14 ; 17.10-13. –  le Prophète 4.19 ; 6.14 ; 7.40 ; 9.17 ; cf. Dt 18.15 ; Mt 21.11 ; Ac 3.22 ; 7.37 ; cf. Règle de la Communauté (Qumrân) 9.11 : « Jusqu'à la venue du Prophète et des Oints (= Messies, voir onction) d'Aaron et d'Israël. »Ils lui demandèrent : Alors quoi ? Toi, es-tu Elie ? Il dit : Je ne le suis pas. – Est-ce toi qui es le Prophète ? Il répondit : Non. 22#1.22 Cf. 8.13.Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? – que nous puissions donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés ! Que dis-tu de toi-même ? 23#1.23 celui : litt. la voix de celui…, Es 40.3 ; Mt 3.3/ /. –  Rendez droit : autre traduction aplanissez.Il dit :
Moi, je suis celui qui crie dans le désert :
Rendez droit le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Esaïe.
Cf. Mt 3.11-12  ; Mc 1.7-8  ; Lc 3.15-18
24 # 1.24 Mt 3.7-11/ /. Autres traductions Ils avaient été envoyés de chez les pharisiens, (25) et ils lui demandèrent… ; des pharisiens avaient été envoyés… ; ou, d'après certains mss, ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens . Sur les pharisiens, cf. 4.1 ; 7.32 ; 8.13 ; 9.16 ; 11.46,57 ; 12.42. Ceux qui avaient été envoyés de chez les pharisiens 25lui demandèrent : Pourquoi donc baptises-tu, si, toi, tu n'es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? 26#1.26 je baptise dans l'eau Ac 1.5 ; 19.1-7 ; cf. 1Jn 5.6. –  au milieu de vous : cf. Lc 17.21n. –  que vous ne connaissez pas : cf. v. 31,33 ; 7.27 ; 8.19.Jean leur répondit : Moi, je baptise dans l'eau ; au milieu de vous, il en est un que vous ne connaissez pas 27#1.27 qui vient derrière moi ou après moi, v. 15 ; cf. Mt 3.11n/ / ; Ac 13.25.et qui vient derrière moi ; moi, je ne suis pas digne de délier la lanière de sa sandale.
28 # 1.28 Béthanie, de l'autre côté (c.-à-d. à l'est) du Jourdain (cf. 3.26 ; 10.40) ou en Transjordanie : à distinguer du village proche de Jérusalem qui porte le même nom (11.1n,18) ; quelques mss portent Bétharaba ou Béthabara (cf. Jg 7.24). Cela se passait à Béthanie, de l'autre côté du Jourdain, là où Jean baptisait.
Ce que Jean le Baptiseur dit de Jésus
Cf. Mt 3.13-17  ; Mc 1.9-11  ; Lc 3.21-22
29 # 1.29 Cf. Mt 3.13-17/ /. –  Le lendemain cf. v. 35,43 ; 2.1. –  à lui ou vers lui (v. 1n). –  Voici (cf. 19.5) l'agneau de Dieu 1.36 : derrière cette métaphore on a pu voir le symbolisme de l'agneau pascal (cf. 19.36 ; Ex 12 ; 1Co 5.7), le récit du sacrifice d'Abraham (Gn 22.8,13), la description du serviteur souffrant d'Esaïe (Es 53.7 ; cf. Jr 11.19 ; Ac 8.32 ; selon certains, le mot agneau pourrait même résulter d'une méprise sur un terme araméen signifiant serviteur, mais cela ne correspond pas au vocabulaire d'Es 53), ou encore l'agneau ou bélier des apocalypses juives (notamment 1 Hénoch 89–90), instrument puissant du jugement de Dieu (cf. Ap 5.6n  ; 17.14 [autre terme grec]) ; voir aussi 1P 1.18s ; 2.24. –  qui enlève le péché : le même verbe (également en 2.16 ; 10.18 ; 11.39,41,48 ; 15.2 ; 16.22 ; 17.15 ; 19.15n,31,38 ; 20.1s,13,15) signifie aussi porter ou prendre (5.8-12) ; cf. Mt 8.17 ; 1P 2.24 ; 1Jn 3.5. –  du monde : cf. v. 10n  ; 4.42. Le lendemain, il voit Jésus venir à lui et dit : Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. 30#1.30 V. 15n,27.C'est à son sujet que, moi, j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi, car, avant moi, il était ; 31#1.31 baptiser v. 26+,33. –  qu'il se manifeste : litt. qu'il soit manifesté 2.11 ; 3.21 ; 7.4,10 ; 9.3 ; 17.6 ; 21.1,14 ; verbe apparenté en 14.21s.moi-même, je ne le connaissais pas ; mais si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il se manifeste à Israël.
32 # 1.32 J'ai vu v. 14n. – Voir Esprit . –  demeurer (verbe fréquent chez Jn, v. 38s ; 2.12 ; 3.36 etc. ; cf. 14.10,17,25 etc.) sur lui : cf. Es 11.2+. Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui ; 33#1.33 V. 31.moi-même, je ne le connaissais pas ; c'est celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau qui m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit saint. 34#1.34 le Fils : cf. v. 14,49 ; 3.16+ ; 5.17-20 ; 10.36 ; Mt 3.17/ / ; 16.16+ ; 17.5/ / ; Mc 1.1 ; Ac 9.20 ; 1Jn 4.15 ; 5.5 ; Ap 2.18 ; quelques mss ajoutent celui qu'il a choisi, cf. Lc 9.35 ; 23.35 ; Es 42.1.Moi-même, j'ai vu et j'ai témoigné que c'est lui le Fils de Dieu.
Les premiers disciples de Jésus
Cf. Mt 4.18-22  ; Mc 1.16-20  ; Lc 5.1-11
35 # 1.35 Cf. Mt 4.18-22/ /. Le lendemain, Jean était de nouveau là, avec deux de ses disciples ; 36#1.36 qui passait : litt. qui marchait. –  l'agneau de Dieu v. 29+.il regarda Jésus qui passait et dit : Voici l'agneau de Dieu. 37#1.37 Cf. v. 40.Les deux disciples entendirent ces paroles et suivirent Jésus. 38#1.38 Jésus se retourna : cf. Mt 9.22/ /. –  Que cherchez-vous ? cf. 4.23,27 ; 5.44 ; 6.24,26 ; 7.11,18ss,34ss ; 8.21 ; 11.56 ; 13.33 ; 16.19n  ; 18.4ss ; 20.15. Evangile selon Thomas 24 : « Ses disciples dirent : “Montre-nous le lieu où tu es, parce qu'il est nécessaire pour nous de le chercher.” Il leur répondit : “Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! Il y a de la lumière dans un homme de lumière, et il illumine le monde entier ; s'il n'illumine pas, c'est l'obscurité.” » –  Rabbi / Maître 3.2,10 ; 8.4 ; 11.28 ; 13.13s ; 20.16 ; Mt 23.7ns ; Mc 9.5n.Jésus se retourna, vit qu'ils le suivaient et leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi  – ce qui se traduit : Maître – où demeures-tu ? 39#1.39 Venez… : cf. v. 46 ; 11.34 ; 2R 6.13 ; 10.16. –  auprès de lui : la formule correspondante (aussi 4.40 ; 8.38 ; 14.17,23,25 ; 17.5 ; 19.35) est différente de celle qui est employée aux v. 1ns ; autre traduction chez lui. –  la dixième heure : entre trois et quatre heures de l'après-midi (cf. Mt 20.1-16).Il leur dit : Venez et vous verrez. Ils vinrent et virent où il demeurait ; ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là. C'était environ la dixième heure.
40 # 1.40 André v. 44 ; 6.8 ; 12.22. –  qui avaient suivi Jésus : litt. qui l'avaient suivi. André, frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu Jean et qui avaient suivi Jésus. 41#1.41 Il trouve d'abord : autre traduction, d'après certains mss : le premier, il trouva… –  le Messie (transcription du mot hébreu ou araméen) / le Christ (traduction en grec), c.-à-d. l'Oint, terme qui désignait traditionnellement le roi ou le grand prêtre (4.25 ; Lc 4.41+ ; cf. Lv 4.3n  ; Ps 2.2) ; voir onction.Il trouve d'abord son propre frère, Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie – ce qui se traduit : le Christ. 42#1.42 Toi, tu es… : cf. v. 48 ; 2.25 ; 4.16-19 ; 10.3. –  Simon, fils de Jean (ou de Jonas, selon certains mss) : cf. 21.15-17 ; Mt 16.17. –  eh bien… : litt. toi, tu seras appelé… –  Céphas (d'après l'araméen, 1Co 1.12) / Pierre (d'après le grec) : cf. Mt 16.16-18 ; Mc 3.16 ; Lc 6.14 ; voir aussi Gn 17.5n.Il le conduisit vers Jésus. Jésus le regarda et dit : Toi, tu es Simon, fils de Jean ; eh bien, tu seras appelé Céphas – ce qui se traduit : Pierre.
Jésus appelle Philippe et Nathanaël
43 # 1.43 se rendre en (litt. sortir vers la ) Galilée 2.1 ; 4.3,43,54 ; 7.1,9. –  Philippe 6.5,7 ; 14.8s ; Mt 10.3+. –  Suis-moi 21.19,22 ; cf. 1R 19.19 ; Mt 8.22/ / ; 9.9. Le lendemain, il voulut se rendre en Galilée, et il trouve Philippe. Jésus lui dit : Suis-moi. 44#1.44 Bethsaïda : village de Galilée, sur la rive nord du lac de Tibériade 12.21 ; Mt 11.21.Philippe était de Bethsaïda, la ville d'André et de Pierre.
45 # 1.45 Nathanaël 21.2. –  au sujet duquel ont écrit… : cf. 5.39,46 ; Dt 18.18 ; Es 9.6 ; Ez 34.23 ; Lc 24.27 ; Ac 26.22. –  Loi / prophètes Mt 5.17n. –  fils de Joseph Lc 3.23+. Philippe trouve Nathanaël et lui dit : Celui au sujet duquel ont écrit Moïse, dans la Loi, et les prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus de Nazareth, fils de Joseph. 46#1.46 Cf. 7.41,52. –  Viens voir : litt. viens et vois ; v. 39+.Nathanaël lui dit : Quelque chose de bon peut-il venir de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens voir.
47 # 1.47 Cf. So 3.13 ; Ps 32.2 ; 73.1 ; voir aussi Gn 25.27 ; 32.29. –  véritable : autre traduction voici vraiment (cf. 4.42 ; 6.14 ; 7.26,40 ; 8.31 ; 17.8) un Israélite… Jésus vit Nathanaël venir à lui, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n'y a pas de ruse. 48#1.48 Cf. 2.24s. Dans le judaïsme rabbinique, le figuier est souvent associé à l'étude et à l'enseignement de la loi ; cf. Mc 11.20-26/ / ; 13.28-32/ / ; voir aussi Mi 4.4 ; Za 3.10.Nathanaël lui dit : D'où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t'appelle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. 49#1.49 c'est toi… : cf. 6.69 ; 11.27. –  Fils de Dieu (v. 34) / roi d'Israël (6.15+) : cf. 2S 7.14 ; So 3.15 ; Ps 2.7n  ; Mt 16.16+ ; 27.42/ /.Nathanaël reprit : Rabbi, c'est toi qui es le Fils de Dieu, c'est toi qui es le roi d'Israël. 50#1.50 tu crois : cf. v. 7n  ; 20.29. –  plus grandes encore : litt. plus grandes que celles-ci 5.20 ; 14.12.Jésus lui répondit : Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses plus grandes encore ! 51#1.51 Amen, amen : sur ce terme, transcrit de l'hébreu ou de l'araméen dans le texte grec, voir Dt 27.15n  ; Mt 5.18n  ; 2Co 1.19s. Jn se caractérise par une répétition systématique du mot (3.3,5,11 ; 5.19,24s etc. ; cf. Ps 41.14n). –  vous verrez : certains mss portent désormais vous verrez ; cf. Mt 26.64/ /. –  le ciel ouvert Mt 3.16+/ / ; Ac 7.56 ; cf. Es 63.19. –  les anges… : cf. 12.28s ; 20.12 ; Lc 2.8-14 ; Gn 28.12n. –  le Fils de l'homme 3.13s ; 5.27 ; 6.27,53,62 ; 8.28 ; 9.35 ; 12.23 ; 13.31 ; cf. Dn 7.9+ ; Mt 8.20+.Et il lui dit : Amen, amen, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme.

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