Matthieu 11:1-27
Matthieu 11:1-27 NFC
Lorsque Jésus eut achevé de donner ces instructions à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer dans les villes de la région. Jean le baptiste, dans sa prison, entendit parler des œuvres du Christ. Il envoya ses disciples demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés de leur lèpre, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui n'abandonnera pas la foi à cause de moi ! » Après le départ des disciples de Jean, Jésus se mit à parler de celui-ci à la foule en disant : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors qu'êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d'habits magnifiques ? Mais les personnes qui portent des habits magnifiques se trouvent dans les palais des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et même bien plus qu'un prophète. Car Jean est celui dont l'Écriture déclare : “Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour t'ouvrir le chemin.” Je vous le déclare, c'est la vérité : parmi les humains, il n'a jamais existé personne de plus grand que Jean le baptiste ; pourtant, celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux subit la violence et les violents cherchent à s'en emparer. Tous les prophètes et la loi de Moïse ont annoncé le royaume, jusqu'à l'époque de Jean. Et si vous voulez bien l'admettre, Jean est cet Élie dont la venue a été annoncée. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! À qui comparerai-je cette génération ? Ils ressemblent à des enfants assis sur les places publiques, dont les uns crient aux autres : “Nous avons joué un air de danse sur la flûte pour vous et vous n'avez pas dansé ! Nous avons chanté des chants de deuil et vous ne vous êtes pas lamentés !” En effet, Jean est venu, il ne mange ni ne boit, et l'on dit : “Il est possédé par un démon !” Le Fils de l'homme est venu, il mange et boit, et l'on dit : “Voyez cet homme qui ne pense qu'à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs !” Mais la sagesse de Dieu se révèle juste par ses effets. » Alors Jésus se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles il avait accompli le plus grand nombre de ses miracles, parce que leurs habitants n'avaient pas changé de vie. Il dit : « Quel malheur pour toi, Chorazin ! Quel malheur pour toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l'avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient couvert la tête de cendre et auraient changé de vie. C'est pourquoi, je vous le dis, au jour du jugement Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu t'élèveras jusqu'au ciel ? Tu seras abaissée jusqu'au monde des morts. Car si les miracles qui ont été accomplis chez toi l'avaient été à Sodome, cette ville existerait encore aujourd'hui. C'est pourquoi, je vous le dis, au jour du jugement Sodome sera traitée moins sévèrement que toi. » En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te loue d'avoir révélé aux tout-petits ce que tu as caché aux sages et aux personnes instruites. Oui, Père, dans ta bienveillance, tu as voulu qu'il en soit ainsi. Mon Père m'a remis toutes choses. Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils et ceux à qui le Fils veut le révéler.