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Job 3

3
DIALOGUE : JOB ET SES AMIS
Job regrette d'être né
1 # 3.1 prit la parole : litt. ouvrit la bouche . –  le jour de sa naissance : litt. son jour ; cf. 1.4n. – Cf. 10.18 ; Jr 15.10 ; 20.14-18 ; Mt 26.24 ; Siracide 23.14 : « Souviens-toi de ton père et de ta mère quand tu sièges au milieu des grands, de peur que tu ne t'oublies en leur présence et que ton habitude ne te pousse à des insanités. Tu voudrais alors n'être jamais né et maudirais le jour de ta naissance. » Après cela, Job prit la parole et maudit le jour de sa naissance. 2#3.2 dit : litt. répondit et dit ; cf. 34.1n.Job dit :
3 # 3.3 Jr 20.14. Périsse le jour où je suis né,
et la nuit qui dit : Un enfant mâle a été conçu !
4 # 3.4 Dieu : hébreu ’Eloah, terme rare sous cette forme en dehors du livre de Job où il revient plus de 40 fois (aussi en Dt 32.15,17 ; Es 44.8 ; Ha 1.11 ; 3.3 ; Ps 18.32 ; 50.22 ; 114.7 ; 139.19 ; Pr 30.5 ; Dn 11.37ss ; Né 9.17 ; 2Ch 32.15). C'est le pluriel ’Elohim qui est employé le plus couramment dans le reste de la Bible (voir aussi 5.8n  ; Gn 1.1n). –  ne le recherche pas : dans le rituel babylonien du nouvel an, un prêtre appelait les jours du calendrier pour les faire venir à l'existence. Ce jour-là, qu'il soit ténèbres,
que Dieu ne le recherche pas de là-haut,
que la lumière ne brille pas sur lui !
5 # 3.5 l'ombre de mort : le terme hébreu correspondant désignait sans doute à l'origine une obscurité profonde, comme le mot plus courant traduit par ténèbres ; cependant il a été vocalisé dans le texte hébreu traditionnel de manière à évoquer aussi la mort ; cf. 10.21s ; 12.22 ; 16.16 ; 24.17 ; 28.3 ; 34.22 ; 38.17 ; Es 9.1 ; Jr 2.6 ; 13.16 ; Am 5.8 ; Ps 23.4 ; 44.20 ; 107.10,14. –  le réclament (même racine que rédempteur en 19.25 ou assurer la rédemption en Ex 6.6+) ou (si l'on rattache le verbe à une autre racine) le souillent . –  l'obscurcissement du jour : litt. comme des amertumes de jour . Une légère modification de la vocalisation traditionnelle permet de lire des obscurcissements de jour (peut-être des brouillards ou des éclipses). Que les ténèbres et l'ombre de mort le réclament,
que des nuées demeurent au-dessus de lui,
que l'obscurcissement du jour le remplisse d'effroi !
6 # 3.6 Qu'elle ne se réjouisse pas : plusieurs versions anciennes ont lu qu'elle ne soit pas comptée, ce qui correspond à une légère variante de la vocalisation du texte hébreu. –  mois : litt. lunes ou lunaisons ; même terme en 7.3 ; 29.2 ; 39.2 ; cf. Dt 33.14. Cette nuit-là, que l'obscurité s'en empare !
Qu'elle ne se réjouisse pas avec les jours de l'année,
qu'elle n'entre pas dans le compte des mois !
7Oui, que cette nuit soit stérile,
qu'il n'y ait pas en elle de cri de joie !
8 # 3.8 vouée à la malédiction : cf. 5.3 ; Nb 22.11n  ; Pr 11.26 ; 24.24 ; voir aussi Lv 24.11n. –  ceux qui maudissent le jour et ceux qui savent éveiller (ou exciter, cf. 41.2n) Léviathan (en hébreu ce nom est presque identique à celui de Lotân, un monstre marin à sept têtes dans la littérature d'Ougarit  ; voir 40.25–41.26 ; Es 27.1n  ; Ps 74.14 ; 104.26 ; voir aussi Jb 7.12 ; 9.13 ; 26.13) sont probablement des sorciers auxquels le peuple avait recours pour prononcer des malédictions. Qu'elle soit vouée à la malédiction par ceux qui maudissent le jour,
par ceux qui savent éveiller Léviathan !
9 # 3.9 la lueur (litt. les paupières, cf. 16.16n) de l'aurore 41.10 ; cf. Ps 11.4n  ; Pr 4.25n. Que les étoiles de son aube s'obscurcissent !
Qu'elle espère la lumière, et que celle-ci ne vienne pas !
Qu'elle ne voie pas la lueur de l'aurore !
10 # 3.10 le ventre dont je suis sorti : litt. les portes de mon ventre ; cf. 1S 1.5n. –  la peine ou l'oppression, le tourment (cf. 4.8 ; 5.6s ; 7.3 ; 11.16 ; 15.35 ; 16.2). –  à mes regards : litt. à mes yeux ; de même en 28.21. Parce qu'elle n'a pas fermé le ventre dont je suis sorti,
parce qu'elle n'a pas caché la peine à mes regards.
11 # 3.11 dans le sein… : litt. dès la matrice (terme synonyme dans la suite) v. 1+ ; 10.18 ; Jr 20.17. Pourquoi ne suis-je pas mort dans le sein de ma mère ?
Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de son ventre ?
12Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir
et des seins pour m'allaiter ?
13Maintenant je serais couché, je serais tranquille,
je dormirais ; alors je pourrais me reposer
14 # 3.14 rois / conseillers Es 14.9-11 ; Ez 32.18-30. –  mausolées : le mot signifie aussi ruines, déserts . Cf. 15.28 (autre terme). avec les rois et les conseillers de la terre,
qui se bâtissent des mausolées,
15avec les princes qui ont de l'or
et qui remplissent d'argent leurs maisons.
16 # 3.16 10.18s ; Ps 58.9 ; Ec 4.3. –  le jour : litt. la lumière (cf. v. 9,20). – ou bien, comme un avorton caché, je n'existerais même pas,
comme ces enfants qui n'ont jamais vu le jour.
17 # 3.17 Là : c.-à-d. dans la mort ou le séjour des morts. –  ceux qui sont fatigués et sans force : litt. les fatigués de force . Cf. Es 57.2 ; Ap 14.13. Là les méchants cessent leur agitation,
là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ;
18 # 3.18 oppresseur ou tyran, cf. 39.7n  ; Ex 3.7n  ; le mot désigne en Ex 5.6 les inspecteurs, les surveillants des travaux forcés. les prisonniers sont tous dans la tranquillité,
ils n'entendent plus la voix de l'oppresseur ;
19 # 3.19 21.26 ; cf. Ec 9.2s. le petit et le grand sont là,
l'esclave est affranchi de son maître.
20 # 3.20 Pourquoi (Dieu) donne-t-il le jour ou la lumière (v. 16n) ; LXX pourquoi la lumière est-elle donnée… Pourquoi donne-t-il le jour à celui qui peine,
la vie à ceux qui sont amers,
21 # 3.21 6.9 ; 7.15 ; 11.20 ; Jr 8.3 ; Ap 9.6. –  qui la recherchent : même verbe en 39.29. qui attendent la mort, sans qu'elle vienne,
qui la recherchent plus que des trésors,
22 # 3.22 se réjouiraient… : cf. Os 9.1. qui se réjouiraient, transportés d'allégresse et d'exultation,
s'ils trouvaient la tombe
23 # 3.23 à l'homme… : suite de la phrase commencée au v. 20. –  cerne… : litt. entoure d'une haie, comme en 1.10n, mais ici dans un sens négatif ; cf. 19.8 ; Nb 22.22-35 ; Os 2.8 ; Lm 3.7. – à l'homme dont la voie est cachée,
et que Dieu cerne de toutes parts ?
24 # 3.24 cris : le mot correspondant, au singulier, est traduit par rugissement (du lion) en 4.10 ; cf. Ps 22.2n  ; 32.3n. – Cf. Ps 42.4 ; 80.6 ; 102.10. Car, au lieu de pain, ce sont mes soupirs qui surviennent,
et mes cris se répandent comme de l'eau.
25 # 3.25 15.24 ; voir Pr 10.24 ; Ez 11.8. Ce qui me remplit de frayeur, c'est ce qui m'arrive ;
ce qui fait mon effroi, c'est ce qui m'atteint.
26 # 3.26 Dt 28.65-67 ; Mt 11.28s ; Ap 14.11. Je n'ai ni calme, ni tranquillité, ni repos ;
c'est l'agitation qui survient.

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